Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16.03.2011

Pudeur

 

Il y a différentes manières de réagir face à une actualité et aussi des comportements différents; ici devant son aspect tragique.

Ainsi du débat sur le nucléaire en France où certains se sont empressés de remettre slogans et manifestations au gout du jour et de la rue. Cela m’a parut quelque peu égoïstement hexagonal  devant les évènements tragiques que vivent les habitants du Japon  et qui appelle – de mon point de vue - dans l’immédiat plus à la compassion et à la solidarité.  Et l’on  sait pertinemment  bien que ce débat fait partie des choix de société pour lesquels il existe dans notre pays des moments  pour en décider. De ces choix qui engagent notre avenir et celle des générations à venir; ce sont   les échéances électorales et en tout  premier lieu celle  du Président de la république.

Cela n’empêche nullement d’évoquer ce sujet, je l’ai moi-même fait  sur Terra Philia (*) mais faisons- le de grâce  sans esprit partisan ou de récupération. Et avec un minimum de pudeur devant ce que vivent au quotidien celles et ceux frappés par la mort, la disparition des proches,  l’angoisse et la peur des heures et jours à venir. Il convient d’ailleurs de saluer la tonalité de l’expression de nos parlementaires qui ont su cette semaine faire preuve (pour une fois !) de modération dans leur propos. Et adopter une attitude responsable  que l’on aimerait voir plus souvent régner dans l’hémicycle.

Mais cette pudeur face à de tels évènements ne doit pas effacer notre exigence d’information.  J’ai lu  que la communication n’est pas le fort des dirigeants japonais. J’ai vu aussi l’effort fait par les représentants de notre gouvernement à parler et expliquer ces évènements. Cela aussi, il faut le saluer.

Pudeur encore et enfin devant ces photos que l’on peut voir un peu partout. Certaines m’ont marqué plus que d’autres comme celle de ce village de pêcheurs  dévasté et  où il y aurait 10 000 disparus sur une population de 17 000 habitants. Tout le monde peut voir ces clichés, je résisterais à cette envie qui serait primaire d’en publier un ici en illustration de ce billet. Ni lien ni image donc ; juste quelques réflexions partagées.

 

 (*) De l'Energie sur cette Terre publié sur Terra Philia