Le Blog de Louis-Paul

Ici, c’est la fin de terre, Finistère. Nous sommes à la pointe du Van.

Devant, quelques phares posés sur la mer et en cette fin d’une chaude journée d’été, la brume de l’autre pointe d’à côté, celle  Raz.

Ici, dans cette  nature préservée,  il est difficile de mettre des mots sur les  sentiments que l’on éprouve.  En face, derrière la chapelle,  l’océan ce géant maritime et  atlantique qui mène en d’autres terres, celles d’Amérique.

 C’était en juillet 2010,  juste après avoir choisi  une carte postale de Douarnenez, mon pays natal.  La carte partira vers ces Etats-Unis d’Amérique, en Iowa précisément.

Quelques mois plus tard, le 11 février 2011  à  0 heure 20  heure française, là-bas,  de l’autre côté de l’océan, dans les terres de son « beau pays »  (Le nom de l’État  Iowa vient d’un mot amérindien ), Joye lit un poème  sur ce blogue et écrit des mots très agréables sur son clavier. Elle ne sait pas qu’elle vient de déposer ici  le 8 000 ème commentaire.  Merci à elle et à travers ce billet, je vous  remercie, vous toutes et tous qui passez  et  déposez quelques mots. Merci aussi de vos avis (ressentis) sur ma précédente Note....inachevée . Belle fin de semaine.

LIEN: IOWAGIRL,   Le blogue de Joye. 

Finistère, juillet 2010, la pointe du Van et la chapelle St They

Photos Louis-Paul Fallot 

La crêperie mobile sur le port de Doëlan, juillet 2010

Photo Louis-Paul Fallot

Vous avez failli avoir en titre un jeu de mot facile,  la crêpe rit… Oui, je souris  (avant cela m’énervait, je progresse !) à cette mise en scène du marchandisage (merchandising  en anglais) vu dans ces temples de la consommation que sont les grandes ou moyennes surfaces.   

Dernier exemple ces derniers jours,  des poêles de toutes formes et de toutes matières  apparues en gondoles de  rayons ;  et crêpe par ci et crêpe par là, alors que l’on n’a pas encore digéré les incontournables galettes des rois du mois précédent !  Cette semaine, mercredi pour être précis, c’était donc   la Chandeleur…

Au soleil levant du jour de l'an

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Dés que l’on quitte le chemin,  que l’on regarde vers  en bas, elles forment comme un tapis décoré des herbes et des brindilles de cette nature aride,  parée de ses couleurs d’hiver.

Elles sont glissantes, luisantes, peintes, de toutes tailles; de tout les âges aussi,  traces  du temps et des millénaires. Le regard est attiré par  d’autres, blocs amenés ici par l’homme qui peint sur  la pierre.

Son art est primitif, dans le sens noble du terme, et nous avons de la chance: Il est venu nous rejoindre et nous raconte la genèse de cette œuvre;   vous pourrez la lire ICI  l’histoire  de ce  Jardin de pierres peintes suspendu aux lèvres de la Liberté et de la Tolérance.

Nous arpentons avec lui les  chemins de pierres et assistons,  ce premier jour de l’année à une exposition pas comme les autres.

Naitra de cette belle rencontre une nouvelle histoire partagée entre ces humains qui loin de l’agitation  des  réveillons, ont voulu célébrer avec poésie  l’aube du soleil levant.

J’espère que cette histoire vous a plu. Est-il besoin  d’écrire  que c’est aussi une histoire de Nouvelle vie ?  La Note clôt ce premier mois de 2011;  puissions-nous garder un peu de cette lumière toute cette année dans nos cœurs en vivant chaque jour nos moments présents.

 Photos Louis-Paul Fallot

1er janvier 2011-Col de Vence