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20.08.2012

Voyage au pays de l’enfance

 

Je m’attarde sur le quai des Sables d’Olonne mais mes yeux  et mes souvenirs m’amènent de l’autre côté du port vers La Chaume dont j’aperçois le clocher. Mais je n’irais pas déambuler dans ses ruelles étroites, je ne prendrais pas le passeur qui traverse le port, et je n’emprunterais pas le pont qui reliait ce dernier au début des marais.  Encore moins le raccourci de l’écluse par où nous passions avec ma cousine  lors de nos escapades nocturnes l’été pour revenir d’un des dancings du centre ville.

Et c’est bien ainsi, je n’ai plus d’attaches à La Chaume,  mes rendez-vous sont juste  à côté en Pays d’Olonne.

Et puis les lieux ont tellement changé.

Il ne reste plus beaucoup de bateaux de pêcheurs comme celui dont mon oncle Henri tenait la barre ; et la sirène qui invitait les femmes de marins à reprendre  le chemin des conserveries ne retentit plus depuis longtemps. L’une d’elle, la femme de mon oncle et qui se nomme Francine est ma Marraine, la sœur ainée  de ma Maman.

La veille, avec sa fille - ma cousine -   nous avons partagé jusqu’à tard dans la nuit  nos souvenirs d’enfance. Nous irons tout à l’heure la voir dans sa maison de retraite et je sais qu’il y aura beaucoup d’émotion.

Entre cette femme d’exception  et moi, il y a une telle complicité, un tel amour que  je ne pourrais trouver les mots ici  pour les décrire.

Oui, je m’attarde sur le quai des Sables, c’est ma « saga » familiale  du côté maternel qui défile, celle d’une famille de pêcheurs dont tous les membres sont nés  « là-haut »  en Bretagne, à Douarnenez.

 

Bateau pêche port des Sables d'Olonne.jpg

PhotosLP Fallot, Les Sables d'Olonne, juillet 2012

 

 

30.06.2012

Breton!

 

LP en Bretagne.jpg

 

Il y a… quelques années.

 

 Merci à Jean-Etienne pour la photo.

 

 

10.01.2011

Le chanteur des BO de mon enfance

 

Pochette 45t John William.jpgToute la journée, j’ai fredonné « Si toi aussi tu m’abandonnes » !

 J’ai appris sa mort en écoutant la radio  et John William était paraît-il oublié depuis longtemps.  Pas une ligne dans la presse écrite du jour,  annonce le journaliste de France Inter ! Alors oublié John William ? Pas de ceux en tout cas et dont je fais partie qui ont « baigné » dans les 45 tours, les séries télés et  les bandes originales de films  (BO) du chanteur franco-ivoirien. Allez, juste quelques titres parmi tant d’autres: Docteur Jivago (La chanson de Lara), Le train sifflera trois fois (Si toi aussi tu m’abandonnes), Il était une fois la révolution et que je n’oublie surtout pas …un des  héros de mon adolescence, Thierry la Fronde !  

En 1952 (Sourire, une grande année) il reçut le  Grand prix d'interprétation à  Deauville, avec la chanson Je suis un nègre. Belle revanche pour celui qui avait connu les souffrances  de la déportation de mars 1944 à mai 1945 au camp de Neuengamme en Allemagne.  "La découverte qui devait changer toute ma vie, je la fis un soir dans l'obscurité d'un cachot. Alors que nous étions en plein spleen, l'un de nous proposa que chacun chante une chanson pour rompre le silence", a-t-il raconté bien plus tard. Tous lui prédisent alors une carrière de chanteur. Sorti de l'enfer des camps, il prend des cours de chant et débute dans les cinémas et cabarets. (Source AFP).

John William de son vrai nom Ernest Armand Huss avait effectué en 2005 une tournée d'adieu en Martinique. Il s’est éteint samedi soir à Antibes  à l'âge de 88 ans, a annoncé dimanche sa fille Maya. Allez, magnéto hommage :