Le Blog de Louis-Paul

Il faut dire – égoïstement- que c’était bien agréable Car  la nature continue de souffrir et  sur les bords de la Cagne ,il faut organiser le sauvetage des poissons prisonniers dans de minuscules flaques d’eau. Peu de couleurs d’automne non plus sur la côte, pour trouver un peu de jaune, un peu de roux, il faut prendre les routes et chemins du moyen et haut pays.

C’était l’été indien et puis ce samedi matin: Fraîcheur soudaine, tourbillons de vent , vagues sur le littoral et la température qui chute d’un coup. Le lendemain, c’est sur un tapis de feuilles mortes que l’on marche, ces feuilles que l’on ne voyait pas mourir, notre  regard préférant les bleus de mer et du ciel. Et tout semble se précipiter, voilà que l’on parle des « petites vacances » de… la Toussaint et que  notre vue passe, dans les boutiques, des rayons des crèmes solaires encore présentes  vers ceux des rayons de chocolats de Noël ! Dans quelques jours, le passage à l’heure d’hiver mettra définitivement les « pendules à l’heure », et ici, sur la Côte d’Azur, on ne chantonnera plus le matin les paroles de Jo Dassin  « Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien. »

Depuis un bon moment, je désirais faire une Note sur l’actualité de ce lundi 22 octobre. Et au-delà,  parler un peu ici de ces hommes et femmes  qui sont morts pour notre liberté d’aujourd’hui. L’un d’eux est mon grand-père. J’ai différé cette note sans doute  par respect et  par pudeur  mais surtout pour la raison exprimée  par Marion, je la cite : « J’ai du mal à y discerner encore l'aspect pédagogique. Je vois toujours l'aspect émotion, mais dans ce contexte, j'ai du mal à voir l'aspect réflexion. Cette période de l'histoire est trop complexe pour se limiter à une lecture de l'émotion. » (C'est moi qui mets en gras) . Je mets ici un lien vers sa Note  et je poursuis ma réflexion personnelle. Je publierais plus tard.

"J’ai toujours pensé que si la photographie était difficile à réaliser au véritable  sens de ce  terme — c’est à dire si  la création d’une simple photographie  demandait autant de temps et d’effort qu’il en faut pour réaliser une bonne aquarelle ou une bonne gravure —  de très grands progrès pourraient alors être fait. La grande  facilité avec laquelle nous pouvons obtenir une image banale conduit souvent à une carence désastreuse dans le domaine de la création. N’oublions pas qu’une photographie traduit tout ce que nous savons y mettre et que personne n’a jamais atteint les possibilités maximales de cet art." ANSEL ADAMS 

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Ce jour là, au centre ville de  Cagnes sur Mer, les peintres, petits et grands,  travaillaient et exposaient sur la place De Gaulle. Une belle initiative de l’association « Expression Libre ». Trois photographes étaient là, admiratifs devant les peintres artistes. Et  au milieu des pinceaux, ils parlaient aussi photos. De belles rencontres autour de l'art et du partage.