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Deux écrits pour une photo
Deux écrits pour une photo
Comme je l’ai déjà fait avec d’autres belles plumes, voici les textes de Tiphaine et Didier qui ont chacun écrit à partir de l’une de mes photos que je leur avais transmise (sans bien sûr aucune légende). Merci à eux.
Homme de…
Je suis un homme de papier, Je te regarde, droit dans les yeux, je n'ai aucun secret pour toi. Tu peux me détailler, rien ne s'y oppose, Tout est là, fléché, tu n'as qu'à suivre le sifflet. Repos. Je suis un homme de papier, Tu peux me porter, me prendre, me froisser, me déchirer, Je te regarde, droit dans les yeux, je n'ai aucun secret pour toi. Je suis l'homme que tu ne seras jamais, Je n'ai besoin d'aucun artifice, aucun habit, même, Je suis tout ce que tu veux que je sois : Pour toi animal, tendre, sauvage, autoritaire même si tu veux. Repos. Je peux être celui qui te protège, Te séduit. Je peux être qui t'attire, Te nargue de sa morgue. Et celui qui te suit, toujours le suis. Tu crois que c'est toi qui me regardes Mais tu ne vois que du papier, Homme de peu de poids...
Tiphaine Touzeil
6 574 jours
Je lui avais dit rendez-vous à l’arbre violet mais je n’avais pas pensé que ce serait boueux à ce point. Je suis arrivé en avance, une vieille habitude prise depuis ce jour-là. Le temps de m’extirper de la voiture, mains moites, tempes en sueur, jusque dans le dos parfois. Mais pas là. Pas aujourd’hui. Il est arrivé en retard et nous avons roulé quelques instants. Ce n’était pas facile de se frayer un chemin, et on virait de droite, de gauche. Je n’étais pas certain de pouvoir tenir le rythme. C’est à l’ornière suivante, gorgée d’eau, que j’ai décidé de le lui annoncer. Je l’ai regardé. J’ai sorti la photo de ma poche. Je la lui ai tendue. Il a regardé, longtemps. M’a regardé. A de nouveau regardé la photo, sourcils froncé. Puis il a vu mon sourire. Il a failli tomber de sa chaise. Il ne m’avait quasiment jamais vu sourire et j’étais moi-même assez stupéfait pendant qu’il reprenait place.
- Je ne pleure plus, je lui ai dit. Ca s’est arrêté, d’un coup. Trente ou quarante fois par jour, je la regarde sa photo et quasiment tout le temps je pleure. Enfin je pleurais. Et hier, ça s’est arrêté. D’un coup. J’ai regardé encore plein de fois. Mais ça ne pleurait plus. Je ne pleurais plus. Il s’est mis à pleurer en retour. Je ne m’y attendais pas. Tout à mon bonheur trouvé, je n’avais pas pensé à sa réaction. Mais il dit aussitôt, je suis heureux, Eric, je suis heureux. Pour toi. Pour moi aussi, depuis le temps que j’attendais ça. Tu sais que je compte les jours ? Tous les jours ? Tu sais combien de temps ça fait ? Je ne le savais pas. 6574 jours ! 6 574 jours !!! Je n’en revenais pas. J’avais mis 6 574 jours à accepter que jusqu’à la fin de mes jours, je serais handicapé, coincé dans ce fauteuil roulant, que jamais je ne remettrais mes baskets, que jamais je n’aurais l’allure d’un rutilant gaillard issu d’un boys band. 6574 jours à refuser l’accident, qui pourtant tournait chaque nuit dans mes rêves. Sauf hier où tout s’était arrêté. Je pouvais repartir d’un bon pied. Façon de parler.
Didier Jacquot
Liens :
Le blogue de Tiphaine: À présent (parce ce que c’est)
Le blogue de Didier: Un carnet bleu – du bleu de toutes les couleurs.
Photographie Louis-Paul Fallot
23.01.2014 | Lien permanent | Commentaires (6)
L’art, le vert et l’été
L’été sera-t-il bleu? Les spécialistes de la météo ne semblent pas - en ce lendemain de fête de la musique - accorder leurs violons.
Mais une chose est sûr, l’été sera vert !
