Le banc des marais
26.06.2018
Le banc des marais
Sur le chemin d’une campagne iodée
et des paysages changeants.
Sur le chemin un cœur qui pleure.
Mais il y a toujours un banc
même oublié au milieu du marais.
Un banc pour tous nos autres,
ceux complices d’un baiser,
et d’une histoire d’amour.
Un banc inaccessible
aux pas du marcheur,
pas à celui des pensées.
Aimantes
Présence.
Kerguilloté, juin 2018
Texte et Photo Louis-Paul Fallot
21 commentaires
Tout est joli poème et photo. Difficile d'accès sans se mouiller les pieds.
Merci Solange, d'autant ce que toi aussi tu viens de déposer sur ton blogue. Toute mon amitié.
Il vient parfois à l'idée de Chateaubriand de se promener chez Monet.
Vu la proximité de la Brière avec les marais de la presqu’ile guérandaise (lieu de la photo), nous préciserons qu’il s’agit sans doute d’Alphonse et non pas de René…
Une histoire d'amour est bien difficile à effacer. Pourquoi d'ailleurs devrait-on l'effacer de sa mémoire ? On la garde en soi et on l'emmène avec soi où que l'on aille, quel que soit le banc qui se propose de nous accueillir un instant, un instant seulement, le temps du souvenir nécessaire. La mienne se promène ainsi de nouvelles en poèmes. C'est un peu mon métronome. Cela n'empêche pas la vie qui va son rythme!
J'aime assez le commentaire de Claudio.
Merci Alezandro de tes passage et tes écrits. Amitié
Manque des nympheas
Les grandes douleurs sont les meilleures muses. On se demande pourquoi
Un besoin de sublimer sûrement
Merci Fabienne d'avoir déposé ces quelques mots -ici aussi par ailleurs-, bises à toutes les deux.
Cette photo est un bonheur à regarder et cet inaccessible banc m'inspire beaucoup.
Dans la même série, je voudrais te montrer une autre photo qui m'a beaucoup troublé et (si tu es d'accord) te laisser le soin d'écrire ce qu'elle t'inspire. Je vais te l'envoyer par courriel. Merci et amitiés.
Ah! La porte ouverte à toutes les rêveries...
Merci Gine, je vois de bien jolies choses aussi chez toi, très poétiques.
Le coeur est un poète, le banc son compagnon. où qu'ils soient ils nous parlent de choses jolies, des histoires belles dont la mémoire garde le secret.Il n'est de poésie plus belle que l'amour, les souvenirs en gardent le parfum pour l'éternité. Jamais plus ne partira cette odeur subtile qu'il faudra aimer jusqu'à toujours. La vie saura dire ce qu'il sera bon de faire à partir de demain qui sera là bien vite.
Merci Robert, et aussi de tous nos partage même si j'avoue être en quête de comprendre la dernière phrase. Je t'embrasse.
Oh que ce banc pour tous nos autres /ceux complices d’un baiser/et d’une histoire d’amour" est plaisant !! Bel été à l'ombre assis sur un banc à rêver d'un meilleur avenir, Louis-Paul !
Merci Jerry
Ta photo et ton poème sont très, émouvants , Louis-Paul.
Oui la présence de ton amour est partout je le sais .
Je te souhaite un été doux et réparateur .
Je vous embrasse tous .
Peut-être , à bientôt ?
Merci Danielle d'avoir déposé ici tes mots qui me touchent beaucoup.
Oui, j'espère à bientôt, je t'embrasse.
J'ai eu ton message, en effet c'est troublant. Aujourd'hui j'ai une réunion de famille mais dès demain je pose mon regard ...
Quel joli poème ! j'adore ta photo ! j'aime les bancs..
Louis-Paul, je t'embrasse,merci !
Quelle superbe photo et comme J'aime les mots choisis pour les accompagner : Merci LP pour ce premier petit bonheur du jour et les autres en lisant d'autres billets de ta new's letter du jour.
Les commentaires sont fermés.