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29.01.2014

Protest song (hommage à Pete Seeger)

 

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Pete Seeger et Bruce Springsteen à Washington lors du concert donné
pour la cérémonie d'inauguration de Barack Obama, le 18 janvier 2009
  Photo Justin Sullivan. AFP – (Source Libération.fr)

  

Le vieux monsieur a posé son bango mais ses chansons résonneront encore et encore, portées par les voix de tous ces chanteurs et chanteuses que  j’ai tant aimé, que j’aime tant encore aujourd’hui…Des voix comme des mélodies, des voix comme des cris :  les voix de celles et ceux qui n’ont pas souvent droit de paroles et  des paroles qui racontent le monde. Le vrai monde, celui des soi disant minorités, le monde du travail, le monde de l’espoir.

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11.09.2013

Nous irons un jour à Valparaiso...(Pour ne pas oublier le 11 septembre 1973)

Il y a quarante ans, le 11 septembre 1973…

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Vous pourrez lire  sur le site d'Annie Nobel comment et grâce à quels soutiens ce 45 tours pu sortir.

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27.06.2013

Nous continuerons à chanter Asimbonanga






Cette année-là…1988. Un chanteur sud-africain devient une star en France et l'une de ses chansons devient un énorme succès. Ma fille qui marche à peine danse déjà au rytme d’Asimbonanga…

 

 « Enregistrée en 1986 en Afrique du Sud, l'année où Johnny Clegg donne son premier concert en France au festival Musiques métisses d'Angoulême, cette chanson est un acte ouvertement militant. La première dans l'histoire de la musique où le nom de Mandela est évoqué. Lors de sa sortie en Afrique du Sud, elle se voit immédiatement interdite sur les antennes. Dans les clubs, les salles où elle est interprétée à Johannesburg, certains quittent la salle, d'autres acquiescent en levant le poing, se souvient Christian Mousset, directeur de Musiques métisses, festival qui depuis sa création s'est s'inscrit comme l'un des fers de lance de la lutte anti-apartheid en France.

Condamné à la prison à vie en 1964 pour son opposition frontale à la ségrégation raciale institutionnalisée par le gouvernement sud-africain, Nelson Mandela est censé ne plus exister. Son nom même doit être oublié. "Nous ne l'avons pas vu" (traduction littérale d’Asimbonanga), dit le refrain en zoulou, dont l'un des couplets (écrits, eux, en anglais) cite Steve Biko, Victoria Mxgengen, Neil Aggett, des militants de la lutte anti-apartheid assassinés.

"Il y avait plein de gens de la génération de Johnny Clegg qui savaient que Mandela existait, mais sans l'avoir jamais vu , raconte un proche du chanteur. La seule idée que l'on avait de lui, c'était l'île de Robben Island, à Cape Town, où il se trouvait enfermé." Dans Asimbonanga , Johnny Clegg reprend une phrase tirée d'une oeuvre de John Donne, poète et prédicateur anglais (1573-1631). "We are all islands" (nous sommes tous des îles), tous unis, car liés les uns aux autres par une même eau. Une mer que l'on va traverser un jour pour se retrouver, prédit le chanteur qui rêve d'un silence enfin brisé ("Broken silence is what I dream"). 

(Lire la totalité de l'article dans lemonde.fr/culture du 9 août 2005:  
Asimbonanga par Patrick Labesse)


"Madiba"  qui a passé 27 années de sa vie en prison est devenu en 1994 président de la République d’Afrique du Sud.  La vidéo elle - Johnny Clegg with Nelson Mandela - date de 1999. Et nous, nous continuerons à chanter Asimbonanga.