J’ai donc choisi cette couleur et quelques photos prises dans la roseraie de la citadelle de Villefranche sur Mer (1) pour illustrer ce premier billet d’été.
Une saison qui sera aussi artistique. Si la grosse chaleur venait à venir, quoi de plus agréable que de prendre un peu de frais à l’intérieur d’une salle exposition. Si le temps se fait mauvais, emmener les enfants dans un musée vaut bien mieux qu'une leçon du cahier de vacances! Mais il y a également un grand plaisir dont il serait dommage de se priver. Ce sont toutes ces installations en des lieux qui accueillent, durant quelques jours ou semaines un ou plusieurs artistes. Un village, une rue, une chapelle, un jardin dans lesquels déambuler en admirant la beauté du lieu et des œuvres d’art est pour moi un grand plaisir en toutes saisons. Encore plus l’été où marcher, regarder, flâner, se poser sur l’herbe ou sur un banc en regardant une œuvre permet de s’ouvrir le cœur et l’esprit. Il y a de belles programmations partout en France; je partagerais bien sûr quelques unes d’entres elles sur ce blogue, en visiterais d’autres sur des sites amis. Si l’art c’est la vie, c’est aussi l'histoire et le voyage. Et souvent à deux pas de chez soi. L’art et la vie ne font qu’un disait Picasso, deux mots souvent écrits sur ce blogue. Je vous souhaite un bel été.
La Roseraie de la Citadelle de Villefranche sur Mer
Photographie Louis-Paul Fallot
(1) Installation de l'exposition "Passage" de Jean-Marie Fondacaro, juin 2013
22.06.2013 | Lien permanent | Commentaires (7)
En attendant 20h… l’esprit ouvert
Retrouvé vendredi, un livre de juillet 1999 intitulé Le Mondial Bleu (celui de 98)
publié chez Autres Temps.
Invités par André Baudin, directeur des sports à Var Matin, 27 auteurs ont pris « leur plume au rebond » pour des chroniques de l’époque.
Des avis, du pour, du contre, des souvenirs, des poèmes…et de belles photos.
Un beau livre, loin des passions exacerbées et des excès en tout genre vus sur la blogosphère en 2006 et dont je m’abstiendrais de parler.
Je vous livre quelques extraits choisis de ce recueil:
« Puisque à la différence des chats, excellents footballeurs, nous vivons dans un monde de représentations, pourquoi n’en ferions-nous pas une œuvre d’art, une merveille, un théâtre du ballon rond ? » Boris Cyrulnik
« Depuis que je fraye avec des gens de théâtre, je note qu’ils raffolent du foot. Et dans le fond, rien d’étonnant, vu que dans le goût du théâtre entre pour une part le goût de se réunir pour ressentir ensemble. Autrement dit, le goût du rite. » Jacques Serena
« Ainsi, quand les foyers français auront chacun leurs deux téléviseurs allumés, tout le monde participera encore un peu davantage à l’altération de la couche d’ozone protégeant notre vie sur la terre » Cendrine Gautier
« Dans le sens où le football rassemble les hommes au lieu de les diviser, comme l’art, il est une grande et belle invention, il est Espérance. Qu’il perdure, puisque la pelouse permet des réunions cordiales et sympathiques, puisqu’elle engendre la fête. » Alain Billy
J’ai retrouvé, sur le site de René Merle, la totalité de son évocation personnelle de son rapport au foot.
Souhait pour terminer cette note, qu’en 2006 comme en 1998, en ce beau dimanche et comme le disais dans ce livre Monseigneur Joseph Madec
« Que cette Coupe du monde contribue au rapprochement des peuples et à l’approfondissement de la paix. »
Zidane et Cannavaro, en statues de sable sur une plage indienne... (AOL)
Autre note : Mon foot à moi
Texte en page de garde du livre cité AUTRES_TEMPS sur une Photo LP "Mer de nuage, juin 2006"
09.07.2006 | Lien permanent | Commentaires (2)
Sur la piste verte
Maintenant, il suffit de prendre la piste verte, plus besoin d’itinéraire, juste quelques coups de pédales pour se laisser glisser sur cette voie en respectant la signalisation. Eh oui, il y a même des des feux tricolores avec des pictogrammes sous forme de petits vélos ! Un vrai bonheur de longer les bords de la Cagne , s’arrêter le long de la zone protégée pour admirer faune et flore et déjà se profile l’horizon bleu méditerranéen. C’est le soir, c’est l’été et la légère vitesse atténue la chaleur encore bien présente.
