16.08.2012
Au pied du Roc Castel
Aux portes du Larzac, à 752 m d’altitude et juste avant le viaduc de Millau, halte dans le village Le Caylar. Nous délaissons l’immense aire d’autoroute voisine pour un pique-nique au pied du Roc Castel, un site habité dès le néolithique.
Dès l’âge de la pierre...
Dès l’âge de la pierre, l'Homme s’est réfugié dans le site défensif du Roc Castel, pourvu d’une source et d’abris sous roches. Romains et Wisigoths, seigneurs et évêques s’y sont succédé, fortifiant le sommet. Après les guerres de religion, Richelieu fit raser le château. Avec la paix revenue, le village qui s’abritait à ses pieds s’installe le long de la voie royale n° 9, importante artère de communication, qui compte de nombreux relais et affenages.
(Source hauts-cantons.com/caylar)
La sculpture de Michel Chevray - artiste d’origine bretonne vivant dans l’Héraut– est étonnante.
Dans les années 1980, l’orme de la place centrale fût comme la plupart des ormes de France , atteint par la graphiose.
Bientôt ce ne fût plus qu’un arbre mort, triste et laide carcasse condamnée à être arraché. Jusqu’au jour de 1987 où la magie d’un sculpteur lui a redonné une seconde vie.
« Face à l'arbre mort, l'esprit de l'homme ne prend pas le pouvoir. On ne lui impose pas notre point de vue. Il faut rester silencieux. C'est là que tout se passe. On peut alors l'approcher, lui enlever l'écorce. » (Michel Chevray cité dans l'article de La Dépêche L'homme qui sculpte les arbres).
Série Carnet de voyage été 2012
PhotosLP Fallot, Le Caylar
Publié dans Art, Voyage | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : carnet de voyage été 2012, le caylar, arbre, michel chevray, art, sculpture | 07:44 | Facebook |
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