Le Blog de Louis-Paul

La mer est sans routes, la mer est sans explications.

Alessandro Baricco

(Océan Mer)

 

 

 

 

 

 

Photographies Louis-Paul  Fallot

Port du Cros de Cagnes, février et mars 2010 

 

C'était ce samedi, une belle journée d'hiver. Avec cette petite tâche blanche et laiteuse dans le ciel d'azur.

Le ballet des rares nuages blancs continua toute la journée, phénomène pas si courant ici où souvent le ciel est uniformément bleu. Très joli.
Plus tard en soirée, ce fût un autre spectacle; celui de ces quelques minutes où les lumières du soleil déclinant viennent rougir les filaments des nuages poussés par le vent, en forme d'images changeantes et éphémères. Très beau.
 

Ciel du 9 février à Nice (Photos 1 et 2) et Cagnes sur Mer (3,4,5 et 6)
Photographies Louis-Paul Fallot

La nuit peut attendre

Le temps est incertain mais la pluie a cessé de tomber ; je sens que la lumière baisse ; je  laisse  en mode « veille » l’ordinateur pour ce que je pensais être quelques pas dans la ville ; des pas nécessaires à ce moment précis de jour diminuant. Guidé par quelques rayons d’un timide soleil perçant les lourds et noirs nuages, me voici finalement au bord de mer ; la mer cogne sur les rochers, la plage est déserte, je pose le sac à dos, sort l’appareil photo. Je reste un moment, le bruit des rouleaux de mer sur les galets, les dessins des va et vient de la vague sur la plage déserte, les mouvements du ciel changeant…Je me laisse envahir de cette poésie.  Je décide de ne pas attendre cette lueur rougeâtre  née des derniers rayons de soleil ;  je rentre par l’autre itinéraire, celui qui longe la rivière. Les ombres des arbres et des joncs se mirent dans l’eau où se mélangent les couleurs bleutées de l’eau et du ciel. Venant de la mer, le  couple d’oiseaux blancs remonte la  zone protégée ; il y aura aussi des aigrettes, pigeons, canards et mouettes…Arrêt près de la balustrade, dans la flaque et sur l’arbre, les feuilles d’automne portent les traces des orages récents.    Je croise les derniers promeneurs et les joggeurs, je n’ai pas vu le temps passé.  La nuit peut venir maintenant.
 

Texte et Photographie Louis-Paul Fallot, Cagnes sur Mer le 14 octobre 2014

Vous vous souvenez des photos de ma promenade sur les berges de la Cagne. C'était en octobre.

Difficile de la reconnaître ce dimanche de novembre. Personnellement je n’ai pas de souvenirs de l’avoir vu comme cela ; impressionnant. Très impressionnant!

Ces photos ont été prises dimanche après-midi, lors d’une accalmie.

Un dimanche d'automne pas comme les autres...

La Cagne, dimanche 6 novembre en milieu d'après-midi

 PhotosLP Fallot

 

 

 

Dans cette Note, je vais vous  présenter en quelques clichés commentés une journée au Haut de Cagnes de ces vacances d'avril.   

 

 

 

Ce jour du 23 avril, je remonterais vers la bourgade et je regarderais les lutrins des peintres avec des pensées particulières et affectueuses.

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Une journée au Haut de Cagnes

Trop de monde avant-hier  devant l’un de mes restos préférés !

 

 

 

 

 

 

La pizza, ce fût donc  hier,

partagée à deux avec une salade, (mesclun,  olives, cebettes, tomates)

Un délice de pâte fine sous un soleil voilé mais caressant..

 

 

 

 

 

 

Pas loin, chez Jacquie, il y a une belle expo.

Une femme du Nord est venu partager dans le Sud son art du « Faufil’Art »

 

 

 

 

A découvrir si vous passez du côté de Cagnes d’ici la mi-mai.  

 

 

 

 

Un peu plus loin, quelques touristes qui « montent » au château;

cette place, je ne la vois plus de la même façon depuis que je sais que Willy Ronis est venu ici, en 1948 !

Mais c’est une autre histoire qu’il faudra que je vous raconte.

 

 

 

 

 

Sur la place, les gamins qui d’amusent.

 

 

 

 

 

 

 

Tiens encore une voiture  rouge !

Je connais mieux que le capot vu la veille, 

la 4L fût ma première voiture (mais bleue). 