La plage est là, et sur la promenade du même nom, un emplacement vélo m’attend, juste à côté de la douche. Halte baignade et la ballade continue jusqu’au port abri. De longues minutes à observer les pêcheurs et les joueurs de boules juste derrière. Quelques échanges bien sympathiques ici et là, je m’attarde…
La nuit tombe doucement, les lampadaires s’allument, le bord de mer s’anime, promeneurs et adeptes de rollers côtoient les petites reines dans cet espace partagé: Heureux instants, à Cagnes sur la piste verte.J’ai trouvé sur le Net un nouveau site pour référencer les pistes cyclables. Il s’agit de http://pistecyclable.ifrance.com/ , je les cite : « (…) il n'existe pas encore des outils pour les répertorier (comme c'est le cas pour les routes ou même les chemins de randonnées), c'est pourquoi ce site a été créé. Pour que ce site soit le plus complet possible, votre aide est indispensable. Que vous soyez cycliste, automobiliste, ou chargé de crée ou d'entretenir ces pistes, vous pouvez aider a compléter la liste des pistes existante.»
28.08.2007 | Lien permanent | Commentaires (4)
Sur le remblai aux Sables d'Olonne
Nous venons de nous garer et les yeux rivés sur le clocher de La Chaume en face, je me laisse absorber un moment par mes souvenirs d’enfance et d’adolescence. Mais de ce côté du port, c’est vers le front de mer qui nous ferons nos premiers pas en cette magnifique journée du 24 juillet et d’un été enfin là.
Ici, on dit le remblai et il a bien changé, une large partie est désormais piéton.
Des lattes de bois des promontoires, nous assistons aux répétitions de ce théâtre estival qui se met en place sur les plages encore presque désertes mais déjà baignées de soleil.
Le blanc du Palazzo Clementina se détache sur le bleu du ciel, le doré du sable fin sur celui de l’océan ; c’est tout simplement beau, très beau.
Ici, à la fin du 19ème siècle séchaient les cordes et les filets…C’était avant le développement « des bains de mer », avant que la ville ne vende aux enchères publiques les terrains de la place Navarin et que de ce vaste espace de bord de naisse la station balnéaire française si réputée aujourd’hui.
Oui, le remblai a bien changé mais je retrouve mes repères grâce à la pendule à quatre faces, haute de ses huit mètres, signature intemporelle du remblai depuis les années 50 et heureusement préservée - à la demande des sablais- lors des derniers grands travaux.
Les cabanes de plage en bois, elles, ont pratiquement toutes disparues. Mais je sais où me rendre pour en voir une dernière et compléter ma série photographique…
À suivre
Les Sables d’Olonne, 24 juillet 2012- Photos Louis-Paul fallot
11.09.2012 | Lien permanent | Commentaires (5)
”Mers” l’expo d’Anne Paul
Note mise à jour suite au vernissage.
pêcheur au Cros-Cagnes sur mer © 2010 Anne Paul
Il y a la mer…et juste en face des plages du Cros de Cagnes, tout près du port où j'aime me rendre, il y a la salle de la mairie annexe qui accueille toute l’année les artistes peintres, plasticiens, photographes...
cliquez sur suite...
Il y a la mer… et de l’autre côté de la Promenade, il y a les "Mers" d’Anne Paul.
à la pêche© 1987 Anne Paul
Elles nous transportent des rivages de Mayotte aux marées basses de l’Atlantique, des chalutiers de l’ouest aux pointus de méditerranée du port voisin du Cros.
pèche au djarifa ©2005 Anne Paul
Anne nous invite aux voyages maritimes dans cette salle rénovée aux couleurs du bleu et parmi ses œuvres exposées, il y a même l’atelier du peintre Auguste Renoir qui du parc des Collettes aimait voir le soir les pêcheurs rentrer au port.
Coup de cœur pour l’expo d’Anne.
MERS, c’est jusqu’au 12 septembre 2012 et le vernissage de l’expo aura lieu du 31 août fût une belle réussite!
PHOTOGRAPHIES:
Louis-Paul Fallot, août 2012
MERS, Anne Paul
Tous les jours de 8h à 12h30 et de 13h30 à 16h
16h30 à 20h les samedis et dimanches
Mairie Annexe du Cros de Cagnes
Cagnes-sur-Mer
LIEN:
Le site d'Anne Paul sur Artmajeur
21.08.2012 | Lien permanent | Commentaires (5)
Sur un mur
DEFIFOTO: LA PAGE BLANCHE
Page blanche, thème du défifoto de cette 1ère quinzaine d’avril.
Et Pause en ce qui concerne mon Blog durant quelques temps ;
cette Note est donc programmée.
Défifoto: Cet "exercice" qui est aussi et surtout un partage photographique est entré dans sa 2ème année d’existence; de belles pages - non blanches - ont été écrites par les participants, en couleur ou en noir et blanc et de tous formats. Le défi a évolué, les règles (toujours à minima) ont quelques peu changées. L’espace est resté de liberté comme le rappelle la définition. Pas d'obligation de participation, chacun fait à son rythme…
Les pionniers qui se comptaient sur les doigts d’une main fin mars 2009 ont été rejoints par de nombreux passionnés qui « dissertent » en pixels sur leurs Blogs et vont voir chez les uns et les autres d’autres « vocabulaires ».
La nouvelle programmation de 2010 me convient. Elle donne du temps.
J’ai essayé depuis le début d’année(*) de publier des clichés pris pour le thème proposé. C’est mon défi dans le défi, j’y suis arrivé à une exception près.
Ainsi, cette photo s’est imposée et c’est vraiment un moment de bonheur quand l’œil dans le viseur, vient comme une évidence cette pensée « Je l’ai mon cliché du lundi ! »
(*) LIENS
Voir ou Revoir...
25 janvier : Mon défifoto
Le thème était libre, le ciel souvent gris. Il ne me fallait pas rater ce ciel bleu !
15 février : Deux blondes passent...
Entre deux mes marines, j’ai levé la tête…
1 mars : Sur le chemin de Monsieur
Où le difficile choix entre couleur et N&B.
15 mars : Saveurs (Gourmandise)
Voilà l’exception mais la photo était récente, décembre à Nantes.
29 mars: Portrait en herbe (Autoportrait)
Un exercice pas facile, « si vous deviez parler de vous, vous représenter, que montreriez vous ? »
12.04.2010 | Lien permanent | Commentaires (18)
Le tailleur de la rue Voltaire
Dmitri BROE à Douarnenez, juillet 2010
Il est 16h et nous sommes à Douarnenez. La rue qui descend vers le port commence à s’animer. Les façades des vieilles maisons de ce quartier sont colorées, gaies à souhait. Magasins d’habits marins, ateliers photographiques, galeries d’Art…
Sarah est en vélo et lorsque j’arrive à mon tour devant l’enseigne de Dmitri, son portrait est déjà « dans la boîte ». Sur son blogue, elle a choisi de vous présenter les sculptures de l’artiste - poissons et voiliers - normal pour Une Dame de Nage !
Dmitri Broe est tailleur. Plus grand monde taille le granit nous explique-t-il; sans doute trop dur, trop long mais Dmitri Broe, né à Dublin en 1959 représente la quatrième génération de sculpteurs de sa famille. (…) Pour donner libre cours à sa créativité, il utilise aussi la peinture, le dessin ou le pastel sans oublier la récupération d'objets qui lui permettent de « sculpter autrement » (Source CIAC de Pont-Aven)
Dmitri taille les pierres mais aussi les pixels! Pour sensibiliser aux enjeux de l’avenir de la planète, il transforme les villes de Bretagne dans une vision glacée qui espérons le, ne restera qu’œuvres d’Art. Dans sa boutique, elle se décline en photos, posters, cartes postales...Dmitri a aussi un projet de livre, une souscription est ouverte pour sa réalisation.
