19.09.2012
Un breton peu ordinaire
L’épicier de Landerneau s’en est allé.
Celui qui failli devenir prêtre ouvre finalement une petite épicerie en 1949 au numéro 13 de la rue des Capucins. Il vend des biscuits qu’il va directement acheter à un producteur de Pontivy mais les vends un tiers de moins que ses commerçants de voisins !
L’épicier investit dans un hangar à son nom et distribue de plus en plus de produits. Et quand ses congénères font pression sur les fabricants pour qu’ils cessent de le livrer, il en appelle à l’Etat. Le gouvernement est confronté au mal de l’inflation et le ministre des Finances et des Affaires économiques prend un décret le 9 août 1953 pour lutter contre les pratiques commerciales restrictives, comme le refus de vente.
En août 1957, son « mouvement » compte neuf centres distributeurs, tous bretons. Pas de contrat ni lien financier entre Édouard Leclerc et ces « nouveaux » épiciers qui ont pour seule obligation commerciale de grouper leurs achats à Landerneau.
Tout le monde ou presque connaît la suite…
J’ai rassemblé quelques souvenirs pour rédiger ce billet et pris beaucoup d’infos sur le site Wikipédia sur lequel pour pourrez lire la page complète consacrée à Édouard Leclerc.
J’ai grandi en même temps que grandissaient les enseignes Leclerc mais surtout le visage du pionnier français de la distribution indépendante a été de ceux qui ont marqué mon enfance. Peut-être est-ce pour cela que je me suis arrêté devant ce portrait cet été à Figeac, sur la route de ma Bretagne natale…Pour le reste - la vie de l’homme, ses méthodes ou ses « zones d’ombre » - je laisse à d’autres le soin d’écrire l’histoire. Ce sera en tout cas celle d’un breton peu ordinaire.
LIENS
Vidéo: Cliquez sur ce lien ina.fr pour visionner un reportage des actualités françaises de 1959 sur le "système Leclerc".
Interview : Sur Libération.fr , Frédéric Carluer-Lossouarn, journaliste spécialiste de la grande distribution au magazine Linéaires, auteur de Leclerc : enquête sur un système (éd. Bertrand Gobin, 2008) revient sur le parcours et les idées de ce patron atypique.
Publié dans Actu, Bretagne, Vu, lu, entendu dans les médias | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : edouard lerclerc, bretagne, épicerie, hommage | 04:16 | Facebook | Imprimer
18.09.2012
A La Gacilly
J’ai envie de donner envie à toutes celles et ceux qui passeraient en terres bretonnes de s’arrêter à La Gacilly.
Et je conseille la visite de ce village au moment du Festival photographique Peuples et Nature qui dure tout l’été. Cette année, nous avions rendez-vous avec nos amis parisiens et ce fût une très belle journée.
J’ai envie d’en parler…(clin d'oeil) et je l’avais promis en commentaire d'un billet précédent.
Ici, pas de "pass payant", toutes les expos sont gratuites. Ce qui n’empêche nullement une très grande qualité en ce qui concerne les photos et artistes exposées. A La Gacilly, il faut se garer dans l’un de ces parkings, gratuits aussi (l’un dans la verdure, l’autre au bord de l’eau) puis se rendre à l’Office du Tourisme où l’on vous remettra le plan de la ville et la présentation de toutes les expositions.
Puis, à votre envie et selon les heures et le temps, vous pourrez alterner les jardins de verdure, les ombres des sous-bois ou les pierres d’une ruelle…Vous pourrez pique-niquer, entrer chez un artisan ou vous reposer au bord de la rivière. Puis retourner voir cette photo qui vous a tant plu et qui sera différente car l’astre aura tourné et que les lumières ou les ombres donneront une autre vision au cliché.
A La Gacilly, vous quitterez la Bretagne pour d’autres voyages vers les contrées du monde au format géant ou vous remonterez le temps dans la rue St Vincent ; vous irez un instant vous isoler au bord de la rivière avant d’aller humer les senteurs et parcourir le monde sur le chemins des libellules…
A la nuit tombée, vous pourrez manger une galette avant de faire une dernière provision d’images qui alimenteront vos Rêves de Nature et d’Humain.
La Gacilly, août 2012
Photos Louis-Paul Fallot
Publié dans Bretagne, Découvrir, Photographie | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : carnet de voyage été 2012, la gacilly, village, photo, exposition | 07:45 | Facebook | Imprimer
09.09.2012
Nous, habitants de la planète Terre
La Gacilly, août 2012, PhotosLP Fallot
Qui sont les 7 milliards d’humains qui peuplent notre planète ? Comme le déclare Ban Ki-moon, le secrétaire général des nations Unies "Ce n’est pas une simple affaire de chiffre. C’est une histoire humaine. Sept milliards de personnes ont besoin de nourriture. D’énergie. D’offres intéressantes en matière d’emplois et d’éducation. De droits et de liberté. La liberté d’expression. La liberté de pouvoir élever ses enfants en paix et dans la sécurité. Tout ce que chacun souhaite pour soi, multiplié par 7 milliards." (1)
La terre est un village dit-on. Un village qui aurait 193 quartiers, c’est le nombre d’Etats membres de l’ONU en 2012. Mais aussi un village où "chaque soir, un milliard de personnes se couchent la faim au ventre " !
Jusqu’à la fin septembre, cette fresque géante de 193 portraits (Agence Reuters) est exposée à La Gacilly (2) en Bretagne dans le cadre du superbe Festival Photo « Peuples et Nature », "hommage à toutes ces nations, à tous ces peuples, les représentants anonymes de ces 7 milliards de femmes et d’hommes que nous sommes."
Peuples et Nature, Festival Photo de La Gacilly, août 2012, PhotosLP Fallot
(1) Source des informations de cette Note:
Présentation de l’expo Agence Reuters, « 7 milliars, 193 nations » Galerie du chemin des Libellules.
(2) Présentation des expos sur le Site du Festival Photo La Gacilly, 9ème édition et c’est à voir jusqu’au 30 septembre 2012.
J’espère pouvoir vous présenter bientôt ce village et d’autres images des expositions dans une Note à venir. En attendant, vous pouvez voir ou revoir ma série de Notes sur le Festival Peuples et Nature 2010 de La Gacilly.
Publié dans Actu, Bretagne, Photographie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : carnet de voyage été 2012, la gacilly, agence reuters, photo, 7 milliars, 193 nations, exposition | 07:51 | Facebook | Imprimer