Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : bleu

Les glycines de San Remo

 

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (4).jpg

 

Ce matin, sous le ciel frémissant comme toi,
C’est dans tes grappes et tes feuilles,
Tout le miracle bleu du printemps qui m’accueille!
Sabine Sicaud (*)
 
 

 

 

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (1).jpg

Nous avons pris rendez-vous pour revenir dans un mois, ne serait-ce que pour admirer la glycine du bord de mer écrivais-je en réponse à un commentaire de l’ami italien sur ma Note On dirait le sud .

 


Chose faite ce dimanche par une journée sur cette magnifique Rivièra italienne. Des couleurs du sud, un parfum printannier et comme un avant goût d’été…
Mais n’était ce pas le début des vacances ?


Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (2).jpg

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (3).jpg

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (6).jpg 

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (9).jpgGlycine à San Remo-PhotosLP Fallot (8).jpg

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (7).jpg

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (5).jpg

Glycine à San Remo-PhotosLP Fallot (10).jpg
San Remo le 14 avril 2013
Photographies Louis-Paul Fallot



(*) Extrait du poème La Glycine de Sabine Sicaud, Poèmes d’enfant,Poitiers, Cahiers de France, 1926
 

Lire la suite

Quand la Prom se pare de couleurs or


Il y avait, en ce début de soirée des couleurs incroyables sur Nice et sur la Promenade des Anglais, cette alchimie de lumière nous offrant, le temps d'un instant,  des paysages irréels. 
 

Alchimie de lumière sur la Prom-PhotosLP Fallot (2).jpg

Je relis quelques paragraphes écrits sur la Prom, comme celui-ci du 2 mars 2013:

On cause sur la Prom, on téléphone, on  lit, on médite, on s’assoupit sur les bancs  ou  sur  l’une des fameuses chaises bleues;  on passe des heures à regarder un autre bleu qui n’est pas ici océan. En bas, sur les galets de la Méditerranée, c’est encore un autre spectacle auquel assiste, un peu voyeur, celui qui reste sur la hauteur du bitume…Et c’est ainsi du matin jusqu’au soir et même la nuit. Seules les couleurs sont changeantes et donnent au passant, qu’il soit de la région ou de l’autre bout du monde, ce sentiment d’être un instant et ici, en un lieu magique et unique.   

Alchimie de lumière sur la Prom-PhotosLP Fallot (1).jpg


C'était un vendredi, le 4 mars 2016, un peu avant 18 heures...

 

Lire la suite

La route du rhume

  

RN7-PhotosLP (3).jpg

Après les fortes pluies de ces derniers jours, il est bien agréable de retrouver le ciel bleu azuréen.

Mais le mauvais temps a laissé ses traces humides, et pas seulement dans le lit du Var.

Voici venu le temps du benzoate de méglumine, des extraits filtrés de foie et de cœur d’Anas, des eaux de mer filtrée et du paracétamol.

Vous trouverez facilement les noms des marques qui se cachent derrière ces appellations quelque peu savantes mais vous l’aurez compris: J’ai le rhume!

 

Le Var-PhotosLP.jpg 

PHOTOS ET LIENS:

Clichés  pris le 3 novembre 2010: Entrée de Nice à St Laurent du Var et  l'embouchure du Var vu du Pont Napoléon 3 à l'entrée de Nice.

 

RN7-PhotosLP (2).jpg

Photos Louis-Paul Fallot

Lire la suite

Abécédaire de Vacances

 

Haute-Provence-PhotosLP-2008.jpg
Haute-Provence
PhotosLP
 
 
 
 

 

 

 

A comme Annot, Allos…pour vous situer la région.

 

B comme Ballades, petites ou grandes.

 

C comme un Compact-disc que j’avais un peu oublié d’ Arthur H

 

D comme à Deux, bonheur partagé..

 

E comme Eau à boire d’une source, à se rafraîchir le corps dans une rivière de montagne.

 

F comme France-Inter . C’est mieux que la télé, et de très bons programmes cet été.

