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20.05.2011

Il était une fois…un ciné dans l’Ouest

 

Le Katorza-PhotosLP Fallot (3).jpg

Nantes, mur du cinéma Katorza

PhotosLP Fallot

  

C’est Cannes … Loin du tapis rouge et des paillettes cannoises,  je voudrais néanmoins rendre hommage au cinéma, à tous ces films qui m’ont donné de si beaux moments d’évasion et de rêves. Ce sera en vous parlant d’un lieu qui pour moi restera associé à un film…

 Le Katorza-PhotosLP Fallot (2).jpgCette année là…. Un lieu culte à Nantes, le cinéma Katorza.  L’Ouest est bien là, et mes souvenirs aussi : 1969, sortie de film de Sergio Léone, vu ici au Katorza une première fois puis combien d’autres, ici et là?

Ce cinéma, c’est d’abord l’histoire de Salomon Kétorza. « Le 26 novembre 1898, Salomon Kétorza adresse un courrier au Maire de Nantes pour prévenir de l’installation de sa baraque pour la foire d’hiver, 27m de long sur 8m de profondeur. Un train de 14 wagons est nécessaire pour la transporter ! Il s’agit d’un cinéma ambulant avec un orgue "remplaçant 140 musiciens" et un moteur "remplaçant 50 chevaux", l’histoire du Katorza peut démarrer !  Né en 1863 en Tunisie, Salomon se promène donc avec son cinéma sur rails et se rapproche régulièrement de Nantes, il va ainsi marquer de son nom une ville, un lieu et toute une cinéphilie. Il transformera ainsi l'Elysée Graslin (devenu Petit Casino puis Cinéma Théâtre Variétés puis Femina) en caf’ conc’ rebaptisé Katorza le 04 juin 1920.
Sa femme y improvisera au piano la musique des films. »
Salomon Kétorza meurt le 08 septembre 1928.

Source: Extrait de l’historique du cinéma sur le site katorza.fr

Le cinéma fût bombardé en septembre 1943 puis reconstruit. En 1969, il y avait dans  Nantes - au centre ville et dans  les quartiers  - 21 salles de cinéma. Beaucoup ont disparus comme celui de « la route de vannes » où nous allions adolescents caresser les avant bras de quelques demoiselles en faisant mine de nous faire peur sous les regards bienveillants des Dracula et autres « Morts vivants » de l’époque.

« Nantes a œuvré pour le cinéma grâce aux Ciné-clubs et autres Fédérations des amicales laïques ;  beaucoup de réalisateurs tournent à Nantes et dans sa région et viennent présenter leurs films au Katorza entre autres. » Loin des complexes sans âme installés dans les centres commerciaux, le Katorza demeure parmi la petite dizaine de cinéma toujours présente aujourd’hui.

 

Le Katorza-PhotosLP Fallot.jpg

Nantes, décembre 2010

Photos:Louis-Paul Fallot

 

Mais l’on ne va pas se quitter comme çà ; offrons-nous la bande annonce d’Il était une fois dans l’Ouest, et en VO s’il vous plaît !

  

10.01.2011

Le chanteur des BO de mon enfance

 

Pochette 45t John William.jpgToute la journée, j’ai fredonné « Si toi aussi tu m’abandonnes » !

 J’ai appris sa mort en écoutant la radio  et John William était paraît-il oublié depuis longtemps.  Pas une ligne dans la presse écrite du jour,  annonce le journaliste de France Inter ! Alors oublié John William ? Pas de ceux en tout cas et dont je fais partie qui ont « baigné » dans les 45 tours, les séries télés et  les bandes originales de films  (BO) du chanteur franco-ivoirien. Allez, juste quelques titres parmi tant d’autres: Docteur Jivago (La chanson de Lara), Le train sifflera trois fois (Si toi aussi tu m’abandonnes), Il était une fois la révolution et que je n’oublie surtout pas …un des  héros de mon adolescence, Thierry la Fronde !  

En 1952 (Sourire, une grande année) il reçut le  Grand prix d'interprétation à  Deauville, avec la chanson Je suis un nègre. Belle revanche pour celui qui avait connu les souffrances  de la déportation de mars 1944 à mai 1945 au camp de Neuengamme en Allemagne.  "La découverte qui devait changer toute ma vie, je la fis un soir dans l'obscurité d'un cachot. Alors que nous étions en plein spleen, l'un de nous proposa que chacun chante une chanson pour rompre le silence", a-t-il raconté bien plus tard. Tous lui prédisent alors une carrière de chanteur. Sorti de l'enfer des camps, il prend des cours de chant et débute dans les cinémas et cabarets. (Source AFP).

John William de son vrai nom Ernest Armand Huss avait effectué en 2005 une tournée d'adieu en Martinique. Il s’est éteint samedi soir à Antibes  à l'âge de 88 ans, a annoncé dimanche sa fille Maya. Allez, magnéto hommage :

 

27.10.2010

Une heure de trop

 

Les petits mouchoirs-Affiche film.jpg

 

J’ai vu Les petits mouchoirs.

Je garderais en mémoire quelques moments très forts dont la dernière demi-heure,  (Epoustouflant !)

Il me restera   de belles images,  des jeux d’acteurs parfaits et une bande son comme un superbe CD.
Le reste est comme une vidéo de vacances joliment filmée…
Pendant tout ce temps d’un film que j’ai trouvé long,  beaucoup  trop long, j’ai pensé aux Choses de la vie.  

Mais Canet n’est pas Sautet !