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22.11.2012

L'implosion

 

Panneau-PhotosLP Fallot.jpg

Un panneau d'affichage à Paris - Photo Louis-Paul Fallot, 2012

 

Je ne parle ici que  rarement de politique. Ce n’est pas la raison d’être première de ce blogue.

Mais je m’y intéresse comme chacun et d’ailleurs, j’aime à rappeler qu’à l’origine le mot politique a pour sens   qui se rapporte à la cité, ( polis en grec) . "La cité est l'ensemble des citoyens organisés suivant des lois. Cette organisation est un politeion, mot que l'on peut traduire par constitution. Selon Aristote, c'est l'appartenance à cette constitution, largement indépendante des conditions matérielles, qui fait le citoyen et fait naître en l'individu le sentiment de participer à un groupe collectivement administré. " (Source Wikipédia)

 J’appréciai donc de  participer  et contribuer à des débats d’idées, d’échanges et de partages sur Terra Philia, blogue ayant cessé ses publications mais toujours en ligne.

Je me suis souvenu en suivant l’actualité de ces jours d’un billet que j'avais écrit et  dont le titre était Enfin, l’implosion politique ?

Quelques extraits:

 (...) Ce qui est vraiment nouveau ou plus exactement qui apparait au grand jour, c’est l’obsolescence du système issu de notre 5ème république, son inéquation avec la société d’aujourd’hui, celle du 21ème siècle. C’est l’impossibilité pour le citoyen électeur de s’y retrouver dans ces partis « traditionnels » qui disparaissent sous les « personnalités » .
Où dans un même mouvement se côtoient des hommes et femmes se voulant toutes et tous leader mais ne partageant pas grand-chose d’idées et valeurs communes.
Il est loin le temps des grands hommes qui sont devenus hommes d’Etat parce qu’avant, ils avaient été de grands hommes politique qui savaient rassembler, fédérer. Autour d'idées et d'un projet. 

(...) Aujourd’hui en effet, on trouve les idées les plus conservatrices et celles les plus progressistes dans un même parti. Les femmes et les hommes qui les portent se côtoient de plus en plus difficilement. Le citoyen électeur est perdu, il délaisse son bureau de vote.

Je terminais ce billet en évoquant l’éditorial d’un chroniqueur de radio :  

(…) comme le dit l’éditorialiste de France Inter, l’épisode que nous venons de vivre montre que, malgré les pesanteurs institutionnelles, tout est là pour un « Big One » en 2012.
 

Une de Libé.jpg

 

C’était…le jeudi 24 mars 2011 à l’issue du premier tour des élections cantonales en France ; quelques jours plus tard, le 9 avril, le quotidien Libération faisait la  Une que je reproduis ci-contre.

En commentaire, j’avais écrit que ce serait un « best » !

Commentaires

C'est amusant de constater que la réflexion (politique )devient sagesse avec l'expérience et la maturité . C'est d'ailleurs flagrant chez les "prime-retraités"...
Néanmoins, quand on voit la "petitesse" des princes qui nous gouvernent (tant par la taille que par le comportement); on se dit qu'on est mal barrés (cf. Le Vendée Globe).Mon 'âge devenant également bientôt canonique, je pourrais probablement briguer en poste au Sénat...mais j'ai eu la chance d'avoir comme toi (en ces temps immémoriaux où les femmes nous adulaient); un superbe coffret des vinyles de Brassens et même si c'est utopique, je me range à ses côtés et tout seul ( en chœur ) je crie :
Mort aux vaches !
Mort aux lois !
Vive l'anarchie !

Écrit par : Thierry | 22.11.2012

Tu aurais pu aussi citer "Mourrons pour des idées mais de mort lente..."

Écrit par : Le prime retraité | 23.11.2012

Christina a toujours su rassembler et ceux qui disent que les blogs ce n'est que du virtuel se trompent puisqu'une fois de plus en voici la preuve...

Comme toi, comme Thierry qui te laisse un commentaire, je suis un début de vieux crouton qui en son temps a été objecteur de conscience, qui me suis battu dans une gauche militante qui avait comme seul objectif utopique de pacifier la terre, je me suis battu aussi contre le régime communiste et j'ai applaudi à la chute du mur de Berlin, mais cette chute a également été la chute des mythes politiques, des utopies politiques. Le monde en manque aujourd'hui cruellement et ce n'est pas la capitalisme ou l'intégrisme qui viendront mobiliser le peuple européen... et je m'associe avec joie au choeur formé ici déjà par Brssens et Thierry !

Écrit par : jacques robert | 23.11.2012

Merci Jacques de ce mot déposé, et je me retrouve bien dans ce que tu écris.

Écrit par : Louis-Paul | 23.11.2012

J'aime Brassens et l'Anarchie mais j'ai encore envie de croire à l'Utopie...

Écrit par : noelle | 23.11.2012

Moi aussi Noëlle, lucidité et utopie j'essaye de concilier les deux.
J'aime bien la phrase d'Attali en l'an 2000 dans le Magazine littéraire, un dossier consacré à l'utopie:
" Même si les utopies sont aujourd’hui discréditées par l’usage qu’on en a fait au XXe siècle, l’utopie demeure toujours comme rêve d’une société idéale. Et heureusement, car c’est le moteur de l’action. "

Écrit par : Louis-Paul | 23.11.2012

Le rêve d'une société idéale sera toujours un combat !

Bises Louis-Paul

Écrit par : noelle | 23.11.2012

Bien vu...

Écrit par : Dominique | 23.11.2012

Les commentaires sont fermés.