Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05.07.2014

La poésie des chats

 
A l’entrée de la maison de Méailles,
j’assiste toujours avec étonnement à cet étrange ballet
de quelques pas entre "dehors et dedans".   


Les chats maison de Méailles-PhotosLP Fallot.jpg

Les chats à Méailles fin juin 2014
Photographie Louis-Paul Fallot, 

Les chats de Méailles qu’à chaque séjour je continue à photographier…J’en ai parlé dans un texte qui accompagne  une première série photographique publiée il  y a plusieurs années sur la Saison 2, un blogue  consacré à ce village de Haute-Provence. Mais cette Note se veut surtout  un  hommage à l’ouvrage de Willy Ronis que je viens (enfin) de m’offrir. Un  livre intimiste : Nous pénétrons avec les Chats de Willy Ronis dans son univers  familial ; nous revoyons avec émotion le décor baigné de lumières de la maison de Gordes, là même où  le photographe humaniste  pris l’un de ses plus célèbres clichés, le Nu Provencal.  C’est Colette Fellous qui signe la magnifique  préface de l’ouvrage où elle évoque les chats avant de nous parler de ceux photographiés par Willy Ronis : 

Oui, les chats restent là, tout près de nous, ils bougent lentement et veillent sur nous, même quand ils ont l’air de regarder ailleurs, loin, très loin. (…) On croirait qu’ils nous chuchotent de ne jamais oublier que la beauté est partout et qu’il faut simplement prendre le temps d’entrer en conversation avec elle. Ils savent transformer en poème le moindre décor, ils sont parfois eux-mêmes un bout de ce poème. (Extrait, page 6).

Le livre "Les Chats" de Willy Ronis avec la préface de Colette Fellous est édité chez  Flammarion.

Couv - les chats de willy ronis.JPG

 

La 4ème de couverture :

« Les chats de Willy sont magnifiques, venez les rencontrer, faites-les entrer à votre tour dans votre vie. On ne comprend même pas comment il a réussi à les saisir au vol, à traquer leur vérité intime, à les faire exister dans leur plus haute simplicité. Il faut être un immense artiste pour laisser ainsi parler les chats, sans les trahir, sans exagérer, sans faire joli. Avoir été juste là, toujours à la bonne place, avec le geste prompt, c'est sans doute son secret et son art. (...) Sur chaque photo, passe le grain de la vie, le souffle de l'air, l'odeur même des saisons, c'est incroyable. (...) Cette traversée d'un pan de la vie de Willy Ronis à travers le regard de ses chats est à la fois un pur moment de tendresse et une déclaration d'amour qu'il fait à la vie. » Colette Fellous

 

Commentaires

Ta photo de chats est remarquable. J'ai une bonne grosse chatte chartreux recueillie d'un élevage où elle était réformée. Je crois qu'elle passe chez moi une vieillesse heureuse mais je n'arrive pas à bien la photographier et pourtant elle a de bien beaux yeux d'or. Amitiés.

Écrit par : Ariaga | 05.07.2014

C'est toujours attendrissant à voir des photos de chats.

Écrit par : Solange | 07.07.2014

ils sont contents de te voir
bises bonne semaine

Écrit par : mamita | 09.07.2014

Le petit ballet d'entre dehors et dedans, est une demande polie d'autorisation d'entrer ou de sortir,
sans objection cela devient un aquiescement.
Le langage des chats est subtil. J'apprends à leur parler en les observant, il y a un matou à demi sauvage qui vient délicatement prendre son repas journalier, depuis que nous sommes là, il garde son indépendance, mais sait bien nous remercier, par certaines attitudes, en se couchant façon lapin quelques minute, sur le paillasson..... et puis au revoir.... Merci pour tes parutions. Robert.

Écrit par : Robert de Nice. | 11.07.2014

"l'étrange ballet entre dehors et dedans"... oui, la frontière entre l'état libre et l'espace domestiqué... Bises Louis-Paul

Écrit par : eva | 11.07.2014

Les commentaires sont fermés.