Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16.09.2013

Lundi 16 septembre 2013

La semaine passée, je voulais ici rediffuser une Note, en hommage à Albert Jacquard. Il y en eu de nombreux, des hommages,  dans les médias et sur les réseaux sociaux et je me suis dit que je saluerais plus tard l’homme, son œuvre, ses engagements. Je suis allé relire mon billet Un livre d’actualité  où j’évoquais l’un de ses livres les plus connus "J’accuse l’économie triomphante" dont j’avais recopié quelques lignes.
Je me suis attardé sur les commentaires de cette époque et  deux choses m’ont marqué : La qualité (et le nombre) des partages  et les prénoms des ami(e)s qui avaient déposés le leur. Certains toujours là, d’autres partis vers d’autres vies et ceux disparus mais qui  restent profondément ancrés dans ma mémoire. 
De ce que l’on a souvent nommé la blogosphère, j’avais écris un billet l’an passé.  Je lui avais donné pour titre Un blogue comme un village et je pense que j’avais bien choisi ma chanson en cadeau à cet ami Patriarch,  qui venait de déposer le 10 000ème commentaire et qui vient de nous quitter. 
"Sa"  France, je m’y retrouvais bien sur son blogue "De l'Aurore au crépuscule".
La France des sans-logis auprès desquels Jacquard mettait sa notoriété, la France des compagnonnages et des luttes du monde ouvrier qu’évoquait  Patriarch, les coups de gueules des deux hommes avaient ce point en commun qui est aussi le mien, celui de ne pas supporter l’injustice, toutes les injustices.
Je ne suis pas le seul à être triste depuis hier; l’homme  était aimé;  un exemple, une   preuve même, que le soi-disant « virtuel »  n’empêche pas, une amitié bien réelle.
Oui, un blogue comme un village où l’on accompagne avec pudeur, respect et amour  celui qui nous quitte, c’est ce que je vous invite à faire  en lisant  Le dernier billet  écrit par les siens.