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09.07.2015

Coup de coeur pour un album photos



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Catherine Deneuve © Jean-Marie Périer

 

C’est l’une de mes (très)  bonnes surprises de  cet été. Ce numéro de Reporters Sans Frontières me faisait envie, je suis conquis. « L’album 100 photos de Jean-Marie Périer pour la liberté de la presse embarque le lecteur dans un voyage à travers les années 60, entre innocence de la jeunesse et nostalgie d’une époque. Devant l’objectif du photographe ont défilé toutes les artistes qui ont marqué cette décennie de transformations sociales et de changements culturels. Les portraits de Jean-Marie Périer oscillent entre sophistication pop et réjouissante décontraction. » (*) 

 

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Bob Dylan © Jean-Marie Périer


L’album photo est préfacé de Patrick Modiano et de textes d’autres ami(e)s de  Jean-Marie Périer aux illustres signatures. 
Et comme l’écrit le Président de l’Académie Goncourt Bernard Pivot, le temps ne peut rien contre leur charme et leur gaieté.  Elles sont réfractaires à la banalité, au vieillissement »  (…) et  sont même immunisées contre la nostalgie, car elles continuent de diffuser du plaisir aux yeux et de la joie au cœur. 

C’est en kiosque et librairies et les recettes permettent de financer des actions en faveur de la liberté de la presse. Cette année 2015, Reporters Sans Frontières a 30 ans.

 

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Steve McQueen/Marianne Faithfull © Jean-Marie Périer

 

 

(*) Source : 100 photos de Jean-Marie Périer sur le site rsf.org

Illustrations de cette Note: Quelques pages de cet album "100 PHOTOS DE JEAN-MARIE PERIER POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE" , préface de Patrick Modiano - 9, 90 euros

 

 

27.11.2014

Les couleurs parisiennes de Willy Ronis

 

Extrait de Paris-couleurs-Willy Ronis.JPG


























Illustration:
Rue de la Paix 1960 ©  Willy Ronis
Paris-couleurs de Willy Ronis aux éditions Le Temps qu’il fait




Mes lecteurs seront peut-être étonnés de découvrir cette photo couleur de Willy Ronis ! De cette période de la photographie humaniste, nous sommes en effet plutôt habitués aux clichés noir et blanc. Pourtant, c’est dès 1955  que le grand photographe utilise la nouvelle Kodachrome. Fin 1954,  j’avais commencé avec mon Rolleiflex un reportage en noir et blanc sur la semaine de Noël dans les grands magasins, (…) ce qui me conduisit naturellement à entamer peu après des essais avec la Kodachrome, cette merveille qui malheureusement n’affichait alors qu’une sensibilité de 10 ASA  explique-t-il en postface de l’ouvrage Paris-couleurs.

Dans sa très belle préface, Michel Boujut (l’auteur des monographies consacrées aux cinéastes Wim Wenders et Claude Sautet) nous explique que  pour Willy Ronis «  mémorialiste de la poésie des rues » et de la vie ordinaire, la tentation de la couleur n’a jamais constitué un enjeu décisif. (…) Que ressent-on devant les Kodachromes ici rassemblés qu’on ne ressentait pas devant les épures noir et blanc ?  
J’ai retrouvé en effet dans ce livre tout les thèmes de la vie cher à Willy Ronis et qui me procure toujours autant d’émotion. Cet ouvrage sera aussi l’occasion de se replonger dans ce Paris populaire et de la vie ordinaire, ses lieux magnifiés d’une lumière si particulière saisie devant une boutique, sur un quai ou un boulevard… Un régal que de découvrir ces 80 photographies  réunies sur ce livre de Willy Ronis et c'est de sa part, l'effet d'un don généreux que d'avoir bien voulu nous les donner à voir. 

 
Extrait de la 4ème de couverture du livre Paris-couleurs
" Car ce qu’il importe de noter c’est que le photographe a, par les moyens qui lui sont propres, poursuivi de questionner l’âme populaire en ses reflets gais ou mélancoliques, en ses images frivoles ou graves, qu’il a touché du doigt — ou de l’œil — la beauté palpitante et la tendresse bonhomme de ce peuple bigarré, qui sont les « débris et trésors » poétiques de la ville — que seul un grand artiste pouvait recueillir avec une telle constante bonté, en noir comme en couleurs. "

"Paris-couleurs "de Willy Ronis aux éditions Le Temps qu’il fait
80 photographies en couleurs, 120 pages - Préface de Michel Boujut

 

 

21.03.2014

Retour sur un hiver, vu de Cagnes sur Mer

 

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Retour sur un hiver, vu de Cagnes sur Mer. Un bord de mer épargné ici, comparé aux pluies et tempêtes de mon ouest natal. Il y eu quand même quelques coups de mer et beaucoup de pluie ; les lendemains de gris quand au premier rayon de soleil, la « prom » de Cagnes se transforme en une immense promenade; il y eu les matins au port, ces longs moments à regarder les pêcheurs rentrer au port ou réparer leurs filets. Le Cros est à préserver, la plaisance à certes sa place mais sur la côte d’azur les mouillages ne manquent pas et je fais partie de ceux qui pensent que ce n’est pas la peine d’en ajouter ! Cagnes, cela  en fait du temps que j’arpente ses plages, ses places et ses ruelles. En toutes saisons avec sans doute une préférence pour ces temps d’hors-saison. Je ne m’en lasse pas et je découvre encore. J’aime bien aussi mon centre ville, la brocante d’un vendredi,  ou bien plus simplement faire quelques pas des étals de la rue du Marché aux bords de la Cagne où se posent les mouettes rieuses quand il fait trop froid sur les galets… Je prends toujours autant de plaisir dans la  navette qui me monte au haut de la bourgade, pour un café en terrasse ou une visite d’un atelier d’artistes. J’ai souvent écrit, j’aime ma ville, j’aime la photo. Cagnes est belle, elle a su préserver son identité tout en attirant touristes et promeneurs ; puisse cela continuer.