FOG, un livre et moi (27.08.2012)
Pourquoi je n’appréciais pas celui que l’on surnomme FOG ? Peu importe, c’est du passé et je préfère remercier une fois de plus ce programme de (nouvelle) vie dont l’un des exercices consiste à me libérer des préjugés et à garder l’esprit ouvert. Cet été, pas ou peu de télé, place à plus de lecture (je suis un lecteur lent) et parmi mes bouquins, Dieu, ma mère et moi. (Gallimard).
Je ne ferais pas la présentation de son auteur, ce dernier se livre à assez de confidences dans son ouvrage pour un peu mieux le connaître. Et au-delà du bouquin, il m’a donné envie de poursuivre l’un des projets que je me suis assigné dans ce nouvel espace-temps dont je dispose désormais: celui de lire au moins un ouvrage de quelques uns de ces auteurs dont je connais plus leurs faits que leur œuvres ; à ma 1ère liste personnelle, je vais sans doute y ajouter quelques œuvres piochées dans la bibliothèque que nous propose Franz-Olivier Giesbert au chapitre 31 !
Et le livre me direz-vous ? Et sa maman ? Et Dieu dans tout çà ? Ne vous méprenez pas, je ne suis pas critique littéraire. J’ai aimé voilà ! Le style et surtout la sincérité, l’amour maternel et sa réciproque et cette vision de Dieu qui me convient très bien aujourd’hui. Un extrait, page 100 : Dieu n’est pas un concept, mais une expérience, du vécu, du brutal qu’on a moins de chance de trouver dans les livres que n’importe où sur terre, au milieu de grands hêtres gonflés de soleil et débordants de joie ou devant un étang, gorgé de vie grouillante qui tout en fumant de brume matinale, frémit sous le passage des libellules.
Celles et ceux qui me lisent sur les Saisons de Méailles et me connaissent un peu ici par mon Carnet de Nouvelle vie comprendront que c’est une quête à laquelle j’aime m’adonner et que ce Dieu « tout » (FOG ne croit pas au Dieu créateur mais à celui Univers) me convient parfaitement.
J’invite en ouverture de Saison 2 à « partager du beau ». Cet été, j’ai lu un beau livre. Un conseil, lisez-en quelques pages dans un pré ou une crique, puis fermez les yeux. Dieu - que vous soyez croyant ou pas, dans le doute ou bouddhiste, agnostique ou athée, ou tout simplement que vous aimez les choses dites simples de la vie - oui, Dieu ne sera sans doute pas loin.
LIEN : Présentation sur le site Evène, Dieu, ma mère et moi de Franz-Olivier Giesbert, éditions Gallimard.
PHOTO: Franz-Olivier Giesbert au festival du livre de Nice en 2011. Photo Louis-Paul Fallot
| Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : livre, franz-olivier giesbert | 07:48 | Facebook |
Imprimer
Commentaires
"Partager du beau", comme tu nous le proposes, c'est un "beau" programme. Du beau en images et du beau en pensée. Amitiés.
Écrit par : ariaga | 27.08.2012
Je partage le commentaire d'Ariaga, je ne connais pas cet auteur, mais il a une pensée qui nous élève.
Écrit par : Solange | 27.08.2012