Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10.07.2012

Ce samedi là, entre galets et blés.

 

Annot-PhotosLP.jpg

 

La nuit a sans doute emporté avec elle des choses…. ? me demande Didier en commentaire à son billet du Coin du bois.

Oui, et d’abord le trop plein d’émotions car  même si la journée de la veille était depuis longtemps mentalement préparée, il n’en reste pas moins qu’elle fût une journée vraiment particulière. Faite de témoignages d’amitié, d’amis venus et pas vus depuis longtemps, mais aussi de ce moment du départ d’un bureau et cette clé que l’on laisse,  posée.      

La nuit a décantée un peu tout cela…

Ce samedi devait être  un jour de début de nouveaux instants où plus exactement d’instants vécus différemment.

Car moins rythmé par cette notion du temps a découpé dans l’agenda  d’un week-end .

Sans le bilan  - même inconscient - à faire de la semaine passée et la projection  de ce qu’il faudrait retrouver, forcément le lundi matin en arrivant sur le lieu des activités professionnelles. Plus d’espace mental pour résumer.

 

Cros-PhotosLP.jpg

 

Ce samedi-là, j’eu  envie d’une journée d’été et  j’avais envie de mer et  j’avais envie de montagne. Pas d’un caprice mais d’un laisser-aller vagabond sur des promenades  de bord de mer, des routes d’arrière pays et des chemins de montagne. Je me suis offert une belle journée de début de vacances dans cette région qui permet cela « entre mer et monts ». Mais des vacances sans ces sacs à préparer, juste le nécessaire et un itinéraire qui se passera de cartes routières.  Avec cette drôle d’impression de savoir que l’on part et  que pour le retour, on verra… Une journée à partager dans l’intimité à deux, une journée à « se poser » et pourtant, à marcher, conduire, prendre un café, lire le journal, écouter la radio, préparer le repas…Une journée ordinaire et extraordinaire, d’ici  et  cette impression qui ne m’a pas quitté de la  journée de ce samedi    d’un autre maintenant.

Devant-soi, tout le temps écrit Didier.

 

Blés-PhotosLP.jpg

 

  Photos prises le 7 juillet 2012

Annot-Cros de Cagnes-Méailles

 

02.03.2011

Mots inspirés

 

photo,défifoto,cagnes,mots et photos

Escalier menant vers le Haut de Cagnes- PhotosLP Fallot-Février 2011

 

Le thème du défifoto sur lequel nous étions invités à travailler en février était ESCALIER. La publication, le 1er du mois suivant exige UNE SEULE photo. Ne voulant pas puiser dans mes photos d’archives, j’ai donc choisi un cliché  pris en pensant à ce thème.  J’ai hésité entre  deux photos – si différentes – mais  toutes les deux  prises "en bas de chez moi " !

Cela m’a aussi inspiré quelques réflexions que je vous livre aussi ici.  

 

 

ESCALIER-DEFIFOTO-LP FALLOT.jpg

Escalier vers la Galerie Renoir et le centre ville de Cagnes-PhotosLP Fallot-Février 2011

  

Un escalier, c’est un chemin de vie, que l’on monte et descend au rythme des marches des âges et des moments présents avec arrêt sur image, paliers de nos joies et de nos peines.
Nos escaliers d’enfant escaladés à « quatre pattes », des escalators des centres commerciaux, et ceux que l’on peine à monter quand l’âge ralentit nos envies ; les escaliers à tapis rouge des célébrités et ceux d’une bouche de métro où le sans papiers quémande quelques subsides…
L’escalier en colimaçon, celui des phares aux centaines de marches, l’escalier en échelle pour retrouver au grenier la nostalgie de l’enfance; l’escalier que l’on descend, cave et tourments de l’ivresse que l’on cache. Escaliers des musées collectionnés ces dernières années, art à consommé sans modération. L’escalier et ses ombres, celui du parquet et des vielles pierres, l’escalier de verre baigné de lumière. Escalier, à rire ou à pleurer ! Escaliers à photographier.
Les escaliers, c’est un peu comme les fenêtres …Eternel exercice, clichés mille fois pris et pourtant différents. Un mot et des photos qui nous racontent des histoires. Celle-ci se passe en haut de l'escalier "d'en bas" de chez moi. Un matin de février de l'année 2011.

  

28.12.2010

Fin d’année

 

Fin d'année-PhotosLP Fallot (2).jpg

Arpenter des halls d’aéroport mais se dire que finalement, la chance est de pouvoir arriver même si le séjour en sera écourté. Ne pas utiliser l’ascenseur réservé au personnel hospitalier et prendre l’habitude de mémoriser les numéros de chambre.  Les yeux d’un bébé et les mains d’un autre qui bougent; le visage radieux d’un enfant devant un paquet ouvert au pied du sapin.   Etre là, proche  mentalement quand on est loin et essayer de trouver les mots du réconfort au téléphone  un jour de Noël. Naissance, souffrance, joie, peine.

Voir une, deux, trois expo et passer un bel après-midi de fratrie. Lire un auteur et se dire que décidemment, il est bon d’avoir cultivé l’esprit ouvert. S’étonner  dans l’ouest de voir un ciel bleu  de petit matin sur fond givré de  – 5 degrés ; et trouver la grisaille une heure et quart  plus tard en côte d’azur. Ouvrir son ordi et lire un commentaire qui n’est pas habituel ; qui fera encore un peu différer cette décision de ne plus « bloguer » comme avant.

Changer son programme au retour parce que l’important est ailleurs;  être en état d'écoute et aimer, le plus, le mieux. En  cette fin d’année que je n’ai pas vu passer,  se dire que le 31 et le 1er  sont deux jours qui se suivent ; tout simplement.  Instants présents.

 

Fin d'année-PhotosLP Fallot.jpg

PhotosLP Fallot - Nantes-Décembre 2010