Une sage révoltée (21.10.2008)

 

Ce qui me tord le coeur, c'est l'enfant meurtri, jamais je ne pourrai l'accepter.

 

Soeur Emmanuelle

 

 

 

Il y en déjà eu et il y en aura des hommages…

Le mien sera de  recopier ces quelques lignes, publiées 15 avril 2006 sur ce Blog dans une Note intitulée« Sérénité »

A l’époque, j’avais écrit: « un extrait que j’aime beaucoup ».

En fait, vous pouvez l’ouvrir à toute page ce bouquin publié en poche.

Leçon de vie garantie. Yalla.

 

 

Soeur Emmanuelle à Arles en mars 2005 (Sipa).jpg

Soeur Emmanuelle à Arles en mars 2005 (Sipa)

Source : nouvel.obs.com

 

Extrait de ma Note du 15 avril 2006:

 

Soeur Emmanuelle s'adresse dans ce livre ( Vivre, à quoi ça sert? ) à ses contemporains  "poursuivis par le non-sens" et en quête de libération spirituelle. Un extrait que j'aime beaucoup:

 

(…) J’ai voulu transformer la planète comme un dieu qui reforme le monde. Mais c’était un leurre, car, bientôt, je ne me suis trouvée que devant le désenchantement. Tout à coup, on s’aperçoit que la somme des actions n’arrivera jamais à supprimer la misère du monde, qu’elle ne touche jamais qu’une infime partie de l’humanité. Ce désenchantement, s’il n'est pas amer, est nécessaire. Il met dans la vérité. Il est juste et bon d’agir, mais il est bon aussi de se rendre compte des limites de l’action et d’accepter  de n’être qu’humain, fini. Le cercle infernal est alors brisé, le cercle du perfectionnisme, le cercle de la course aux résultats, à l’efficacité. Vient alors l’action équilibré, sereine, qui a renoncé à l’idéalité.

Pour exprimer ce point d’équilibre, j’ai transformé en prière une sentence de Marc Aurèle :

Seigneur, donnez –moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux pas faire,

La force de réaliser ce que je peux faire,

La sagesse pour discerner entre les deux. (…)

 

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Sœur Emmanuelle, Vivre, à quoi ça sert ? Récit

J'ai lu

 

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