 

J comme Jardin secret ou ce qui ne sera pas écrit ici. 

 

G comme Gâteries diverses et variées.

 

H comme hirondelles, mon réveil matin musical et une bien jolie surprise. (Note à paraître sur Saison 2)

 

I comme « Internautes », le titre  du 19ème album  de  Binet et  les extraits publiés dans la presse cet été. Les Bidauchon Internautes, ce sera en septembre!

 

K comme le Kawa du petit matin, encore meilleur en vacances ! 

 

L comme Livres. C’est une habitude, un roman récent  dès que l’ édition « poche »  paraît.  « Parce que je t’aime »,  mon préféré de Musso.

 

M comme marché .Qu’il est bon de manger fruits et légumes du pays, et d’oublier les étiquettes surréalistes des prix de cet été dans les Alpes-Maritimes !

 

N comme nuages, isolés, bien blancs sur fond de  ciel bleu et pur de Provence.

 

O comme OT.  Cela fait très longtemps que je veux faire une Note sur les offices de tourisme Mention particulière cet été pour l’OT d’Annot. Nouveau lieu mais toujours le même accueil.

 

Papillon Bleu-PhotosLP-2008.jpg
PhotosLP-2008

 

 

 

P comme Papillons, pas faciles à photographier cette année ! Mais le bleu en récompense après bien des tentatives et beaucoup de persévérance.

 

Q comme le mot QAT pour placer la lettre quand il vous manque le U au scrabble.

 

R comme Rencontre.  Heureux de retrouver une amie sur les marches d’une maison de  village en  Terre de Lumières.

 

V comme Villages bien sûr.

 

W comme les 29 mots de 4 lettres avec W que j’aurais bien aimé avoir en tête à certaines parties. (Toujours le scrabble)

 

X comme classé X.

 

Y comme…j’ai pas trouvé et ne vais pas vous refaire le coup du scrabble !

 

Z comme Zen, c’est les vacances.

 

 

 

 

Annot-PhotosLP-2008.jpg
Annot
PhotosLP-2008

 

 

 

Lire la suite

Clochers

 

 

ed45fa8413cf82c656166b886a5b4323.jpg
PhotosLP - 2007 - Cros de Cagnes

 

  

 

« Je veux, pour composer chastement mes églogues,
Coucher auprès du ciel, comme les astrologues,
Et, voisin des clochers écouter en rêvant
Leurs hymnes solennels emportés par le vent. »

 

Extrait de Paysage -  Les  Fleurs du mal, Charles Baudelaire.

 

b6b8d210f0e2817eff64f7cb57bb2b96.jpg
PhotosLP - 2007 - Méailles

 

 

Une belle idée de Framboisine  en ce début d’été où,  je la cite,  « se profilent tous les clochers de France, de Navarre, du monde! » Elle nous propose de publier nos   photos personnelles de clochers, et de lui envoyer notre URL  par courriel : «  Je publie tous les URL et cela permet à chacun de naviguer PARTOUT, de découvrir des blogs d'autres hébergeurs et d'être visité de la même manière… »  A mon tour, je vous « livre » ici  deux photos de  clochers de village: Ceux de Méailles et du Cros de Cagnes qui ont une forte symbolique pour moi.

 

 Et,  petit clin d’œil complice, sur fond d’un bleu bien provençal.

@@@

 

 

Églogue : Petit poème pastoral qui chante l’amour.

Adresse URL : Chaîne de caractères qui permet l’accès direct à un site sous la forme : http://www.nom.com

 

 

  

Lire la suite

Dis, c’est comment l’automne ?

 Lecture ou re lecture:

Un texte déjà publié en 2011, photographies de cet automne 2012.

Annot (à gauche) et Cagnes sur Mer

Automne-PhotosLP Fallot.jpg

C’est comment l’automne ?

Cela dépend du temps et du lieu évidemment…

Il y a les années grisailles dés la fin de l’été.

