Le Blog de Louis-Paul

En mai fait ce qu’il te plaît…

Pas toujours, et nous avons renoncé en ce joli moi  à nos séjours méaillais pour cause d’une météo plus qu’incertaine.

Je vais vous  raconter  une histoire de photos et vous présenter l’une d’entre elles,  prise en avril de cette année.  

Oui, une seule mais qui marque l’aboutissement d’un long travail.

Cela se passe à Méailles:

Depuis des années, dés leur retour, martinets et hirondelles sont nos compagnons de réveil.

Aux premiers rayons de soleil  qui inondent de lumière  les murs des maisons du village, elles sont là, volent entre ciel et nids  et  se posent  sur les fils. Elles se parlent  pour ne pas dire elles chantent et nous enchantent.

Les  demoiselles   m’ont inspiré un poème en  juillet 2006, mais aujourd’hui c’est de photographie qu’il s’agit. Une autre poétique, d’écriture en lumière.  

Une fois le café passé  et les volets ouverts, sur le balcon de la chambre,  je les observe, les écoute et bien sûr les prend souvent  en  photos.

L’une d’elle s’était même invitée un 14 juillet dans la maisonnée. C’est une  histoire que je raconterais peut-être sur  la Saison 2 de  Méailles et ses environs.

Combien de clichés ai-je pu prendre ? A chaque séjour, j’essaye de progresser, de moins me presser, d’observer avant de déclencher, de ne pas négliger la technique.

Et cette année en avril…

Je ne sais si cette photo vous plaira mais  j’ai su de suite en glissant la carte mémoire dans mon ordinateur que j’aimais cette photo.  Un moment rare, le photographe est exigeant, pas toujours content, et les vrais coup de cœur sont rares. Quand ils arrivent, c’est un vrai bonheur. Ce jour là, je l’ai partagé à deux, puis au retour avec des proches en version papier.

Je vous l’offre aujourd’hui sur votre écran  avec un autre plaisir réalisé  le même jour  avec mon téléphone portable : la bande son. Belle fin de semaine.

Kenzo Tange