16.03.2010
Rêver avec le poète
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
Dans quelques jours, il disparaitra.
Les tâches jaunes feront place à d’autres couleurs, d’autres fleurs…
Le printemps revient quand le poète s’en va.
« Au printemps de quoi rêvais-tu ? »
LIEN: Discographie de Jean Ferrat sur deezer.com
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14.03.2010
Maria par Ferrat
Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c'était bien la même chair
Et c'était bien le même sang
Ils grandirent sur cette terre
Près de la Méditerranée
Ils grandirent dans la lumière
Entre l'olive et l'oranger
C'est presqu'au jour de leurs vingt ans
Qu'éclata la guerre civile
On vit l'Espagne rouge de sang
Crier dans un monde immobile
Les deux garçons de Maria
N'étaient pas dans le même camp
N'étaient pas du même combat
L'un était rouge et l'autre blanc
Qui des deux tira le premier
Le jour où les fusils parlèrent
Et lequel des deux s'est tué
Sur le corps tout chaud de son frère
On ne sait pas, tout ce qu'on sait
C'est qu'on les retrouva ensemble
Le blanc et le rouge mêlés
A même les pierres et la cendre
Si vous lui parlez de la guerre
Si vous lui dites liberté
Elle vous montrera la pierre
Où ses enfants sont enterrés
Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c'était bien la même chair
Et c'était bien le même sang
Paroles de Jean-Claude Massoulier,
musique et chant
Jean Ferrat
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28.10.2009
La mémoire du coeur
Certains disent Dieu, je dis "l'âme"
Je dis l'homme, je dis femme
C'est la clé, le sésame
Anima*
Les collines en fleurs, les rivières,
Les couleurs de la terre
Les simples bonheurs de naguère
De l'autre côté des heures à l'envers
Des douceurs éphémères
Rien ne meurt, rien ne se perd
Là, dans la mémoire du cœur
Les yeux fermés, tout s'éclaire
Les galaxies intérieures
On porte en soi l'univers... l'univers
Anima... Anima...
Emmène-moi, dans ton ailleurs de lumière
Anima...
Enivre-moi d'infini et de mystère... de mystère
Certains disent Dieu, je dis "l'âme"
Je dis l'homme, je dis femme
C'est la clé, le sésame
Rêves et souvenirs s'entrelacent
Dans le temps, dans l'espace
Comme pour retenir ce qui passe
Un amour naît d'une étoile
Pour se graver dans la pierre
Ainsi d'escale en escale
C'est la vie qui suit sa filière... sa filière
Anima... Anima
Emmène-moi dans ton ailleurs de lumière
Anima...
Enivre-moi d'infini et de mystère... de mystère.
Les collines en fleurs, les rivières,
Les couleurs de la terre
Les simples bonheurs de naguère
Rien ne se perd.
*Anima - Salvatore Adamo, disque « Regards »
(Première diffusion le 14 septembre 2006 sur ce Blog)
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