Rechercher : rêves
Rêves
Les hommes ne peuvent être réellement libres que dans leurs rêves.
Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir.
J'ai rêvé cette série thématique ... et vous la propose en trois notes.
Les commentaires peuvent être déposés suite à la dernière note.
Merci de votre passage et à bientôt.
Symbolisme du rêve
Rêves éveillés
Laisse aller tes rêves
03.10.2007 | Lien permanent
Des rêves et des pensées
C’était cette semaine dans l’émission La Grande Librairie. L’animateur de l’émission, François Busnel nous invitait à la découverte des nouveaux quartiers de New York et à la rencontre avec cinq écrivains : Parmi eux, Patti Smith dont "Glaneurs de rêves" vient de paraître en France aux éditions Gallimard. Et, dans son studio d’écriture situé dans le quartier populaire du Queens, elle nous offrit ce beau cadeau en récitant People Have the Power
Je rêvais, dans ma rêverie d’une idée radieuse et juste. Et mon sommeil fut brisé, mais mon rêve, lui, a perduré…
J’ai acheté "Glaneurs de rêves" dès sa sortie en librairie. "Dans ce récit autobiographique bref et lumineux, Patti Smith, qui a été distinguée par le National Book Award, revient sur les moments les plus précieux de son enfance, les convoquant avec un réalisme saisissant qui confine au fantastique.(…)" peut-on lire en 4ème de couverture de ce livre "dont l’écriture a été achevée le jour du quarante-cinquième anniversaire de Patti Smith, dans le Michigan et qui a été initialement publié aux États-Unis sous la forme d’un mince volume. Vingt ans plus tard, le texte est réédité et paraît enfin en France dans une version augmentée, complétée de fragments inédits et accompagnée de nouvelles photographies et illustrations."
Je vous en livre quelques extraits. Je les ai choisis en pensant à mon enfance, à notre enfance –frère et sœurs-, à ma famille. Et à ma sœur, partie en cette fin novembre d’il y a trois ans déjà; elle aurait bien aimé je pense entendre Patty Smith réciter People Have the Power.
"C’est tout cela qui forme le nuage. Et c’est ainsi que le ciel ressemble à l’opéra humain. La promenade turbulente. Il attire l’œil paresseux. Il apaise les cœurs las en un jeu de mouvements qui annoncent la simplicité." (Quadrille, page 33)
"Tu lèves les yeux, les nuages se forment et se reforment.
Ils ressemblent – à un embryon, un ami défunt qui repose à l’horizontale. Ou à un bras immense, charitable comme un printemps, qui sur ordre soulèvera ce sac de lin et tout ce qu’il contient, ne serait-ce que l’âme d’une idée – la couleur de l’eau, le poids d’une colline." (Art céleste, page 72)
"J’ai fouillé les nuages en quête d’augures, de réponses. Ils se mouvaient à toute vitesse, trame délicate, en forme de dôme. Le visage de l’art, de profil. Le visage du déni, béni." (Un adieu, page 97)
29.11.2014 | Lien permanent | Commentaires (1)
Rêves éveillés
03.10.2007 | Lien permanent
Laisse aller tes rêves
03.10.2007 | Lien permanent | Commentaires (21)
Rêves poétiques à Paimboeuf
La Loire à Paimboeuf, photographies Louis-Paul Fallot, 2014
Le quai, la jetée, le phare ou encore la cale du grand fer à cheval nous rappellent le passé prestigieux de Paimboeuf, du temps où St Nazaire n’était qu’un village de pêcheurs ! C’était l’avant-port de Nantes et n’est-ce pas ici, à Paimboeuf, qu’un gamin nommé Jules Verne, rêvant d’océan et d’horizons lointains fut "rattrapé" par son père alors qu'il s'était embarqué clandestinement, à Nantes, à bord d'un voilier transatlantique ?
Et en exergue du site Internet de la ville de Paimboeuf, une citation du grand poète andalou Rafael Alberti Il est des portes sur la mer que l'on ouvre avec des mots.
