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24.03.2017

Dans la salle d’attente


se préparer égoïstement au pire et aider altruistiquement au meilleur

 

Peinture vitrée_Photo LP Fallot.jpg



Il y a toujours une ancienne revue pour vous faire patienter dans une salle d’attente; celle-là n’avait même plus sa couverture mais mon regard fut attiré sur une  page ouverte par un titre et la signature m’engagea à lire ce billet daté de décembre de l’an passé !
Des prévisions devenues bien actuelles quelques mois plus tard mais au-delà de l’analyse géo-politique du monde développée par son auteur (1) , la fin - recopiée ci-dessous -m’interpella et je lui trouvais aussi un aspect pouvant très bien s’appliquer à nos vies personnelles.
Sans doute l’effet salle d’attente…


"(…) il faut tirer trois leçons pour l’année qui vient :


1. Se préparer à vivre de grandes surprises. Pour cela, il est important de ne pas penser qu’un résultat, quel qu’il soit, soit acquis d’avance à la cause de la liberté et de la raison. (…)


2. Se préparer à de grandes batailles, pour que nous ne soyons pas, même infinitésimalement, responsables du pire. Et donc, sans cesse, expliquer que notre avenir est mieux assuré si nous agissons, si nous ne nous résignons pas, si nous ne perdons jamais courage face à l’adversité.


3. Se préparer à être altruiste, pour que chacun puisse créer l’environnement le plus bienveillant possible autour de lui, car c’est de la solidarité et de l’empathie que dépendrons l’efficacité de la résilience et de la résistance." (2)

 

(1)J’ai retrouvé la version Web de cet article que vous pourrez lire dans son intégralité sur : « Blog - Conversations avec  Jacques Attali » en date du 12.12.2016

(2) "Extrait de "Comment se préparer à tirer le meilleur de 2017" L’express n°3415 du 14.12.2016, page 138


Illustration: Bord de mer à Cagnes , mars 2017, photographie Louis-Paul Fallot

29.10.2012

Les trois vies de la revue (version 2012)

 

En premier, la feuilleter, la reposer, la reprendre …
Se dire que ce n’est pas raisonnable ou craquer ?
Attendre, oui c’est cela, on verra demain.
En deux, elle est là, elle devient lecture et voyage du salon à la chambre.
Mais déjà, elle a un peu perdu de son intérêt, du moins elle n’est plus seule.
Elle devient objet, son salut est de reprendre le voyage.
Dans le bus, à la pause repas, cette fin de semaine, pour sûr quand
« J’aurais le temps »…
Et puis, elle se fait oublier, vient se poser sur une pile, s’empile.
Mais son histoire ne finira pas dans le bac vert marqué « journaux ».
Son vrai jour de gloire va arriver, dans un mois, dans un an.
C’était où déjà cet article, cette photo ? Oui, mais quel titre, la date ?
Sous quelle pile ?
Revenir après les « fouilles » avec le bel objet à la couverture en papier glacé, le pied !
Vous aurez compris que j’ai du mal à les jeter et c’est d’ailleurs pour cela que,
dans mes librairies préférées, je feuillette, je repose, je me dis que…

 

Piles de revues-PhotosLP Fallot.jpg

 

 Au dessus de l'illustration,  une Note écrite et publiée sur le blogue Terra Philia le 30 octobre 2010  avec cette même illustration. Est-elle toujours d’actualité? Oui et non. J'ai plus de temps pour  classer, trier et  jeter (difficilement).  Mais je garde aussi et  parfois, j’ai une belle surprise et  je me plonge avec délice dans une « relecture » ou bien m’attarde sur un cliché.  Regardez bien la revue du haut de la pile sur la photo,  je suis bien heureux de l’avoir conservé ce numéro! 

 

LIEN: Lettre à Monsieur Willy Ronis