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04.01.2016

Douceur d’un dimanche

Un 3 janvier-PhotosLP Fallot.jpgC’était un 3 janvier et il fallait quelque peu s’attarder sur les galets avant de pouvoir profiter d’une table ensoleillée. Chacun retrouvait ici quelques habitudes après deux jours de fermeture, tasse de café ou verre à pied. Le journal du jour  était aussi  celui du bar et passait de table en table. Les conversations étaient feutrées, discrètes, aimables. Les habitués d’à côté, joueurs de boules,  joueurs de cartes,  n’étaient  pas là ou bien pas encore arrivés. Ceux de la baignade par contre  se retrouvaient  comme chaque jour  de l’année passée ou nouvelle et en petit comité, peu pressés de sortir de la fraîche et prenant du temps sous la douche ouverte ici à l’année. Au loin, on pouvait voir la promenade s’animer : les pêcheurs discuter près de la halle,  les vélos,  trottinettes et poussettes  glisser sur le bitume, monsieur madame et le petit toutou… Ici et là le badaud se posait sur la plage près du rivage à regarder la mer. C’était un dimanche 3 janvier  et il ne manquait à notre bonheur que de voir passer les oies sauvages au-dessus de la Méditerranée.


08.01.2015

7 janvier 2015

Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Jean Cabut dit Cabu, Elsa Cayat,
Stéphane  Charbonnier dit Charb,  Philippe Honoré dit Honoré, Bernard Maris,
Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Bernard Verlhac dit Tignous,
Georges Wolnski

 

Martin Vidberg.gifNous sommes dessinateurs de presse © Martin Vidberg

 

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14.08.2014

Au revoir professeur

 

 

Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.
John Keating

 

 

Robin Williams par Matt Sayles_AP.jpg
 Robin Williams, en 2009
Photographie de Matt Sayles,  Associated Press

 

"On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté et la dépassement de soi, l’amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman : « Ô moi ! Ô vie !... Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ? "’

Le cercle des poètes disparus.