 

 

 

 

Le vert a bien poussé sur les arbres mais il fait encore un peu frais.

Les glycines explosent dans toute la région.

 

 

Photos de cette Note:

Haut de Cagnes

Avril 2010

Louis-Paul Fallot

 

 

 

Bref, c’est les vacances, encore pour quelques jours. 

Je classe bien quelques photos mais comme j’en prends d’autres chaque jour…

Allez, profiter de l’instant présent, voilà l’important.

 

 

 

Elle est annoncée sur la Côte d’Azur, alerte orange sur le sud-est !
Et à Cagnes, neigera, neigera pas… ? Le texte ci-dessous a déjà été publié sur ce blogue le 6 février 2009; les photos elles ont 25 ans. Ce sont des diapositives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La neige à Cagnes et mon 1er prix d'un concours photo

 

C’était au début janvier de l’année 1985. Une nuit de flocons si ma mémoire est bonne et au levé du jour, la ville sous un manteau blanc.

J’avais fait le tour de Cagnes, du centre ville au quartier de la gare et bien sûr m’était dirigé  vers le bord de mer. Toute une série de photos, diapositives ! A l’époque, il y avait ce temps entre le dépôt de la pellicule et la découverte des clichés. Un temps où se mêlait espoir et angoisse. Espoir d’une photo au-dessus du lot, de "La photo" dont on est fier, que l’on pourra agrandir, encadrer, montrer à ses amis. (Pas d’expos encore…) Angoisse d’une défaillance avec ses multiples causes possibles, erreur "technique" lors de la prise de vue, mauvaise mise en place de la pellicule,  voire perte en laboratoire…et j’en passe !

Elles étaient réussies et le photographe à qui je confiais mes développements en avait déjà repéré une. Nous bavardions souvent, je n’hésitais pas à lui demander conseil et il me pressa de participer au concours qu’organisait la ville sur le thème « Cagnes et la neige ». J’avoue que sans lui, je n’aurais peut-être pas osé. Le jury était composé de professionnels,  je ne serais pas le seul  à avoir fait de belles photos et je ne m’étais jamais prêté à  d’autres critiques que celle  de mon entourage!

Agrandissement donc et dépôt de mon dossier.

Le grand jour est enfin arrivé. La remise des prix a lieu dans l’endroit où sera organisé l’exposition, un ancien magasin  devenu le siège de l’Office du tourisme de Cagnes. Je me souviens de cet  escalier où  l’espace   semblait  se rétrécir au fil des étages que montaient les officiels, maire en tête  pour  découvrir  les clichés présentés par le souverain   jury ! De belles photos, des originales mais pas ma photo. Et l’escalier qui monte, monte et le cœur qui bat, fort ! ELLE est là, tout là-haut, c’est la dernière et je vois ou j’entends, je ne me rappelle plus:

"1er prix  et Prix de la technique".

Je n’avais jamais raconté cette histoire sauf à quelques amis.  

 

 

 

1er prix Cagnes et la neige

Photos Louis-Paul Fallot

  

Lundi,17 heures : les sirènes de police me sortent de ma torpeur de fin d’après-midi. Balcon, côté chambre, à droite, la voiture au girophare file à toute allure vers les hauts de Cagnes. A gauche, au bout de la rue, les « municipaux » filtrent les accès à la mairie. L’événement approche, son Altesse Sérénissime, le prince Albert II  arrive à Cagnes, sur les traces de ses aïeux.

Un peu d’histoire: Grimaldi, ce nom est étroitement associé à la ville de Cagnes. C’est en effet vers 1300 que fût édifié le château de Cagnes par un certain Rainier Grimaldi, Seigneur de Cagnes et Amiral de France. Surplombant toute la région, il servira durant deux siècles au guet et à la défense.
C'est le Baron Jean-Henri Grimaldi qui le transformera vers 1620 en une somptueuse demeure seigneuriale. Escalier monumental à double rampe, patio intérieur avec galeries à arcades, salles de réception, loggias à colonnes, balustrades et voûtes en trompe l’œil… témoignent de l’influence baroque de ce château aux airs de palais italien.

