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27.07.2015

D’un (bon) mot à une photo : voyage dans les blogues

 

Ariaga dans "son laboratoire" nous propose cet été  de « jouer » avec des mots.
Le mot du moment étant "transhumance", j’ai de suite repensé à la légende d’une photo publiée en juillet 2012 sur le regretté blogue « Vos Photos » de Libération.
Cet été là, c’était "Les départs, thématique de juillet" et pour avoir une chance d’être publié, il ne suffisait pas de proposer une photo, le titre et la légende comptait aussi pour beaucoup dans le choix fait par les responsables du  blogue.
Voilà donc la photo de l’époque, titrée et avec sa légende:

"Qui sont les moutons? 
Méailles, Alpes de Haute-Provence. Eux ne partent pas «en vacances» mais vers les verts et hauts pâturages! Et «leurs»  autoroutes traversent nos villages, pour notre plus grand bonheur.
© Louis-Paul Fallot"

 

Qui sont les moutons-Photo Louis-Paul Fallot - Copie.jpg
 
 Voilà qui m’aura permis également de revoir toutes les autres participations retenues par Libé sur ce thème des départs et qui revient chaque année faire la une des médias en ces temps dits de "chassé-croisé"... Puis, d’un lien à un autre et de  blogue en blogue, j’en ai aussi profité pour revoir mes Notes   publiées  ici et qui évoquaient cette fameuse transhumance. 
La vrai cette fois!


"Transhumance" fête de la Crau à Fos sur Mer
et
"Ils ont traversé le village " à Méailles en Haute-Provence

21.07.2015

Terre, planète bleue : Une photo comme un message d’espoir

 

Terre NASA 2015.JPG
Cette image couleur de la Terre a été prise par la Terre Polychromatic Imagerie Appareil photo de la NASA (EPIC),
une caméra CCD de quatre mégapixels et le télescope. 

Photographie et source:  Nasa
(Un clic sur la photo)

 

Voilà une image qui mériterait de faire la UNE des médias, de s’afficher en grand format en couverture des quotidiens ou hebdomadaires ! A la vue de cette photo, le Président Obama a d'ailleurs souligné sur le réseau social  Twitter que c’est "une belle façon de nous rappeler que nous devons protéger la seule planète que nous avons."

Ce n’est pas tous les jours en effet que l’on peut admirer  notre planète Terre dans une image d’une si grande qualité ! Vous pourrez lire les explications techniques sur le site de la NASA qui a rendu publique ce cliché le 20 juillet 2015.

« Sur cette photo prise le 6 juillet, on peut voir l’Amérique du Nord et Centrale et les zones turquoises au centre sont les mers peu profondes profondes autour des îles des Caraïbes. Cette image de la Terre montre les effets de la lumière solaire diffusée par les molécules d'air, donnant à l'image une teinte bleutée caractéristique. » peut-on lire (en anglais sur ce même site).

terre2.jpgJe me suis de suite souvenu en admirant cette photo d’un livre que j’aime à consulter. Ce sont les  Chroniques du ciel et de la vie  d’Hubert Reeves et – au-delà de son célèbre texte qui ouvre l’ouvrage,  Terre, planète bleue, - il me semble intéressant de rappeler ici les propos de l’astrophysicien que l’on peut lire en 4ème de couverture :


«Quel mauvais sort semble avoir été jeté sur l'espèce humaine ? Pour quelles raisons son impact sur la nature est-il si profondément dévastateur et si difficile à transformer en action positive ?
Mais "là où il y a danger, croît aussi ce qui sauve", écrivait le poète allemand Hölderlin. L'espoir naît aujourd'hui d'une conscience rapidement croissante de la gravité de la situation et des efforts vigoureux pour panser les blessures de la planète. Peut-être nous épargneront-ils de figurer un jour sur la liste des espèces disparues.
L'avenir de la vie sur Terre est éclairé par les connaissances que, grâce au travail des scientifiques depuis des siècles, nous avons accumulées sur notre monde. Les galaxies et les atomes nous permettent de mieux comprendre, et, peut-être, de mieux maîtriser notre destin.» H.R

 Oui, une très belle photo comme un message d’espoir.
 

15.07.2015

Tranches de semaine

C’est mon livre du moment (enfin l’un d’eux) et j’ai adoré cet extrait des pages 32/33 de l’édition poche 2013 (*).
Il y est question des jours de la semaine…

Couv-Livre Vargas-PhotosLP.JPG

 

Se décollant un peu du mur, Adamsberg  poussa la porte de son bureau et lui fit signe d’entrer.

- C’est vrai, admit Mathilde en s’asseyant, vous n’êtes pas une agence de renseignements. Ma journée, elle est mal partie. Hier, avant-hier, pas mieux. Çà  fait donc une tranche de semaine foutue. Je vous souhaite d’avoir passé une meilleur tranche que moi.
-  Une tranche ?
- À mon idée, lundi-mardi-mercredi, ça fait une tranche de semaine, la tranche 1. Ce qui arrive dans la tranche 1 est d’un genre assez différent de ce qui arrive dans la tranche 2.
- Jeudi-vendredi-samedi ?
-  Voilà. Si on regarde bien, on voit plus de surprises sérieuses dans la tranche 1, en général, je dis bien en général, et plus de précipitation et d’amusement dans la tranche 2. Question de rythme. Ça n’alterne jamais, à la différence des stationnements pour voitures dans certaines rues, où pendant une quinzaine on a le droit de se garer, et pendant la suivante on n’a plus le droit. Pourquoi ? Pour reposer la rue ? Pour faire jachère ? Mystère. En tous les cas, avec les tranches de semaine, ça ne change jamais. Tranche 1 : on s’intéresse, on croit à des machins, on trouve des trucs. Drame et miracle anthropiques. Tranche 2 : on ne trouve rien du tout, on apprend zéro, dérisoire de la vie et compagnie. Dans la tranche 2, il y a beaucoup de n’importe qui avec n’importe quoi, et on boit pas mal, alors que la tranche 1, c’est plus important, c’est évident. Pratiquement, une tranche 2, ça ne peut pas se rater, ou disons que ça ne tire pas à conséquence. Mais une tranche 1, quand on la bousille comme celle de cette semaine, ça fout un coup. Ce qui s’est passé aussi, c’est qu’au café, c’était de la palette aux lentilles au menu. La palette aux lentilles, ça me fout le bourdon. C’est la désespérance. Et ça, en pleine fin de tranche 1. C’était pas de chance, cette foutue palette.
-  Et le dimanche ?
- Alors là, le dimanche, c’est la tranche 3. À elle seule la journée compte pour une tranche complète, c’est dire comme c’est grave. La tranche 3, c’est la débandade. Si vous conjuguez une palette aux lentilles et une tranche 3, en vérité il n’y a plus qu’à mourir.
- Où on  en était ? demanda Adamsberg, qui avait l’impression soudaine et pas désagréable de s’égarer plus encore en cette femme qu’en lui-même. 

(*) " L’homme aux cercles bleus" de Fred Vargas, édition de poche chez J’ai Lu  

La photo de la couverture de cette édition de poche est signée Mark Owen
C’est la 1ère enquête avec le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg.