Interdits (12.02.2008)
Une nouvelle rubrique toute l’année 2008 :
« Cette année là, 1968 »
2/INTERDITS
En 1968, un des slogans était : Il EST INTERDIT D’INTERDIRE. Slogan utopique mais à l’époque, il y avait vraiment beaucoup d’interdits. De ces interdits qui étouffent l'humain, ces interdits qui empêchent la création, cette censure du "pouvoir" qui en fait interdisait pour maintenir ses privilèges.
Et s'il faut des interdits, je continue à rêver d'un monde où chacun s'imposerait les siens pour le bien être de l'autre. Permettez moi enfin, de ne pas trouver de conotation poètique à ce mot.
Donc, l’après-68 ne les a pas tous levés, les interdits, je parlerais uniquement de ceux qui étouffent la liberté . Pour ce billet, juste un exemple en lien avec la suite où je parle de chansons: les radios libres n’ont pu exister légalement qu’en…1981. Mais l’histoire se repète et en 2008, on touve çà sur Internet :
Texte Interdit
Ce texte n'est plus hélas disponible sur Paroles.Net
L'éditeur EMI Music Publishing France,
dans un soucis de préserver les droits de ses auteurs,
a demandé de ne plus le diffuser sur Internet.
Vous avez bien lu, CE TEXTE, pas autre chose et celui qui écrit ici n'a jamais téléchargé illégalement ni disque, ni film. Il se l'interdit! Il respecte trop les artistes.
Bien sûr, je trouverais le texte deux liens plus bas sur le moteur de recherche mais cela m’a vraiment sourire, moi qui voulait simplement vous offrir quelques paroles de Paul-Alain Leclerc, né le 4 octobre 1947 à Paris, et qui pris le pseudonyme de Julien Clerc dès son premier single, La Cavalerie , diffusé sur les ondes pendant mai 68.
Peut-être nous faudra-t-il bientôt récupérer nos bons vieux carnets de camp de vacances où l’on notait soigneusement toutes les paroles de nos chansons préférées. Je suis d’accord si l’on rétablie aussi les feux de camps! Allez, qui sort sa guitare ?
"Quand s'éloigne la tourmente
Quand retombe la poussière pesante
Et que sombre le pays
Dans le sommeil et l'ennui"
(...)
" Un jour je prendrai la route
Vers ailleurs coûte que coûte
Je traverserai la nuit
Pour rejoindre la cavalerie
J'aurai enfin tous les courages
Ce sera mon héritage
Et j'abolirai l'ennui
Dans une nouvelle chevalerie
Moi je pense à la cavalerie
Moi je pense à la cavalerie"
| Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : 1968, mai 1968 | 07:10 | Facebook |
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Commentaires
Tu as raison : on n'a pas supprimé les interdits, on se contente d'étouffer la liberté.
Merci de faire vivre le tag.
Écrit par : Rosa | 12.02.2008
Très intéressante cette carte de voeux de 1968.
Une société sans interdits c'est utopique et dangereux "la liberté commence ou finit celle de l'autre".
Il ne faut pas abuser des interdits néanmoins. Il y a plein de chansons de julien clerc sur daily motion mais pas la cavalerie. Je voulais te la trouver sans succès, elle n'est pas sur you tube non plus.
Bises
Écrit par : martine | 13.02.2008
tu as raison, il ne faut pas en abuser, bisous et bon mercredi
Françoise
Écrit par : francoise oleron | 13.02.2008
"ces interdits qui empêchent la création"
Je ne suis pas tout à fait d'accord, les limites stimulent la création, par l'envie de dépasser, de détourner. Par contre, les interdits essayent de museler la création. Mais museler un chien ne l'empêchera jamais de mordre !
Quand j'observe les Drôles, certains sont très doués pour braver l'interdit sans se mettre en faute … Je sais que ce sont des futurs créateurs … Car ils sauront respecter un cahier des charges, tout en inventant un nouveau concept. Tout un art !
Dame, que c'est pénible quand je suis de service de cour !
Qui a bravé l'interdit en offrant un extrait des paroles ?
Ici, il ne s'agit pas d'interdit, il s'agit de business … nuance ! Et le nombre d'interdits pour des raisons bassement matériels est innombrable !
Écrit par : Sar@h | 13.02.2008
@ Sarah
Je ne trouve pas vraiment de désaccord et surtout suis heureux de vous retrouver ici. Très bonne journée.
Écrit par : LP | 13.02.2008
Les feux de camp...J'en ai beaucoup fait et j'en fais encore...
Brel et Brassens mais aussi Graeme Allwrigth..Huges Auffray
Et les sdandarts américains
Oh When the saints...
Écrit par : Rosa | 13.02.2008