29.02.2012
Regards côtiers à deux pas de la Méditerranée.
Publié dans Arbre, Mes poèmes, Nice, Photo, un jour un instant | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : fleuve, le var, embouchure, arbre, oiseaux, rêve, photo; | 00:10 | Facebook | Imprimer
25.02.2012
Elles sont là!
Chaque matin de ce mois de février, je scrute, l’œil rivé sur le coin de verdure qui m’indique le temps et les saisons… Cette année je doute ; je regarde mes photos des années précédentes.
Et si cette année, il n’y en avait pas !
Et puis, cette semaine, une deux, trois, sans doute plus en fixant mon regard… Ces minuscules tâches blanches qui vont se multiplier maintenant très vite. Le mimosa voisin - en avance lui - va en être jaloux, le blanc va éclater dans les jours à venir… Oui, chers amis, je vous l’annonce solennellement: « Mon » amandier est en fleur !
Publié dans Fleur, Photo, un jour un instant | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : amandier, balcon, cagnes sur mer, photo, fleur, printemps | 11:55 | Facebook | Imprimer
09.12.2011
Absence et présence
J’avais envie de ne rien écrire, puis de ne plus m’arrêter de le faire…Puis encore le contraire, en acceptant sans lutter une certaine confusion mentale. Ces moments où les notes préparées, les photos choisies, paraissent si futiles, où je doute de l’utilité de poursuivre ce carnet ; et pourtant…Ne s’appelle-t-il pas Carnet ou Vivre ici et maintenant ?
Vivre avec la conscience que nous sommes des mortels – que nous disparaîtrons un jour, que les gens que nous aimons disparaîtront - est un drôle de travail à accomplir (et à renouveler régulièrement) pour chacune et chacun d’entre nous. écrit Christophe André sur son blogue. (1)Plus loin il cite l’Instant présent. Puisque la mort existe, savourer la vie, de toutes ses forces. En attendant de voir ce qu’il y aura peut-être ensuite…
Mon blogue n’est pas un carnet intime mais j’y ai toujours évoqué mes joies et mes peines, mes doutes et mes souffrances, en voulant garder comme fil conducteur des messages d’espoir. Je ne peux laisser ceux qui le lisent sans nouvelles, j’ai choisi de le faire à travers deux images.
L’une, comme une évidence pour illustrer un texte d'Eckhart TOLLE(2) lu ces derniers jours.
« En marchant dans une forêt qui n’a été ni domestiquée ni dérangée par l’homme, non seulement vous verrez une vie abondante tout autour de vous, mais vous rencontrerez aussi, à chaque pas, des arbres tombés, des troncs et des feuilles en train de pourrir et de la matière décomposée. Partout où vous regarderez, vous trouverez la vie aussi bien que la mort. En y regardant de plus près, toutefois, vous découvrirez que le tronc et les feuilles en décomposition non seulement donnent naissance à une nouvelle vie, mais sont eux-mêmes pleins de vie puisque des micro-organismes y travaillent, des molécules se réorganisent. La mort ne se trouve donc nulle part. Il n’y a que la métamorphose des formes de vie. Quelle leçon pouvez-vous en tirer ? La mort n’est pas le contraire de la vie. La vie n’a pas de contraire. Le contraire de la mort est la naissance. La vie est éternelle. »
La deuxième image restera mentale mais elle est bien réelle et en couleur.
Il y avait une grande baie vitrée dans la salle de recueillement lors de la cérémonie d’au revoir à ma sœur. Derrière, une pelouse et une lignée d’arbres. Différents, des ocres de l’automne aux gris des effeuillés en passant par le vert des conifères ; il y eu dans le ciel une éclaircie, et dans la lumière qui inonda un court moment la prairie et le sous-bois, un écureuil passa. Les mots du poème qui avait inspiré (3) mon partage - l’un parmi beaucoup d’autres- prirent alors encore plus de sens. (…) Christine, tu plantais le réel au cœur des utopies. Le poème se nomme Liberté. L’écureuil s’est posé au pied d’un arbre et à la fin de la cérémonie, il était toujours là.
A une question (4) sur la possibilité de faire bon ménage avec la mort, Edgar Morin répondit :
« Le mot "bon" est un peu de trop. Certes il y a un ménage, et je crois deux choses. La première, c’est qu’on a trop refoulé la mort, on a trop voulu l’exorciser. Or ce refoulement de l’angoisse de la mort ne fait que la déplacer : on ressent des angoisses de mort sans savoir que ce sont des angoisses de mort. Ensuite : contre l’angoisse de mort, contre le découragement de la mort, contre la mélancolie de la mort, contre l’horreur de la mort, il n’y a pas de réponse. Il n’y a qu’une seule riposte : l’amour, pas seulement pour une personne, mais la participation, la communion. »
Cet amour et cette communion partagés ces derniers jours.
(1) Psycho Actif, le blog de Christophe André
États d'âme d'un psychiatre
(2) Eckhart TOLLE- L’Art du calme intérieur, Page 103 (Edition J’ai lu)
(3) Inspiré du poème « Liberté »,(page 84) recueil d'Andrée CHEDID Au cœur du cœur chez Librio
(4) Dossier de Psychologie.com : Edgar MORIN Pour vivre, il faut risquer sa vie
Publié dans Famille, Texte choisi, un jour un instant | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : christine | 20:02 | Facebook | Imprimer