Nous avons échangé nos cartes de visites, et je viens de recevoir un message, il m’annonce la sortie prochaine de « Douarnenez année 2112 », Grrr…
Au-delà de cet étonnant travail artistique, Dmitri Broe veut montrer ce que peuvent devenir ces cités bretonnes avec les dérèglements climatiques de la planète. (Source Le Télégramme.com)
Mais le ciel était bleu et la température très agréable en cette belle journée de juillet. Merci à Sarah de m’avoir fait connaître Dmitri; je vais lui envoyer quelques photos de ses textures grenues travaillées au burin artistique.
Si vous passez rue Voltaire, arrêtez-vous au numéro 20, vous verrez sans doute l’artiste au travail devant son « Après-demain ».
LIEN :
BROE PERENNIAL ARTS, Le site Internet de Dmitri BROE
« Après-demain » 20 rue Voltaire à Douarnenez
20.08.2010 | Lien permanent | Commentaires (13)
Comme un lego
Car chacun vaque à son destin
Petits ou grands
Comme durant les siècles égyptiens
Péniblement
Les hommages se succèdent et un quotidien titre Bashung, une émotion qui ne s’éteint pas. Il en est de même dans le média de la Toile que sont les Blogs. Parmi ceux que je visite, j’ai lu des Mots, vu des photos, des vidéos, de belles choses. J’ai voulu choisir une chanson, un choix impossible tant il y en a, réécoutées lors de ces magnifiques concerts diffusés cette semaine sur le service public de France 2 et France Inter. Alors, je me suis laissé porté par les textes et la musique de ce Bleu pétrole et sur le texte écrit par celui qui voyage en Solitaire, une photo s’est imposée à moi pour illustrer quelques Mots… …Comme un lego.
Comme un lego avec du sang
La force décuplée des perdants
Comme un lego avec des dents
Comme un lego avec des mains
Comme un lego
Voyez-vous tous ces humains
Danser ensemble à se donner la main
S'embrasser dans le noir à cheveux blonds
A ne pas voir demain comme ils seront ?
Car si la Terre est ronde
Et qu'ils s'y agrippent
Au-delà, c'est le vide
Assis devant le restant d'une portion de frites
Noir sidéral et quelques plats d'amibes
Les capitales sont toutes les mêmes devenues
Aux facettes d'un même miroir
Vêtues d'acier, vêtues de noir
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
18.03.2009 | Lien permanent | Commentaires (16)
Beau temps
Déluge d’eau et de neige sur les Alpes-Maritimes titrait le quotidien régional dans son édition de samedi. Puis le lendemain le soleil est revenu. Enfin ! Cela se voyait partout en ce bel après-midi.
Chez Dame nature avec ces couleurs tranchantes sur ciel d’azur : Vert des palmiers dont les feuilles bruissaient sous le léger mistral. Jaune des mimosas qui seront rois dans quelques jours et déjà éclatent en bouquets resplendissants. Et un peu d’agrume orangé pour finir ce coloriage dominical !
Sur les visages ensuite. Aux terrasses des restaurants et sur ceux des promeneurs. Ici sans doute plus qu’ailleurs, le temps semble conditionner les comportements.
Sourires et phrases de connivence qui pour une fois ne paraissaient pas banales. Le temps...Il était temps !
Au Haut de Cagnes, le Chat Rafi propose aux chineurs ses trésors petits et grands. "L’atelier" qui jouxte la brocante attenante s'est fait une nouvelle beauté et s’apprête pour sa première exposition de l'année. Derniers préparatifs des artistes avant l’accrochage ce mercredi et ultimes consignes pour vendredi, le grand jour du vernissage de l'exposition Etat de sièges.
Oui, cela sentait déjà le printemps et même Madame la Lune, que je crains tant habituellement me parut bien sympathique, toute ronde dans le bleu palissant d’une fin d’après-midi.
LIENS:
Cagnes, c’est aussi son village médiéval. En vous promenant vers le château, ne manquez pas de vous arrêter au « Chat Rafi ». Vous y rencontrerez également la propriétaire des lieux, Jackie, et son travail très original de « tricoteuse d’art ».
Extrait de ma Note du 17 mai 2007 Une autre Côte’Azur
Toutes mes Notes sur Cagnes sur ce Blog.
Et aussi, sur mon Blog PhotosLP, articles et photos du Haut de Cagnes à découvrir.
11.02.2009 | Lien permanent | Commentaires (11)