 A la révolution, le château est vendu au citoyen Gerbeaud puis racheté par le Dr Gerecke et son épouse qui entreprennent de le restaurer. La ville de Cagnes a acquis ce château en 1937 et  en fait un musée en 1946. Rénové, il abrite aujourd’hui : 
Le musée de l’olivier avec notamment la reconstitution d’un moulin à l’huile.
L’ancien boudoir de la Marquise de Grimaldi expose les 40 portraits de la collection personnelle de Susy Solidor, célèbre chanteuse de cabaret, peinte par Cocteau, Dufy, Tamara de Lempicka et d’autres tout autant illustres artistes.
Quatre salles accueillent les expositions d’art contemporain, Louis Cane jusqu’à l’automne.

Retour à dimanche.
La visite de ce château est aussi un régal pour les amoureux de la lumière. Et de l’intérieur et ses expos, on accède par un petit escalier droit à la tour et son panorama à180 degrés. Les marinas à droite, le cap Ferrat à gauche, tout l’arrière pays vençois si on se retourne. Le regard s‘arrête sur la ville de Cagnes et plonge dans la méditerranée, revient sur les vieilles demeures du bourg médiéval, repart vers Nice et les pistes de son aéroport. Mais c’est déjà l‘heure de la fermeture, on reviendra c’est sûr. Dehors, la ballade continue place du château, place Grimaldi, puis le plaisir de se laisser "perdre " dans les ruelles et redescendre vers le centre ville par la Traverse St Luce. Mais ce sera une autre note, voilà, je suis arrivé et il ne me reste plus qu’à brancher mon nouveau lecteur de cartes et "charger" une nouvelle moisson de photos.

Voir d’autres photos sur  Galerie LP et retrouvez Susy Solidor et les personnages célèbres du Haut de Cagnes sur le site de la Mairie de Cagnes. 

 Le vieux bourg de Cagnes, février 2012

Photo Louis-Paul Fallot

Duo de cagnes, au-delà d’un jeu de mots :

Chacun verra ses duos dans cette nouvelle vision de ma ville que je propose dans le superbe décor du restaurant galerie de Stéphane.

Cagnes, le Haut en Duo après Les Photos du Cros en 2007.

Cagnes et La promenade de Renoir en 2008.

Cagnes que l’on retrouve bien sûr dans mon livre De Mer à Monts.

Cagnes où me mènent depuis 30 ans mes promenades et que j’ai résumé par cette phrase :

J’aime ma ville, j’aime la photo.

Je vous présente en 2011 dans cette nouvelle exposition une vingtaine de photos du Haut de Cagnes.

Duo d’ombres et de lumière bien sûr.  Duo  d’un instant quand le regard  saisi une ambiance  puis que l’œil se pose  sur  ce  détail qui l’attire.

Duo de ces  rayons de soleil dans le vitrail d’une église et qui viennent en écho sur le mur d’une église rappeler ceux que dessine en bas  le soleil couchant  dans les eaux du port de pêche. Duo encore  entre les galets  omni présents  qui pavent les ruelles de la bourgade et   ceux  d’une fresque sur un mur dessinant un pointu.  La mer et les bateaux ne sont  jamais loin dans mes expositions, rappel inconscient de mes racines.

Cagnes est une grande ville et pourtant j’y retrouve mon attachement à  cette idée de village que j’aime tant.  Si la Bourgade est un lieu  de vie et  de rencontres,  elle permet aussi une méditation solitaire. Dualité qui n’étonnera pas ceux qui me connaissent.

Je voudrais terminer cette brève présentation en saluant mes amis artistes qui se retrouvent souvent au Haut de Cagnes. J’y ai tissé des liens d’amitié et de créativité.

 Avec Stéphane,   nous parlions régulièrement  d’une exposition de mes œuvres. Une envie de faire quelque chose ensemble.  L'idée a germé, doucement, le projet s'est précisé, a pris forme. Une thématique est née, sur laquelle j'ai  travaillé ces derniers mois. 

Ce sera  Duo de Cagnes et cela se passe Entre cour et jardin à partir de ce jour et jusqu’au 16 octobre.  Le vernissage de l’exposition aura lieu ce jeudi.

 Réalisation de l'affiche et de l'invitation: Lora Fallot

C’était l’édition 2009 de la Symphonie florale dans tout le  Haut de Cagnes durant le week-end pascal. Une belle réussite, bravo aux organisateurs et exposants.


Et les artistes étaient au rendez-vous à l’Atelier du Chat Rafi pour une « explosion végétale » très remarquée. L’exposition se poursuit jusqu’au 4 mai.