D’une maison d’artiste à la façade changeante aux poèmes des enfants flottant dans un "jardin étoilé", il sera beaucoup question de poésie et d’horizon lointain en ce bel après-midi de fin juillet.
Des récits de Loire et d’ailleurs tout au long du fleuve dont j’ai voulu partager quelques unes de mes photographies dans cette série. Une Note fleuve pour un estuaire qui m’ entraine à chaque mise en page vers d’autres découvertes, des histoires, des arts, des paysages... Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour écrivait Stendhal.
Il me faut faire une pause dans ces récits sur l’Estuaire ; je les reprendrais en alternance avec d’autres billets et pour que mes lecteurs s’y retrouvent, je garderais lors de leur parution la référence à cette « Note fleuve pour un estuaire ». Mais je suis heureux de cette série, même inachevée. J’avais eu l’an passé la même envie au retour d’un autre séjour breton. Mais ma priorité était à l’époque mon livre, un projet passionnant mais qui me demanda beaucoup de temps et d’énergie.
J’ai aussi envie de vous emmener vers d’autres rivages et d’autres terres. Alternance donc entre cette série et d’autres billets, et toujours dans cet esprit d'un "mode été", ….à bientôt.
Estuaire de La Loire à Paimboeuf
Photographies Louis-Paul Fallot, 2014
04.09.2014 | Lien permanent | Commentaires (12)
Où vont vos (nos) rêves ?
"Où vont nos rêves ? " C’est le thème de l’édition 2014 du Festival du livre de Mouans-Sartoux qui vient de se terminer. J’ai voulu poursuivre un peu cette thématique en posant cette question ce week-end à quelques uns de mes ami(e)s des blogues; voici leurs réponses.
Si vous le souhaitez, poursuivez ce billet en écrivant quelques mots à votre tour ci-dessous en page de commentaires.
Où vont nos rêves? Où vont vos rêves...
Légende de la photo : Sculpture de papier de Véronique Champollion sur un stand du Festival de livre de Mouans-Sartoux
Photographie Louis-Paul Fallot
Nos rêves vont dans notre cœur. La nuit, ils se faufilent dans nos corps, irriguent le cerveau, les yeux, les oreilles, la trachée, le ventre, nous chatouillent les narines, les orteils et les doigts. Ils remontent ensuite et au matin nous attendent avec le sourire.
Mes rêves ne vont nulle part, ils naissent dans mon corps, grandissent dans ma tête et meurent parfois quelque part, dans la région du cœur...
Tiphaine
Nos rêves vont et viennent. Ils naissent la nuit, le jour et nous appartiennent. Nos rêves sont une autre manière d'être à la vie, une sorte de porte de sortie...
Hélène
Mes rêves ne vont pas, ils viennent. De l'hier, du trop plein. Ils font vidange. Ils font "reset", table rase et balles neuves. Mes rêves ne sont pas, ils étaient, du verbe étayer, mes désirs du lever, mes ambitions vivantes. Mes rêves ne font pas, ils passent, moribonds déjà. Ils laissent la place.
Claudio
Mes rêves sont des clichés anonymes du jour, développés en chambre noir, mais sans fixateur. Si je venais à les exposer au grand jour, ils disparaîtraient. Parfois, j'en sors un, bien caché sous mon manteau et oh miracle! Il est là, fugace image qui à la lumière du jour s'étiole pour disparaître en laissant cette odeur de révélation.... Chez moi, un tas de pages blanches ornent mon mur : ce sont mes rêves au grand jour... La nuit les a retenus... Moi non.
Mes rêves ne vont nulle part. Ils restent bien au chaud en moi. Certains, quand ils ont prêts après une longue incubation et réalisables, sortent parfois pour devenir aussitôt projet (Rêves réalisés : Découvrir l’ouest américain de la californie au wyoming en van, aller au cercle polaire arctique et prendre un bain dans la banquise l’hiver en combinaison de survie, avoir une maison au bord de l’atlantique). En fin de mûrissement : survoler la baie des sables en avion.. Rêve collectif non réalisé : la paix dans le monde
Et le mot de...la non fin par LP...
