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05.04.2006

C'était hier

« Le procès de Bobigny, c'était hier » écrit  Dominique Dhombres dans le journal Le Monde.(Lien en bas de Note)

Lundi, j’ai regardé avec un grand plaisir et aussi  beaucoup d' émotion le très beau film télé de François Luciani sur la 2. En fait, j’aurais du être à Paris pour une réunion professionnelle reportée pour cause de pertubations prévisibles liées à une autre révolte (Le droit des femmes à  l’avortement en 1972, le droit des jeunes en 2006 à un travail décent…,  n’est ce  pas le combat pour la dignité humaine qui continue ?)

Donc, 1972, c’était hier et j’ai eu moi aussi cette même impression dés les premières images de ce métro aux couleurs vertes que j'avais découvert quelques mois plus tôt cette année là. Cette scène du métro a entraîné mes propres plans séquences, se mêlant  à ceux du film, retraçant si bien le  script de l’époque.
C’était l’année 1972, je quittais ma Bretagne natale pour « monter à Paris »  commencer ma vie de jeune travailleur adulte et devenir à mon tour un militant des « causes ».

Clin d’oeil d'internaute, 1972, c’est aussi l’envoi du premier message électronique, mis au point par Ray Tomlinson.

Le procès de Bobigny, c'était hier, par Dominique Dhombres
LE MONDE | 04.04.06

 

 

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Métro parisien dans les années 1970
Photo d'après tirage argentique, Louis-Paul Fallot


 

02.04.2006

D’un lieu à l’autre, d’un site à l’autre.

Sur la route de Cagnes, en allant vers La Colle sur Loup, il y a un drôle d’arbre. Au pied du végétal, un panneau, mis par les services municipaux : medium_p3260123.jpg

En prenant plusieurs vues de ce sophora, la première magie de l’ère informatique s’opère, mon appareil photo numérique agit aussi comme un bloc notes. Il me rappellera plus tard les conditions de prises de  vues, (ouverture, vitesse d’exposition …) La date aussi, le dimanche  26 mars à 18h22.

La magie se poursuit plus tard, sur la toile, quand j’ai envie d’en savoir un peu plus sur cet « arbre des pagodes ».

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 Au gré des sites et autres blogs, me voilà dans le jardin d’un horticulteur, chez le pharmacien herboriste, l’ébéniste («huai mu », le bois de sophora) ou pénétrant les secrets de la Chine antique ou de ses objets d’art.

J’apprendrais même qu’en ce début mars 2006, les habitants de la maison jouxtant cet arbre se préoccupent des grappes de fruits qui tomberont en grand nombre sur le sol…

Que de découvertes en tapant sur mon clavier « arbre des pagodes », magie encore, des moteurs de recherches.

Mais le risque de se perdre est le même que lors d’une randonnée sans boussole ou sans carte. Il me faudra apprendre à flâner au gré des sites en évitant de me perdre dans les méandres de cette gigantesque toile.

En terminant la rédaction de cette note, je reste pour le moment présent, sous le charme du huai mu. J’ai mis un mot, dont j’aime tant la  résonance, sur ma photo.

huai mu : le bois de sophora (famille des Léguminosées, sophora japonica).

Résonance : Prolongement ou amplification des sons. Mais aussi, effet de ce qui se répercute dans l’esprit. (Micro Robert)

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PhotosLP