Celles où ce dernier perdure et que l’on dit indien;

quand le bleu vole un peu

de sa suprématie aux ocres de l’automne.

Il y a l’automne parisien et celui de la Saint-Martin,

celui des bords de mer et plus haut, des chemins,

des villes et des villages. Au temps de la Toussaint,

quand les tombes fleurissent et le souvenir s’aiguise.

L’automne est nostalgie quand le jour diminue ;

les lumières s’allument, la nuit s’installe à l’heure du goûter.

Quand dans son tourbillon, les feuilles farandolent,

elles tapissent les trottoirs d’une craquelante aux couleurs caramel…

L’automne est jour de peine quand les éléments se déchainent,

la nature rappelle que sur terre, l’homme est locataire.

Son arrogance a un prix qu’il doit un jour payer !

L’automne est un passage,  un moment de mouvance

où l’incertain domine,  attise la peur du lendemain.

L’automne est douce lumière d’un astre rasant et les ombres

dessinent nos sentiments du moment présent, d’une interrogation…

 

Lire la suite

C’est comment l’automne ?

 

 Automne 2011-PhotosLP Fallot.jpg

C’est comment l’automne ?

 

 

C’est comment l’automne ?

Cela dépend du temps

et du lieu évidemment…

Il y a les années grisailles

dés la fin de l’été.

Celles où ce dernier perdure

et que l’on dit indien;

quand le bleu vole un peu

de sa suprématie

aux ocres de l’automne.

Il y a l’automne parisien

et celui  de la Saint-Martin,

celui des bords de mer

et plus haut, des chemins,

des villes et des villages. 

Au temps de la Toussaint,

quand les tombes fleurissent  

et le souvenir s’aiguise.

L’automne est nostalgie

quand le jour diminue ;

les lumières s’allument,

la nuit s’installe

à l’heure du goûter.

Quand dans son tourbillon,

les feuilles farandolent,

elles tapissent les trottoirs

d’une craquelante

aux couleurs caramel..

L’automne est jour de peine

Quand les éléments se déchainent,

la nature rappelle que  sur terre,

l’homme est locataire.

Son arrogance a un prix

qu’il doit un jour payer !

L’automne est un passage

un moment de mouvance  

où l’incertain domine,

attise la peur du lendemain.

L’automne est  douce lumière 

d’un astre rasant et les ombres

dessinent nos sentiments

du moment présent,  d’une interrogation…

 

Texte et Photos Louis-Paul Fallot-2011

 

Lire la suite

Dans la vie du cimetière (1)

 

 Père Lachaise-PhotosLP Fallot (4).jpg

(...)Le cimetière est un grand livre de la vie

qui devrait inciter l’homme à plus d’humilité,

à plus d’humanisme.

 

Une promenade dans une Cité des morts

ne doit pas être celle d’un regard tourné vers le passé,

mais vers l’avenir de l’humanité.

 

Extrait de la présentation de l’APPL, sur le site Internet des Amis et Passionnés du Père-Lachaise

 

 

 

Alfred de Musset-Père Lachaise-PhotosLP Fallot.jpg

"Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai."

Lucie

 

Barons Taylor-PhotosLP Fallot.jpg

 

Isidore Justin Séverin Taylor dit le Baron Taylor est né le 5 août 1789 à Bruxelles en Belgique. Ecrivain, homme d’art et philanthrope On lui doit dans les années 1840 une série d’associations de secours mutuel pour : Les artistes dramatiques (1840)- Les artistes musiciens (1843)- Les artistes peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et dessinateurs (1844)- Les inventeurs et artistes industriels (1845).

