10.01.2011
Le chanteur des BO de mon enfance
Toute la journée, j’ai fredonné « Si toi aussi tu m’abandonnes » !
J’ai appris sa mort en écoutant la radio et John William était paraît-il oublié depuis longtemps. Pas une ligne dans la presse écrite du jour, annonce le journaliste de France Inter ! Alors oublié John William ? Pas de ceux en tout cas et dont je fais partie qui ont « baigné » dans les 45 tours, les séries télés et les bandes originales de films (BO) du chanteur franco-ivoirien. Allez, juste quelques titres parmi tant d’autres: Docteur Jivago (La chanson de Lara), Le train sifflera trois fois (Si toi aussi tu m’abandonnes), Il était une fois la révolution et que je n’oublie surtout pas …un des héros de mon adolescence, Thierry la Fronde !
En 1952 (Sourire, une grande année) il reçut le Grand prix d'interprétation à Deauville, avec la chanson Je suis un nègre. Belle revanche pour celui qui avait connu les souffrances de la déportation de mars 1944 à mai 1945 au camp de Neuengamme en Allemagne. "La découverte qui devait changer toute ma vie, je la fis un soir dans l'obscurité d'un cachot. Alors que nous étions en plein spleen, l'un de nous proposa que chacun chante une chanson pour rompre le silence", a-t-il raconté bien plus tard. Tous lui prédisent alors une carrière de chanteur. Sorti de l'enfer des camps, il prend des cours de chant et débute dans les cinémas et cabarets. (Source AFP).
John William de son vrai nom Ernest Armand Huss avait effectué en 2005 une tournée d'adieu en Martinique. Il s’est éteint samedi soir à Antibes à l'âge de 88 ans, a annoncé dimanche sa fille Maya. Allez, magnéto hommage :
Publié dans Chansons qui m'inspirent, Vu, lu, entendu dans les médias | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : john william, chanteur, cinéma, enfance | 21:01 | Facebook |
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