Un 23 septembre (24.09.2014)

 

 

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Sonnez les cloches qui peuvent encore sonner
Oubliez vos offrandes parfaites.
Il y a une fissure en toute chose.
C'est ainsi qu'entre la lumière.  (1)

Il y a en a sur ce blogue  une série de textes  publiés les 23 septembre et cela   durant plusieurs années. Comme je l’ai écrit en introduction de la page qui les présente,   ce sont des mots  qui se veulent témoignage et espoir.  Il y a aussi ce  long billet « Bâtir notre cathédrale » et qui parle de résilience. Il y a  enfin des  écrits de mes amis  et qu’avec leur accord j’ai publié sur ce site. 

 


Le reste est ce Carnet, longtemps nommé de Nouvelle vie et  qui narre - pour partie, en mots et photos-  des instants présents  de  ma vie  depuis  ce 23 septembre 2003. L’an passé, j’avais  publié quelques jours plus tard – un texte choisi- à l’occasion d’un  partage pour  témoigner de ce jour où « l’on pose le verre », de sa  vie d’avant et d’après ;  de celle d’aujourd’hui et de la construction d’un autre soi. 
Ring the bells that still can ring/
Forget your perfect offering/There is a crack in everything/That’s how the light gets in 
chante Léonard Cohen dans Anthem (1)

Cet hymne à la vie, je le partage ici avant de le faire avec "mes amis du mercredi". Il y a  en effet sur ce blogue  presque  "un culte" du partage. Mais ce n’est ni   un effet de circonstance, encore moins de mode. Dans un article de presse,  Boris Cyrulnik évoque  la solitude et propose "L'entraide comme remède" (2)

"On ne peut pas vivre seul. Même les ermites vivent avec Dieu. En revanche, la solitude sensorielle, l'absence de présence physique et mentale à côté de soi, entraîne des altérations physiques, qui sont encore plus graves lorsque l'on se trouve dans une situation douloureuse.  On monte alors sur le tapis roulant du syndrome psychotraumatique : une prison de la mémoire. On se fait un récit intime de ce qui nous est arrivé - pourquoi j'ai fait ceci, j'aurais dû dire cela. On répète, on rumine toute la journée, et tout ce que l'on perçoit autour de soi évoque le malheur. Mais dès que l'on peut partager un soutien préverbal, on se soustrait à cette spirale." (2)

 

P-S: Je publie mon texte  - préparé depuis quelques jours- aujourd’hui en y ajoutant ces quelques mots :  Il y a des jours où l’on ne veut pas parler de soi, où l’on est mal – très mal- de  ce qui arrive dans le monde. Et cela prend une dimension particulière quand c’est le visage et le nom  d’une connaissance qui s’entend et  s’affiche dans tous les médias. Hier, il n’y avait qu’une seule chose à faire, prier et se taire.  

 

(1)Extrait de Anthem de Léonard Cohen
Traduction de Jean Guiloineau de  la chanson Anthem, dont vous trouverez l’intégralité  des paroles et  de la traduction sur le site officiel de Léonard Cohen
(2)  "L'entraide comme remède"par Boris Cyrulnik
 Dossier Rester zen  , L’EXPRESS N°3256 (semaine du 27 novembre au 3 décembre 2013), page 57

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