23.04.2006
Papa
Papa, je pense à toi.
Le lundi de Pâques, à Méailles Je suis allé dans le champ qui borde le cimetière. Cette herbe verte m’a rapproché de cette pelouse de Nantes où tes cendres sont déposées. Heureusement, les pensées n’ont que faire des distances.
Tu aurais aimé ce village de Haute Provence.
Ton nécessaire à dessin, tu aurais ramené des croquis et plus tard, ajouté quelques aquarelles à ta galerie. J'aurais pris ta peinture en "numérique" pour ton référencement , tu sais, c'est si pratique, et sans doute, toi aussi tu te serais mis à "l'informatique". Moi, tu vois, je continue de prendre des photos, comme tu le souhaitais dans ces quelques mots dédicacés au dos de ce tableau.
C'était juste avant que nous quitte, il y a quatre ans déjà.
Je t’aime Papa.
Voir quelques autres peintures de Paul Fallot
en "album photos"
Publié dans Art, Famille | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : papa, peinture, camurac | 07:45 | Facebook | Imprimer
Commentaires
C'est fabuleux que de pouvoir dire je t'aime à son père sans alcool, même si physiquement il n'est plus là.
Je fais la même chose avec le mien et pourtant, la vie avec lui n'a pas été rose, mais je l'aime là où qu'il soit.
bravo à toi mon ami pour ton cheminement que tu partage avec amour
Ton ami Dominique
Écrit par : dominique | 23.04.2006
Je ne connaissais pas cette peinture de papa et pour cause, un jour quand nous reviendrons, nous passerons chez toi !
le cimetière, c'était hier et ça parraît si loin...
toi tu penses à lui en prenant tes si belles photos, moi, c'est en faisant la cuisine et entre autre, les choux et les rochers qu'il réussisait si bien.
Il aurait aussi aimé les paysages magnifiques de la Réunion et nous aurait certainement fait de superbes aquarelles des petites cases de l'interrieur.
Bon je vais téléphoner à maman, d'habitude je suis avec elle au cimetière...
ta soeur si loin mais si proche
Joëlle
Écrit par : joelle | 23.04.2006
MERCI BEAUCOUP DE VOTRE TOUCHANT MESSAGE RECU CE DIMANCHE SOIR:
"Votre blog n’a pas fonctionné,
Voici le message que je vous ai envoyé suite à la lettre
Il y a des multitudes de mots retenus par la pudeur, le non dit, et qui sans qu'on le sache sont perdus dans l'abîme à jamais.
Et puis il y a le "je t'aime", qu'on ne dit jamais assez, et qui a l'amère saveur de ne plus être miroité par ceux qu'on a aimé et qui nous ont quittés.
Lorsque la mort est passée, il ne reste que notre mémoire pour pouvoir encore goûter au parfum de la tendresse de nos chers aimés.
Il n'y a pas de mort tant qu'il y a la pensée et votre père chemine à vos côtés.
A très bientôt"
Écrit par : LP | 24.04.2006
Très émouvante cette note.
pourquoi a -t-on tant de mal a dire à haute voix je t'aime à nos proches ?
On dirait que ces trois petits mots vont nous écorcher les lèvres en s'échappant.
Moi qui aurait la chance de pouvoir encore les prononcer, j'hésite, car je ne sais pas comment ils seraient reçus ou perçus, et secretement je m'en fais le reproche.
bises
Écrit par : framboise | 02.05.2006
Mais tu es donc par là Framboise ? Je viens de te signaler l'existence du blog de Louis-Paul et je m'apperçois à la lecture de ce commentaire que tu connais déjà !
Finalement on se connait tous sur la blogosphère.
Louis-Paul : Belle note émouvante pour ton papa, c'est vrai que l'on est "idiot" par notre pudeur de ne pas dire "je t'aime" tant qu'il est encore temps. Le temps passe si vite !....
Écrit par : Pénélope | 08.05.2006
qu'il soit encore là ou plus là dire je t'aime d'une façon sincère touche tjrs celui qui est encore là ou plus là mais qui vit dans ton coeur, belle hommage à ton père....
Écrit par : bonaventure | 10.05.2006
et de plus il faisait des aquarelles....(as-tu bien visiter mon 1er blog ?......
Écrit par : bonaventure | 11.05.2006
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