11.04.2007
Si j'étais Président...
Un petit garçon blond au regard un peu triste
Il attendait de moi une phrase magique
Je lui dis simplement : Si j'étais Président
Si j'étais Président de la République
Jamais plus un enfant n'aurait de pensée triste
Je nommerais bien sur Mickey premier ministre
De mon gouvernement, si j'étais président
Simplet à la culture me semble une évidence
Tintin à la police et Picsou aux finances
Zorro à la justice et Minnie à la danse
Est c'que tu serais content si j'étais président ?
Tarzan serait ministre de l'écologie
Bécassine au commerce, Maya à l'industrie,
Je déclarerais publiques toutes les pâtisseries
Opposition néant, si j'étais Président
J'écrirais mes discours en vers et en musique
Et les jours de conseil on irait en pique-nique
On f'rait des trucs marrants si j'étais Président
Je recevrais la nuit le corps diplomatique
Dans une super disco à l'ambiance atomique
On se ferait la guerre à grands coups de rythmique
Rien ne serait comme avant, si j'étais président
Au bord des fontaines coulerait de l'orangeade
Coluche notre ministre de la rigolade
Imposerait des manèges sur toutes les esplanades
On s'éclaterait vraiment, si j'étais président !
Pour nous, tes p'tits copains, ça s'rait super pratique
On pourrait rigoler et chahuter sans risques
On serait bien contents si t'étais Président
Je s'rais jamais Président de la République
Vous les petits malins vous êtes bien sympathiques
Mais ne comptez pas sur moi pour faire de la politique
Pas besoin d'être Président, pour aimer les enfants.
Paroles et Musique: Pierre Delanoé, Gérard Lenorman,1980
PS: J'apprends que je fais partie d'une nouvelle sorte de français :
LES INDECIS
Une épidémie, un mal contagieux...
C'est grave docteur?
En tout cas, me voilà de nouveau catalogué, nommé, courtisé.
Pourtant, je vais voter.
Parce que le droit de vote est un acquis de notre démocratie. J’ai toujours voté !Pour quoi ?
Pour l’espoir de quelques beaux actes de courage et il y en a eu par le passé comme la loi sur l’avortement, l’abolition de la peine de mort… Pour l’espoir d’une vie meilleure pour tous les gens qui souffrent de pas un rond, de pas de logement, de pas de travail, de pas de soins… Pour y croire un peu encore même si cette campagne zappe les vrais débat et me paraît bien pauvre, et rester dans le paraître.Alors pour qui ?
Dans ma note sur L’Elysée, ils étaient 41, il en est resté douze !
J'ai posé la soustraction, et je vous donne le résultat :
12-10 = 2
Et j'ai beau compter et recompter, je n'ai pas fait d'erreur.
J'ai donc encore quelques jours pour faire une autre opération, et moi qui n'aime pas les maths!
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16.02.2007
En attendant Thalassa
Le vendredi
Semaine finie
Allumer la 3
C’est Thalassa
Ce soir ce sera Groix
Pour patienter, Gilles Servat.
Et ne pas manquer d’aller « jeter » un œil chez Ty dub’s:
J’aime le site et très belles photos.
L'île de Groix Gilles Servat
De quelle source lui vient son nom
Est-ce de fée ou de sorcière
Ou de quelque noir enfer
Comme la boue de ses sillons
On dit que l'on y voit sa joie
On dit que l'on y voit sa croix
Je parle de l'île de Groix
Malheur à celui qui débarque
Il n'aimera pas ses hivers
Il trouvera ses quais déserts
Car le flot, seul, mène les barques
Mais essayez de foutre le camp
Elle vous aura aux sentiments
Comme femme retient l'amant
L'hiver la tient emprisonnée
Pour mieux l'accoucher au printemps
Premier soleil sur les buissons
Il n'y aura plus de gelée
L'eau de ses ports est froide encore
Mais fleurissent les boutons d'or
Et le goéland a pris l'essor
Si à travers mes yeux mi-clos
Il me plaît à revoir juillet
Je sens l'odeur du goudron frais
Qu'on passe aux quilles des bateaux
L'amante des sournois ruisseaux
Lutte avec l'eau d'un des sureaux
De la vapeur tremble sur l'eau
Les vieux parlent du temps passé
A Loc-Maria et Port-Tudy
Si vous n'comprenez pas, tant pis
Moitié français, breton moitié
On dit que l'on y voit sa joie
On dit que l'on y voit sa croix
Je parle de l'île de Groix
Extait de :
http://fr.lyrics-copy.com/gilles-servat/lile-de-groix.htm
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28.09.2006
Avion
Comme un avion sans aile,
j'ai chanté toute la nuit,
j'ai chanté pour celle,
qui m'a pas cru toute la nuit
Même si j'peux pas m'envoler,
j'irai jusqu'au bout,
oh oui, je veux jouer
même sans les atouts.
Tu fais semblant de regarder ailleurs,
tu dis même que j'te fais peur,
pourtant tu sais j'tiens plus d'bout,
aussi crevé qu'un danseur.
Oh, il fait lourd, grande, grande nuit blanche
grande grande nuit d'orage,
le tonnerre gronde
mais y a pas d'éclair
Ecoute la voix du vent
qui glisse, glisse sous la porte,
écoute on va changer de lit, changer d'amour
changer de vie, changer de jour
Et même, même si tu fais plus rien,
tu vois moi j'aboierai encore...
mais tu t'endors sous mon piano,
quand je joue faux
Oh libellule,
toi, t'as les ailes fragiles,
moi, moi j'ai les ailes fragiles,
moi, moi j'ai la carlingue froissée
mais j'ai chanté toute la nuit.
Comme un avion sans aile, Charlélie Couture(*)
Le temps d'un aller retour
Le temps d'une chanson
Le temps d'une photo... A bientôt
de pouvoir admirer
une de ces expos il y a quelques années,
du côté de Saint Paul de Vence.
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