Mon rêve à un nom : Utopie, avec une majuscule, merci.
« Une affaire d'aube, de lève-tôt ou de rêveurs éveillés », écrit Attali
Et mon rêve se partage quand écrivent ici mes amis.
06.10.2014 | Lien permanent | Commentaires (11)
L'eau et les rêves
"C'est près de l'eau que j'ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation, un souffle odorant qui sort des choses par l'intermédiaire d'un rêveur. Si je veux étudier la vie des images de l'eau, il me faut donc rendre leur rôle dominant à la rivière et aux sources de mon pays."
Gaston Bachelard,
L' eau et les rêves, essai sur l'imagination de la matière, 1942
Edition d'origine Librairie José Corti
Existe en Livre de Poche_Biblio Essais
Photographie Louis-Paul Fallot, non retouchée, marais de Kerguilloté, 2021
28.09.2022 | Lien permanent | Commentaires (3)
Les couleurs des rêves d’enfance
Le Théatre de Guignol à Cagnes sur Mer, Place De Gaulle le 19 juillet 2013
Photographie Louis-Paul Fallot
En bas de chez soi, ville ou village, forcément pas loin, il y a une place. Sur les lieux de vacances aussi. Des lieux qui s’animent le temps d’un marché, d’un concert, d’un festival…
Mais il y a aussi ces spectacles organisés par l’une de ces troupes de passage qui sillonnent les routes de France. Leur venue est annoncée par ces panneaux qui soudain habillent poteaux et arbres, toujours de couleurs vives où le rouge domine. Ils sont gens de cirques ou marionnettistes et je ne vous parle pas ici des grandes compagnies mais de cette multitude de petites troupes itinérantes mais qui font vivre les grands rêves d’enfance. Hier matin, en sortant de chez moi, je suis tombé sur l’une d’entres elle qui finissait d’installer son décor : C’est à minima : un camion, un décor en façade, quelques chaises; intrigués par mon appareil photo, je leur ai expliqué que je prenais des photos pour ma série d’été.
Nous avons bavardé, sympathisé et évoqué des lieux, j’ai cité ceux de mon enfance bretonne… Hier soir, je me suis de nouveau arrêté sur cette place, ils étaient déjà partis vers une autre place, celle du village du Cros ce samedi, à Vence le 23 juillet, et ainsi de suite pour eux dans le sud de la France .
Vous en rencontrerez d'autres tout au long de l'été, d’Alsace en Provence, du Lyonnais en Aquitaine, de Normandie d'Ile de Beauté en Bretagne... dans toutes les régions, de ces voyageurs que l’on nomme aussi gens du voyage. Ce sont des artistes qui transportent des histoires et alimentent nos imaginaires. Des histoires qui deviennent souvenirs une fois que l’on est grand mais qui ne demandent qu’à ressurgir durant l’un de ces instants d’été quand sur la place se met en place le décor de nos rêves d’enfance.
20.07.2013 | Lien permanent | Commentaires (7)
Bords de rêves (avec Edward Hooper)
Comme à chaque retour, il me faut passer un moment à regarder la mer . Mais sans doute suis-je encore - et pour longtemps- imprégné mentalement des œuvres vues au Grand Palais.
Et si le sujet d’Edward Hopper n’était pas cela, l’Amérique, mais la lumière ? Pas la lumière d’Amérique, la lumière tout court écrit Renaud Legrand dans la revue AD Magazine.
Rooms by the sea, Edward Hoper, 1951
Huile sur toile 74X102 - The Yale University Art Gallery, New Haven
Et que la lumière était belle ce lundi dans le dépouillement d’une plage en automne.
Promenade de la Mer, Cagnes le 15 octobre 2012 - Photo Louis-Paul Fallot
16.10.2012 | Lien permanent | Commentaires (9)
Un instant
01.01.2008 | Lien permanent | Commentaires (9)