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27.06.2013

Nous continuerons à chanter Asimbonanga






Cette année-là…1988. Un chanteur sud-africain devient une star en France et l'une de ses chansons devient un énorme succès. Ma fille qui marche à peine danse déjà au rytme d’Asimbonanga…

 

 « Enregistrée en 1986 en Afrique du Sud, l'année où Johnny Clegg donne son premier concert en France au festival Musiques métisses d'Angoulême, cette chanson est un acte ouvertement militant. La première dans l'histoire de la musique où le nom de Mandela est évoqué. Lors de sa sortie en Afrique du Sud, elle se voit immédiatement interdite sur les antennes. Dans les clubs, les salles où elle est interprétée à Johannesburg, certains quittent la salle, d'autres acquiescent en levant le poing, se souvient Christian Mousset, directeur de Musiques métisses, festival qui depuis sa création s'est s'inscrit comme l'un des fers de lance de la lutte anti-apartheid en France.

Condamné à la prison à vie en 1964 pour son opposition frontale à la ségrégation raciale institutionnalisée par le gouvernement sud-africain, Nelson Mandela est censé ne plus exister. Son nom même doit être oublié. "Nous ne l'avons pas vu" (traduction littérale d’Asimbonanga), dit le refrain en zoulou, dont l'un des couplets (écrits, eux, en anglais) cite Steve Biko, Victoria Mxgengen, Neil Aggett, des militants de la lutte anti-apartheid assassinés.

"Il y avait plein de gens de la génération de Johnny Clegg qui savaient que Mandela existait, mais sans l'avoir jamais vu , raconte un proche du chanteur. La seule idée que l'on avait de lui, c'était l'île de Robben Island, à Cape Town, où il se trouvait enfermé." Dans Asimbonanga , Johnny Clegg reprend une phrase tirée d'une oeuvre de John Donne, poète et prédicateur anglais (1573-1631). "We are all islands" (nous sommes tous des îles), tous unis, car liés les uns aux autres par une même eau. Une mer que l'on va traverser un jour pour se retrouver, prédit le chanteur qui rêve d'un silence enfin brisé ("Broken silence is what I dream"). 

(Lire la totalité de l'article dans lemonde.fr/culture du 9 août 2005:  
Asimbonanga par Patrick Labesse)


"Madiba"  qui a passé 27 années de sa vie en prison est devenu en 1994 président de la République d’Afrique du Sud.  La vidéo elle - Johnny Clegg with Nelson Mandela - date de 1999. Et nous, nous continuerons à chanter Asimbonanga.

08.06.2013

La ligne de vie (Hommage à Pierre Mauroy)

 

2446207077.jpgExtrait de ma Note du 13 octobre 2010 : La ligne de vie

Pierre Mauroy parle aussi du présent, des jeunes. Ses mots sont forts et je les trouve justes. Je vous invite à écouter l’intégralité de ce discours, posé, digne, émouvant.

En écoutant ce discours, j’ai pensé aussi très fort à mon Papa et à tous ces hommes et femmes qui ont fait ce qui est aussi l’histoire de notre pays ; qui se sont battus pour que les générations à venir vivent un monde meilleur. Oui, merci Monsieur Mauroy.

 

 

 

Lien : La mort de Pierre Mauroy, une figure de la gauche française, l’article du journal Le Monde:

 

23.05.2013

Le messager de l'amour

 

Pochette disque G.Moustaki.jpgTout n’est pas fini pour lui maintenant
L'amour continuera à voyager
Même s’il  a perdu son messager

Au paradis des poètes, il est parti rejoindre un autre Georges…
Je l’aimais beaucoup le « métèque » de l’Ile St Louis.  Hommage à un grand Monsieur.



 

 

 


LE MESSAGER par yacine__