14.08.2014
Au revoir professeur
Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.
John Keating
Robin Williams, en 2009
Photographie de Matt Sayles, Associated Press
‘
"On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté et la dépassement de soi, l’amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman : « Ô moi ! Ô vie !... Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ? "’
Le cercle des poètes disparus.
Publié dans Film, Texte choisi | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : hommage, robin williams, film, le cercle des poètes disparus | 13:49 | 
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Commentaires
A lire également la Note de mon amie Noëlle, voici le lien:
http://nono.hautetfort.com/archive/2014/08/12/o-capitaine-mon-capitaine-5426751.html
Écrit par : LP | 14.08.2014
Un texte puissant ! J'ai beaucoup aimé le Cercle des Poètes disparus .....
Bonne fin de soirée !
Écrit par : Françoise la Vieille Marmotte | 14.08.2014
"Le Cercle des Poètes Disparus" est programmé ce jeudi à 20h50 sur HD1 (canal 20 de la TNT)
Écrit par : LP | 14.08.2014
C'était un être tourmenté mais de grand talent. Cela arrive souvent comme si les dons étaient lourds à porter. Amicales bises.
Écrit par : Ariaga | 14.08.2014
J'ai précisé certaines choses dans mon petit mot à Ephême ci-dessous).
Merci Ariaga, bises.
Écrit par : LP | 14.08.2014
Merci pour ce petit rappel d'un film merveilleux. Tout créateur, même dans ce qui semble un cocon de bonheur, n'est que dans un parachute en chute libre. J'en sais quelque chose depuis mes 16 ans, malgré une vie de rêve depuis ; avec épouse, enfants fabuleux, mais un ver qui ronge inexorablement le temps. On est plus doux avec les autres, comme le seul antidote à l'angoisse qui ronge.
Écrit par : ÉPHÊME | 14.08.2014
Merci Ephême de ce passage et de ce mot. J’ai mis en commentaire chez Noëlle (lien ci-dessus) que c’était une « triste nouvelle mais (que)c'est peut-être pour lui une délivrance». Je ne me suis pas étendu mais celles et ceux qui lisent certaines de mes pages (ci-contre en autre « mes mercis de nouvelle vie ») "décoderont" certaines choses.
Et pour être optimiste, j'ajoute souvent que l'art aide à la résilience.
"Bâtir notre cathédrale" donc mais être chaque jour conscient que notre "édifice" est fragile.
Belle fin de semaine.
Écrit par : LP | 14.08.2014
Oui, "Au revoir Professeur"... Encore un grand qui nous quitte... Peut-être trouvera-t-il la paix là où il est maintenant. Je lui souhaite.
Belle fin de semaine à toi, Louis-Paul. Demain, je repars pour une semaine dans ma petite maison bleue. :-) Je t'embrasse.
Écrit par : Françoise | 14.08.2014
je rebondis ce qui était dit précédemment: "Parachute en chute libre,...notre édifice est fragile."
Et oui!
Je joins quelques extraits de ce que j'avais écrit à ma fille au moment où elle était très mal:
"...Je me souviens de l’infinie persévérance qu’il faut pour vivre
Pour croire envers et contre tout que la vie est un cadeau
Malgré ses nuages et ses tempêtes...
C’est si difficile d’avancer..."
Chacun a son choix. Nous devons le respecter.
Écrit par : françoise62 | 17.08.2014
Merci Françoise.
J’ai lu un très beau texte de Katy Hurley dont voici un extrait
« (…)Tant que vous n'aurez pas vécu une telle dépression, tant que vous ne vous serez pas noyé(e) dans un océan de solitude et de ténèbres... vous n'avez pas à les juger. Vous avez parfaitement le droit de penser ce que vous voulez, mais véhiculer cette idée reçue ne rend service à personne. Au contraire, elle ne peut que faire du mal.
La disparition de Robin Williams suscite un sentiment d'impuissance, d'incompréhension. Comment un homme apparemment si joyeux a-t-il pu être terrassé par sa dépression? Pourtant, nous savons qu'énormément de gens ressentent chaque jour ce mal-être. Certains se suicideront. D'autres feront des tentatives. D'autres encore survivront malgré tout. La plupart ne réussiront pas à demander l'aide dont ils ont besoin pour surmonter leur dépression.Mais vous pouvez les aider.(…)
Je vous mets le lien et invite mes lecteurs à le lire dans sa totalité : http://www.huffingtonpost.fr/katie-hurley/le-suicide-nest-pas-un-acte-egoiste_b_5674549.html
Écrit par : Louis-Paul | 17.08.2014
On "décode" Louis-Paul...
Merci pour le lien , je t'embrasse
Écrit par : noelle | 17.08.2014
Dimanche soir, j'ai vu "Will Hunting"... C'était un peu de la même veine philosophique... Qu'est-ce qui est important dans la vie ? "Que tu es ici, que la vie existe, et l'identité"... Bises Louis-Paul
Écrit par : eva | 21.08.2014
Les commentaires sont fermés.