
Oui, je suis l’outil avec lequel un peuple torture un autre peuple. Ces outils-là s’usent vite et se cassent souvent, Tisbe. Ah ! Je suis malheureux. Il n’y a pour moi qu’une chose douce au monde, c’est vous. Pourtant, je sens bien que vous ne m’aimez pas. Vous n’en aimez pas un autre, au moins ? Ainsi parle Angelo dans le tyran de Padoue, d’après la pièce de Victor Hugo (1) et cela résume bien l’esprit de cette œuvre. Marc Duret (Angelo) devant le TNN de Nice, janvier 2014 Photographie Louis-Paul Fallot Le pouvoir, le vrai, lui est...