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20.01.2016

Nous avons tant aimé ses films…

 

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26.08.2014

Sur la plage de Monsieur Hulot

 Sur la plage de Monsieur Hulot


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Monsieur Hulot à Saint-Marc
Photographie Louis-Paul Fallot, été 2014

 


Saint Nazaire n’est pas que ports et industries, c’est aussi – avec l’arrivée du chemin de fer en 1857– l’une des premières stations balnéaires.  Et parmi ses plages, l’une des plus belles de cette Côte d’Amour est étroitement liée à l’histoire du cinéma français. A Saint-Marc, dans la rue qui mène vers la plage,  il y a grand choix de Cartes Postales  illustrant des affiches d’un film célèbre de Jacques Tati et  Monsieur Hulot nous attend  en cette heure matinale sur l’esplanade qui domine le sable fin et la mer.

Tout cela est d’ailleurs  au départ une histoire de Cartes Postales : 
"Après le triomphe de "Jour de Fête", grand prix du cinéma français 1949, Jacques Tati entreprend de saisir "la vie toute simple, l'atmosphère des vacances", à Saint-Marc, à Saint-Nazaire. Quand il débarque avec son équipe fin juin 1951, les habitants ne savent pas encore qu'ils vont devenir les héros d'une œuvre qui fera le tour du monde. C'est à partir d'une carte postale que Tati découvre Saint-Marc où le réalisateur trouve presque tous les ingrédients dont il a besoin : la mer, la corniche, les rochers, la plage, l'hôtel, les colonies de vacances. (…) "
(Extrait de Saint Nazaire, la ville aux 20 plages)



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Le film deviendra un classique du cinéma français, et l’on peut en voir une version restaurée. Un extrait de la  critique tv de Télérama François Gorin : « Pour son deuxième long métrage, après le rural Jour de fête, Jacques Tati dépêche un hurluberlu à la plage, où se côtoie sans se mêler la France des congés payés de l'après-guerre. Mais ce Hulot que tout singularise (vêtements, posture, voiture, manières uniment polies) est le seul à réellement désirer ce temps de vacance. Le comique naît de ce que son engouement est en contradiction avec les choses ou les gens qui l'entourent. Ses moments de plaisir (écouter du jazz à fond dans sa chambre, jouer au ping-pong avec un enfant) heurtent les autres clients de l'hôtel. Ses grands élans de courtoisie provoquent de petites catastrophes. Tout est question d'équilibre - ô combien précaire - dans cette chronique faussement nonchalante, bercée par une musique liquide et fluette. La tenue même de Hulot, mains posées sur les hanches, comme pour s'empêcher de tomber, est le symbole de cette instabilité. Voici la figure, immédiatement familière et parfaitement stylisée, de l'homme à la place jamais définie, et dont la liberté est à ce prix. »   


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Illustration : La plage de Saint Marc, l’une des plus belles de la région et qui se nomme désormais  "Plage de Monsieur Hulot" . La sculpture a été  réalisée par Emmanuel Debarre.
Photographies Louis-Paul Fallot, 2014.


14.08.2014

Au revoir professeur

 

 

Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.
John Keating

 

 

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 Robin Williams, en 2009
Photographie de Matt Sayles,  Associated Press

 

"On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté et la dépassement de soi, l’amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman : « Ô moi ! Ô vie !... Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ? "’

Le cercle des poètes disparus.