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27.10.2012

Un blogue comme un village

 

 

Méailles-Photo Louis-Paul  Fallot.jpg

Méailles, Alpes de Haute-Provence, 2012 - Photo Louis-Paul Fallot

 

C’est Patriarch, qui a déposé le 10 000ème commentaire sur ce blogue le 20 octobre et sur ma note qui évoquait cette « atmosphère » particulière » que je retrouvais en me promenant   le long du Canal St Martin.  C’est un habitué  « des lieux »  et c’est  réciproque, c’est toujours avec un grand plaisir que je  lis ses billets sur son blogue « De l’aurore au crépuscule ».

A travers lui, je veux aussi remercier tous les visiteurs de ce blogue qui s’arrêtent un instant pour déposer ici quelques mots.

Cette semaine, je me suis rendu compte que même en publiant une Note quotidienne, je n’arriverais jamais à évoquer tous les sujets qui me traversent l’esprit et, finalement c’est bien ainsi. Car je les retrouve souvent sur d’autres blogues et à chaque fois que je le désire, je peux y déposer quelques mots. C’est cela qui  différencie  les blogues des autres sites Internet et c’est aussi pour cela que je continue ce « Carnet ».   Vous avez dit Partage! Comme dans un village où il est bon d’échanger quelques mots sur la place ou sur le pas d’une porte.  

Allez bonne fin de semaine, et un petit cadeau pour  Walter et vous tous.

 

21.10.2012

Au pays du Blog à Cergyrama

 

Marches du clocher de Batz sur Mer-PhotosLP Fallot.JPG

Le dimanche, Martine qui anime –avec beaucoup de brio et d’énergie-  le Blog citoyen CERGYRAMA,  invite ses lecteurs à  quitter Cergy et ses environs pour partir à la découverte de la France.  

C’est l’une de mes plus anciennes rencontres du « pays du Blog » et je suis heureux d’avoir participé à la publication de ce jour. Allez courage, nous vous invitons à monter 184 marches pour accéder à 70 mètres au dessus du niveau de la mer à un très beau panorama.  Cliquez sur la photo !

 

19.10.2012

Les jumelles

C’est un exercice ludique que j’ai découvert en rendant visite à mon amie Françoise (J’ai envie d’en parler). L’idée de départ en revient à The Bluebird (The night owl ). Il s’agit de choisir une œuvre d(Edward Hooper et, partant, de la coller sur votre blogue et de raconter l'histoire qu'elle vous évoque. Vous trouverezICI les liens vers les textes déjà publiés. 

 

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Chop Suey, Edward Hopper - 1929, huile sur toile 81,3 x 96,5 -Collection de Barney A.Ebswoth
 

 

 

Les jumelles 

Une fiction à partir d’un tableau d’Edward Hopper

 

Cela fait combien d’années qu’elles ne s’étaient plus vues? Elles se retrouvent un mois jour pour jour après chacune avoir fêté leur anniversaire. 30 bougies,  soufflées pour l’une à Paris,  à New-York pour l’autre.

La dernière fois, elles avaient 5 ans, c’était juste après l’accident. Leurs parents venaient de disparaître dans l’accident d’avion ; le vol AF 2024 s’était terminé brusquement quelque part dans les profondeurs de la Méditerranée ; il n’y avait eu aucun survivant. L’une avait été placée chez son parrain qui était aussi le frère de leur Papa. L’autre chez un couple ami de la famille qui avait obtenu l’adoption. Puis la vie avait fait le reste, les départs, les éloignements dus aux carrières professionnels des tuteurs,  bref des histoires de grands et finalement deux enfances de "filles uniques".

En ce début octobre,  l’une – celle résidant à New-York- appris le décès de son père adoptif avec qui elle entretenait encore quelques relations essentiellement par courriels, parfois un coup de fil aux moments des fêtes de fin d’année ; des relations respectueuses sans plus.

Elle décida de rester quelques jours dans la capitale française et un  après-midi dans un square, tout lui revint : les premiers pas, les jeux de balançoires, et les deux imperméables à pois, rouges pour l’un, vert pour l’autre.  C’était leur "truc" aux parents, les mêmes habits mais toujours de couleurs ou motifs différents. Oui, c’était bien là, elle reconnaissait si bien la mare aux canards et le kiosque à musique.

Elle entreprit le jour même des recherches et ce ne fût pas difficile, "l’autre" était restée dans le même quartier et y vivait toujours !

Rendez-vous fût    pris  près du Grand Palais où la parisienne travaille au sein de l’équipe en charge de préparer le grand évènement de la rentrée, l’exposition consacrée au peintre Edward Hopper. Elles sont assises face à  face devant leur tasse de thé dans ce bar asiatique;  une autre histoire va commencer faite d’histoires à se raconter.

Elles  ont le même chapeau cloche, de couleurs différentes.