Source : Site Internet des Amis et passionnés du Père-Lachaise

 

 

 

Edith Piaf-Père Lachaise-PhotosLP Fallot.jpg

 

"Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment"

 

L'hymne à L'amour

 

 

 

 

cimetière,père lachaise,association,alfred de musset,baron taylor,edith piaf,photo

 

PhotosLP Fallot

Cimetière du Père LaChaise

Octobre 2011 

 Choix musical:

Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Georges Brassens

 

Lire la suite

A l’ombre (ou la lumière) du platane

alcoolisme,abstinence,dominique w

 

Un texte de Dominique W

 

A l’ombre (ou la lumière) du platane

A quelques heures de mes sept saisons en abstinence (1) , je me suis assis sur un banc à la couleur bleu ciel. Le vent se frayait un passage à travers les feuilles, pour aller se perdre peut être, se poser ailleurs sûrement ou tout simplement mourir contre une façade gris claire d'une vieille bâtisse encore debout malgré les avanies du temps qui passe. Une musique se précisait entre les feuilles, un chant mélodieux passait par un trou au milieu d'un vieux platane.
J'étais assis, heureux, le visage caressé par le soleil, assis au même endroit où dans un temps passé et pas si lointain, je gisais ivre mort.

A cette époque funeste, trébuchant, à moitié rampant, je m'étais couché lourdement sur ce banc. J'étais persuadé que je ne me relèverai pas, "on ne sort pas aussi vite d'un cercueil" m'étais-je dit. Pourtant, j'avais gît sur divers sols bien souvent: carrelage, béton, bois, bitume, terreau, pierres...je vivais dans des tranchées, à l'ornière de la vie, pour le moins à l'écart de ceux que je voyais vivre. Moi, je mourrai. Ce banc m'était apparu comme un linceul. J'étais à bout de forces.

 

alcoolisme,abstinence,dominique w

Ces quelques heures couché sur ce banc, je pressentais que j'étais bien malade, que ma tristesse n'avait d'égal que mon envie de vivre et d'être heureux, celle que j'avais pu avoir un jour, si éloigné, que ne me venait à l’ esprit que le souvenir lointain du bruit d'une rivière qui avait bercé mes plus jeunes années. L'aube ne tient jamais sa promesse, étais-ce une raison pour devancer mon crépuscule ?

J'étais dans un temps crépusculaire, je n'avais pas 38 ans. Je m'étais couché, souhaitant que peu à peu le bois vienne à m'engloutir, que je ne fasse qu'un avec le banc. Je disparaîtrai sans laisser de traces, les passants ne verraient pas ma disparition, lentement je me retirerai, sans fracas.
Alors que mes pensées s'enfonçaient inexorablement sous terre, un vent fort se leva, mes paupières se redressèrent peu à peu, je bougeais un doigt sur le coin du banc, l’ongle enfoncé dans la chair du banc,  je vis une lueur. Celle d'un lampadaire, il faisait nuit. Combien d'heures avais-je gît là ? J’avais froid. Ma première pensée fût pour mon amour et l'effroyable idée de lui avoir fait traverser cet enfer. Ce n'était pas fini.
Ce jour, je pris conscience que j'étais gravement malade: une graine était semée.
Rien n'était réglé, mais rien ne serait plus comme avant.
Je tombai encore plus bas, plus fort mais sur ce banc un début de vie s'était glissé entre les lattes du banc et moi.

 

alcoolisme,abstinence,dominique w

Ce récit me semble si lointain et si proche.  

Qu’ai-je fais de ces sept années ? J’ai voyagé, pensé,  travaillé,  aimé, lu, couru, pleuré, ri, nagé, dormi, rêvé, fais du vélo, joué, colorié, écris, marché dans la neige, pris soin de mes chats, regardé, senti les fleurs, couché dans l’herbe, mangé de bons mets, gueulé, mais surtout j’ai vu des couleurs. En toutes choses, en tous lieux, j’ai vu la couleur. Souvent, je répète que dans la douleur de cette traversée en Alcoolie, je voyais gris. Il ne s’agit pas d’une image, je ne distinguais plus aucune couleur. Rien ne coloriait mon cœur, encore moins mon esprit, le jour était la nuit, la nuit était le jour. Le sens était absent en toutes choses. Qu’ai-je fais de ces sept années ? Ce que je ne faisais plus depuis de longues lunes, j’ai arrêté de mourir et j’ai vécu. J’ai vécu chaque seconde nouvelle comme un don, comme une seconde chance pour arrimer ma vie vers des horizons meilleurs et sans alcool. Mais, je n’ai jamais oublié la tempête et la force des vents contraires qui vous arrachent de ce que vous vouliez, rêviez d’être : un homme heureux. Je n’ai jamais oublié que mon enfer est alcool, que ma faille est alcool, que ma perte est alcool. Et quand le soleil est trop brillant, ma vie si belle que je viendrai à nier ce qui a été, alors je passe par le parc où est mon platane, mais surtout mon banc. Je m’assois sur mon banc bleu ciel, lève la tête, regarde les oiseaux, scrute cet arbre : lui sait….que des vents contraires peuvent déraciner le plus solide de ce qui est aujourd’hui.

