26.01.2017
Art et Solidarité
Quand l’art et la solidarité sont au rendez-vous, cela donne Solidar-t-ité !
Et je suis particulièrement heureux d’avoir répondu à l’appel de mon amie Natja Igney, à l’origine de cette belle initiative:
"Une vingtaine d'artistes participeront à cette manifestation culturelle: un spectacle de théâtre, de la musique, de la danse et des lectures, plein d'émotions et de joie, ils lancent un appel à l'amour, la tolérance, la paix et l'espoir. Une exposition des artistes plasticiens s'y ajoute..."
Le spectacle sera présenté par Natja et Marc Duret.
Toutes les recettes de cette soirée au théâtre Francis Gag seront mises à disposition des victimes de l’attentat de Berlin.
NICE – BERLIN SOLIDAR-t-ITÉ
Dimanche, 29 janvier 2017 à 17 h
Théâtre Francis Gag, Vieux Nice
Présentation: Marc Duret et Natja Igney
Réservation en ligne et :
par tél: 0752525204
par courriel: niceberlinsolidarite@gmail.com
Lien: Un clic sur l'image pour lire l'article de RIVIERABUZZ
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20.01.2017
Un livre lu et une photo retrouvée
Franck est très bon nageur et pourtant…son corps est retrouvé au large de Castel Plage à Nice. Accident, suicide ? Cinquante ans plus tard, Ferdinand, son père veut comprendre qui était ce fils adolescent qu’il n’a pas vu grandir. Le récit se fait à travers le cahier intime du père et le journal du fils. C’est aussi l’histoire de deux familles qui se dévoile peu à peu dans cette écriture très agréable d’un peu plus d’une centaine de pages. Il est beaucoup questions d’amour (s) dans ce livre: amour (s) naissant d’un adolescent, amour retrouvé pour un homme de 94 ans et aussi amour par procuration, amour non-dit.
L’auteur aborde également avec justesse et sensibilité ces tranches de vie de deux familles dans un environnement qu’il connaît bien puisqu’il a grandi dans le décor ensoleillé et coloré de Nice, ses plages, le port...et Castel Plage.
Gilbert Autheman nous invite à explorer ces deux âges si différents (qui se rejoignent pourtant) que sont l'adolescence et la vieillesse, grâce à une écriture qui se coule dans la psychologie des personnages, inventive, poétique, sensible, émotive, parfois dramatique, parfois drôle, toujours vraie... nous dit la quatrième de couverture. Cette "invitation" est une vraie réussite!
Comme je l'ai déjà écrit sur ce blogue, j'attache une grande importance à la couverture d'un livre. La photo - voir l'image de la couverture en bas de cette Note - de Christian Nicot ,une pause lente en vue plongeante sur le bleu de la Baie des Anges, est très belle. Je me suis fait dédicacer le livre par celui qui la signe lors du festival PhotoMenton, en attendant celle de l’auteur du livre. Ce devrait être pour bientôt.
Une anecdote personnelle enfin: Durant ma lecture du livre de Gilbert, il m'est revenu sans cesse en mémoire une photo (haut de cette Note) que j'avais prise voilà dix ans à Nice et qu’il m’a fallu retrouver dans mes archives. Le jeune en bas de l'escalier était devenu Franck...
L’auteur - au centre sur la photo ci-dessus - a exercé le métier de psychologue auprès de jeunes en difficulté et écrit des romans depuis plus de vingt ans. Après La Tour Rouge , Gilbert Autheman signe ici son deuxième livre aux éditions Baie des Anges et c’est encore pour moi l’une des belles rencontres que permet les rendez-vous et salons littéraires qu’organise cette maison d’édition.
L'énigme de Castel Plage de Gilbert Autheman
Collection Roman du Sud, maison d’édition Baie des Anges
ISBN 978-2-917790-99-1/ 9,90 euros
Photo de couverture Christian Nicot
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16.01.2017
L'hiver il fait froid… et l'été il fait chaud… quelle nouveauté !
Ce n'est pas la saison qui tue le pauvre, c'est l'inhumanité de notre société.
Oui l'hiver il fait froid… et l'été il fait chaud… quelle nouveauté ! (1)
Comme nous sommes devenus de plus en plus démunis et assistés, il nous faut des règlements et des décisions publiques pour gérer notre manque de bon sens.
Et oui quand il fait chaud toutes les créatures vivantes savent qu'il faut se mettre à l'ombre et quand il fait froid se mettre à l'abri.
Mais nous il faut qu'on nous le dise…
Il y a du verglas… zut ! Ça glisse…!
Il y a tellement d'associations de toutes sortes qui se créent pour pouvoir se donner bonne conscience (voire même s'ériger en maître de conscience) et même défendre toutes les victimes et les causes du monde, qu'on pourrait créer une association des victimes du temps (bon ou mauvais) et qui pourrait porter plainte contre… le temps !
Nous sommes devenus une société de ramollis vivant sous assistance mentale totale. S'il n'y avait pas la télé pour nous dire qu'on peut s'enrhumer dans les courants d'air où irions-nous?
A vivre sans péril… on ne vit plus…
Et pendant ce temps là des gens s'entretuent, des réfugiés se noient, des pauvres meurent de faim et d'indifférence.
Certains politiques même, s'aperçoivent qu'il y a des sdf, oui, dehors, dans la rue… Mon bon monsieur… dans nos rues…. Et alors tout d'un coup il faut se pencher sur leurs souffrances.
Comme si on les avait attendus pour le faire. Comme si on avait besoin de leurs appels pour donner à manger, pour réconforter, pour couvrir et pour abriter … Ça fait bien longtemps que nous le faisons, et chaque jour…. Encore faudrait-il qu'ils viennent voir et qu'ils s'y intéressent en dehors des temps d'émotion programmée.
Ce n'est pas la saison qui tue le pauvre, c'est l'inhumanité de notre société.
Si l'on arrêtait de faire du sentimentalisme sirupeux, pour faire de l'entraide solidaire ? Réelle et efficace. Qu'il fasse chaud ou froid.
"La charité est la caresse miséricordieuse du Seigneur" disait le pape François dans son discours aux Caritas.
Alors prenons le temps d'être chacun là où nous sommes, la caresse du Seigneur pour celui ou celle qui a besoin. Sans tambour ni trompette mais durablement et efficacement.
Père Gil Florini
Curé de Saint Pierre d'Arène
(1) Merci au Père Gil Florini de m’ autoriser à reproduire ici son texte publié à l’origine sur les réseaux sociaux le 12 janvier 2017. "Si l'on arrêtait de faire du sentimentalisme sirupeux, pour faire de l'entraide solidaire ? Réelle et efficace. Qu'il fasse chaud ou froid" écrit-il dans ce texte. Je voudrais ajouter que ce prêtre est à l’origine d’actions concrètes de solidarité! Comme celle de la création d’un restaurant solidaire à Nice, dans le sous-sol de l’église St Pierre d’Arènes - dont il est le curé - où, non seulement on mange très bien pour 11 euros (3 plats) mais qu’une partie de cette somme finance le repas de personnes démunies qui peuvent venir déjeuner anonymement au milieu des autres clients.
"Ici, des bénévoles assurent le service. En cuisine, un ancien chef d'un hôtel quatre étoiles concocte le menu en jonglant entre les fournisseurs et les dons de la grande distribution. Sous ses ordres, huit commis en réinsertion professionnelle" peut lire sur le site francetvinfo.
"Le but est vraiment que les gens se mélangent au niveau du travail, au niveau du service et au niveau de la table", assure le curé de l'église Saint Pierre d'Arène, Gil Florini sur ce même site.
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