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22.03.2018

Il y a...

Un texte écrit en juin 2008, réécrit en mars 2018.

 

Haute-Provence_Photo LP Fallot.jpg


Il y a...

Il y a des Notes dans ma tête et qui le restent un moment ou pour toujours.
Il y a les Notes que je prépare et qui demeurent en état de projet. Il y a des Notes finies, bien rangées et qui attendent d’être publiées et celles en attente chez l’éditeur de blogue, qui ne seront peut-être jamais mises en ligne.

Il y a ces Notes qui viennent bousculer les autres parce qu’elles sont évidence.

Sur mon blogue(*), il y a les Notes partagées à deux et des corrections faites avec amour, avant que je clique sur publier.
Puis il y a ce que deviens la Note qui n’est plus seulement mots et photos. Elle devient lecture, enrichie des commentaires et parfois il y aura un message plus personnel envoyé par courriel.

La Note vit sa vie avant de s’en aller rejoindre l’historique des Notes. (*) 

Il y a ces Notes que l’on oublie, peu lues mais qui un jour viennent "coller" à l’air du temps.  Il y a des Notes d’où l’on hésite à partir et où d’ailleurs, l’on revient souvent.
C’est ainsi ici et là-bas aussi, quand je lis les Notes de mes amis et sur les blogues que j’aime visiter. Tout cela porte un nom qui s'appelle partage et souvent émotion partagée.


Sur mon ordi et de sauvegardes en relecture, je reviens les lire, mes Notes, écritures en mots et photos, instants de vie partagées.

Sur les blogues, il y a des Notes; il a des commentaires; il y a des textes et des images, des peintures et photos...


Sur mon blogue (*), il y a des Notes et certaines sont gravées dans ma mémoire du temps.


 



(*)  Un jour est né un blogue


 

  

 

Illustration : Haute-Provence, mai 2008, photographie Louis-Paul Fallot
Le texte dans sa  première écriture est  paru sous le titre
Une Note sur un Blog


26.11.2014

Une Note (bleue), 5 ans plus tard

 

Pas de « semaine bleue » sans une Note bleue bien sûr.  Quelques idées  sont bien écrites dans un fichier Word à l’état de brouillon mais j’ai vraiment du mal à structurer un texte cohérent, différent aussi de ce que j’ai déjà écrit sur ce blogue.
A la relecture de ce billet-  La Note bleue - publié il y a cinq ans,  je me rends compte qu’il correspond  bien au présent de ce jour. Mais  j’ai aussi  relu les commentaires et  j’ai  aujourd’hui  une perception différente concernant le choix d’une illustration ; elle me parait maintenant évidente.
J’ai par ailleurs lu avec beaucoup d’intérêt le texte du Communiqué de presse publié à l’occasion  de l’exposition récente de cette œuvre - La Vie - au Musée Chagall, un prêt de la Fondation Maeght à l’occasion de son cinquantième anniversaire.


 

La Vie- Marc Chagall-Photo LP Fallot.JPG

La vie, Huile sur toile,1964, 296 x 406 cm, don Marguerite et Aimé Maeght, 1964
Marc CHAGALL - Vitebsk (Russie) 1887 – Saint Paul 1985
Photographie Louis-Paul  Fallot – Octobre 2009 à la Fondation Maeght

 




La Note bleue

 

Que se passe-t-il ? Je n’arrive pas à l’écrire cette Note bleue Pourtant, tout paraît si facile. Et je  l’ai déjà fait vous parlant  d’objets ou de souvenirs En forme de  sortir de souffrance En le rêvant si fort ce bleu jusqu’à appeler ces mots "L’inconscient du bleu"…

J’ai feuilleté mes pages de clichés et y ai vu du bleu  bien sûr Mais aussi plein de couleurs Du rouge du blanc ou de l’orange du noir  du vert et  même du gris

Que se passe-t-il ? J’ai devant l’écran vide et le clavier muet refait l’exercice de laisser aller mes pensées Elles sont devenues multicolores Et tout est devenu évident, c’était le temps !

Pas le temps d’ici ni le temps qui passe Non le temps présent, le temps du résilient Le bleu est devenu ordinaire Mais sans enlever les rêves. Il est devenu quotidien et au petit matin Il suffit de regarder le ciel

Pour voir que le bleu est multiple Il est unique comme chaque jour.  Oui c’est cela j’ai enfin compris,  le bleu reste bleu mais  se mélange aux couleurs de la vie, multiple !

 

Louis-Paul, décembre 2009

 

20.08.2012

Voyage au pays de l’enfance

 

Je m’attarde sur le quai des Sables d’Olonne mais mes yeux  et mes souvenirs m’amènent de l’autre côté du port vers La Chaume dont j’aperçois le clocher. Mais je n’irais pas déambuler dans ses ruelles étroites, je ne prendrais pas le passeur qui traverse le port, et je n’emprunterais pas le pont qui reliait ce dernier au début des marais.  Encore moins le raccourci de l’écluse par où nous passions avec ma cousine  lors de nos escapades nocturnes l’été pour revenir d’un des dancings du centre ville.

Et c’est bien ainsi, je n’ai plus d’attaches à La Chaume,  mes rendez-vous sont juste  à côté en Pays d’Olonne.

Et puis les lieux ont tellement changé.

Il ne reste plus beaucoup de bateaux de pêcheurs comme celui dont mon oncle Henri tenait la barre ; et la sirène qui invitait les femmes de marins à reprendre  le chemin des conserveries ne retentit plus depuis longtemps. L’une d’elle, la femme de mon oncle et qui se nomme Francine est ma Marraine, la sœur ainée  de ma Maman.

La veille, avec sa fille - ma cousine -   nous avons partagé jusqu’à tard dans la nuit  nos souvenirs d’enfance. Nous irons tout à l’heure la voir dans sa maison de retraite et je sais qu’il y aura beaucoup d’émotion.

Entre cette femme d’exception  et moi, il y a une telle complicité, un tel amour que  je ne pourrais trouver les mots ici  pour les décrire.

Oui, je m’attarde sur le quai des Sables, c’est ma « saga » familiale  du côté maternel qui défile, celle d’une famille de pêcheurs dont tous les membres sont nés  « là-haut »  en Bretagne, à Douarnenez.

 

Bateau pêche port des Sables d'Olonne.jpg

PhotosLP Fallot, Les Sables d'Olonne, juillet 2012