18.07.2013
La Socca (Chez Pipo à Nice)
C’est l’été, le temps des vacances, des voyages, des retours en famille, des séjours chez des amis ou tout simplement d’une sortie près de chez soi où l’on s’attarde et s’attable sur une terrasse ombragée pour déguster une spécialité de l’endroit visité…
J’avais proposé pour la prochaine thématique du "défifoto" Plats régionaux .
Mon sujet, bien placé lors des votes n’a finalement pas été retenue (du moins pour cette fois ) mais j’avais une idée précise de la photo que je voulais publier… et de l’endroit où je réaliserais mon cliché !
Le quartier du Port était l’un des plus populaires de Nice, et je me souviens de ma première socca, cette galette fumante autrefois plat des travailleurs et maraîchers chez le fameux Pipo écrivais-je sur ce blogue dans une Note de l'été 2011 . Je suis resté très longtemps sans y retourner mais depuis quelques mois, nous aimons venir y déguster une portion accompagnée d’une salade, de mesclun bien sûr.
Nous apprécions l’équipe qui a repris cet établissement légendaire, son accueil et service et moi qui suis très difficile sur ce genre de plats (autant que sur les crêpes, c’est peu dire !), j’apprécie ici la finesse de la pâte. Mais il est temps de vous présenter ce plat et pour ce faire, rien de mieux que de se rendre sur le site de chez pipo.fr Extraits :
"On peut trouver sous différents noms et différentes formes des galettes à base de farine de pois chiche de Gênes à Marseilles - et dans d’autres pays en Afrique du Nord ou en Amérique du Sud - mais c’est à Nice qu’elle s’est définitivement ancrée dans le patrimoine culinaire de la ville, sous l’appelation « socca ». (…) Cette spécialité est plus probablement arrivée d'Italie au XIXe siècle avec les immigrants gênois.
Le commerce de la socca commença avec ces charpentiers gênois, ramenés par l'armée napoléonienne pour travailler dans les chantiers navals et réparer l'arsenal toulonnais. Mais c’est dans les années 1900 que le plat se serait popularisé à Nice, en particulier par l’intermédiaire d’une marchande ambulante de socca, une certaine Théresa, qui « à l’heure des oiseaux et des pêcheurs » se rendait vendre sa production avec un fourneau ambulant".(...)
Source : Extrait et photo : Histoire de la Socca sur le site Internet chezpipo.fr
Et si le fourneau ambulant n'existe plus, en dégustant votre socca, vous pourrez aussi voir, devant chez Pipo d'autres moyens de transport... devenus sans doute pièces de collection.
Chez Pipo à Nice, photographies Louis-Paul Fallot, 2013
Publié dans Découvrir, Photographie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nice, restaurant, chez pipo, quartier du port | 08:22 | Facebook | Imprimer