alcoolisme,abstinence,dominique w

Demain est un autre jour. Rendre demain possible me suffit et me comble de joie. Vos couleurs n’attendent que vous. Demain est possible sans alcool, je vous le jure quelque soit votre état du jour ne doutez pas, (2), un platane vous attend aussi…..bleu, vert, rose, jaune, orange, brun, bleu ciel…

A vous de voir.  

 

 Dominique W  

 

alcoolisme,abstinence,dominique w

  

Renvois 1 et 2 par mes soins:

(1)  texte écrit le 10 août 2011

(2) A lire sur le Blog de  Dominique Autié et pensées pour lui:

"Lettre  aux sceptiques"

 

 

alcoolisme,abstinence,dominique w

 

Les photos :

D'habitude c'est l'eau des rivières qui illustrent ici les textes de Dominique W. Cet été j'ai vu des platanes par centaines, droits et rapprochés sur  les routes de l'Hérault, le "Roi" à St Guilhem et bien sûr ceux d'Annot  près de Méailles auprès desquels je goûte au plaisir d'une lecture de  fin de matinée ou début d'après-midi.  Les photos qui illustrent le texte de Dominique  ont été prises juste après l'orage, entre deux averses. Je n'avais jamais vu l'écorce ainsi ! Il n'y a aucune retouche  à ces clichés. A la réception de son texte, j’y ai de suite repensé : l'arbre qui pleure, l'arbre déchiré, les nœuds du tourment puis les couleurs de l'abstinence. Je suis heureux de pouvoir les publier en illustration de ce texte. Encore très bon anniversaire Dominique.

 

Lire la suite

Fin d’année

 

Fin d'année-PhotosLP Fallot (2).jpg

Arpenter des halls d’aéroport mais se dire que finalement, la chance est de pouvoir arriver même si le séjour en sera écourté. Ne pas utiliser l’ascenseur réservé au personnel hospitalier et prendre l’habitude de mémoriser les numéros de chambre.  Les yeux d’un bébé et les mains d’un autre qui bougent; le visage radieux d’un enfant devant un paquet ouvert au pied du sapin.   Etre là, proche  mentalement quand on est loin et essayer de trouver les mots du réconfort au téléphone  un jour de Noël. Naissance, souffrance, joie, peine.

Voir une, deux, trois expo et passer un bel après-midi de fratrie. Lire un auteur et se dire que décidemment, il est bon d’avoir cultivé l’esprit ouvert. S’étonner  dans l’ouest de voir un ciel bleu  de petit matin sur fond givré de  – 5 degrés ; et trouver la grisaille une heure et quart  plus tard en côte d’azur. Ouvrir son ordi et lire un commentaire qui n’est pas habituel ; qui fera encore un peu différer cette décision de ne plus « bloguer » comme avant.

Changer son programme au retour parce que l’important est ailleurs;  être en état d'écoute et aimer, le plus, le mieux. En  cette fin d’année que je n’ai pas vu passer,  se dire que le 31 et le 1er  sont deux jours qui se suivent ; tout simplement.  Instants présents.

 

Fin d'année-PhotosLP Fallot.jpg

PhotosLP Fallot - Nantes-Décembre 2010

 

Lire la suite

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11