10.10.2009
Un matin d'octobre à Méailles (2)
Pierre Assouline (1)
"L’errance n’est ni le voyage ni la promenade mais cette expérience du monde qui renvoie à une question essentielle : qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi ici plutôt qu’ailleurs ? Comment vivre le plus longtemps possible dans le présent, c’est-à-dire être heureux ? Comment se regarder, s’accepter ? Qu’est-ce que je suis, qu’est-ce que je vaux, quel est mon regard ?"
Olivier Verdun (2)
Il me faut vivre cette quête qui est la mienne...
Elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire...
Pour être juste, cette errance est forcément initiatique...
Mon regard va changer...
Cette quête devient la quête du moi acceptable.(3)
LIENS:
Sur le Blog de Pierre Assouline, Mais qu’est-ce que je fais là ? , une très belle Note consacrée à Raymond Depardon
(2) Olivier Verdun commentant l’œuvre de Raymond Depardon, lu sur un très beau Blog photogénique.fr
(3)
ERRANCE de Depardon chez Points (Une collection poche à petit prix)
Surtout, lisez la 4ème de couverture!
Et d'autres Notes sur ce Blog
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13.09.2009
WILLY RONIS
"Une compassion profonde pour tout ce qui est humain,
une proximité totale avec les gens: voilà comment je définirais l'humanisme"
Willy Ronis va nous manquer. Mais si ses yeux se sont éteints, ses images restent, écrit Gérald Vidamment dans Compétence Photo.
Que rajouter que je n’ai déjà écrit? J’aimais cet homme car au-delà de son immense talent de photographe, c’était tout simplement un homme qui aimait les gens.
Comme le titre la rédaction du Post :
Ronis, photographe humaniste et témoin optimiste du XXème siècle.
LIENS :
MA NOTE DU 14 AOUT 2009
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14.08.2009
Lettre à Monsieur Ronis
Monsieur Ronis
J’aurais aimé me rendre à Arles cet été voir l’exposition de vos œuvres et peut-être avoir la chance d’assister à l’une de vos rencontres. J’ai lu et écouté attentivement les interviews des médias et feuilleté à nouveau et toujours avec le même plaisir les quelques ouvrages photographiques que je possède.
L’un deux est toujours à portée de ma main et si c’est le plus petit, c’est aussi celui qui permet le mieux de vous connaître. J’ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets avez-vous écrit à la page 139 de "Ce jour-là", publié en 2006 chez Mercure de France où vous raconté cinquante de vos photos.
Au journal Le Monde, vous avez rajouté cet été qu’elles forment, d'une certaine manière, mon autoportrait.
J’ai trouvé dans ces mots qui côtoient vos photos, beaucoup de choses et de valeurs qui me sont chères. Je ne les dévoilerais pas ici, juste inciter celles et ceux qui liront ces lignes à parcourir les pages de votre livre, édité aussi en poche chez Folio. Je me suis attardé sur ce cliché qui a fait le tour du monde, "Le petit parisien"; ce petit garçon que vous n’avez jamais revu, je lui ressemble un peu et nous sommes de la même génération.
A 20 ans et avec mes premières économies, j’ai acheté mon premier réflex que de temps à autre, j’aime sortir de son sac et manipuler. Je me souviens de ces clichés parisiens pris lors de mes loisirs en découvrant la capitale, me laissant perdre au gré des stations de métro ou de bus et observant la vie tout simplement. Ces noir et blanc argentiques soigneusement rangés dans une boîte et que j’ai pour certains d’entre eux numérisés et publiés sur ce Carnet numérique. .
Autodidacte, c’est en regardant des images comme les vôtres que j’ai progressé et que je continue d’apprendre.
Beaucoup de choses ont changé dans ma vie mais pas cette passion de la photographie. Mais elle a pris une autre tournure depuis 2003 et ma résilience n’est sans doute pas pour rien dans ces visions où au mot humaniste, j’ai rajouté humilité. Des mots si bien illustrés par vos photos bien sûr mais aussi par vos témoignages dont la presse se fait écho cet été.
Monsieur Ronis, vous qui avez rangé votre appareil mais continuez à prendre des photos avec vos yeux, je vous souhaite un très bon anniversaire.
Photos et montage Louis-Paul Fallot
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