27.02.2013
Un résistant! (hommage à Stéphane Hessel)
93 ans. C’est un peu la toute dernière étape.
La fin n'est plus bien loin.
Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : les années de résistance…
Ce sont les premières lignes, de la 1ère édition, parue en octobre 2010 du manifeste "Indignez-vous!" aux éditions Indigène.. Je me souviens de l’avoir cherché, au moment de la pause repas dans une grande librairie près de mon lieu de travail. Un exemplaire « perdu » au milieu d’autres ouvrages…C’était en décembre et avant qu’il ne soit en tête de gondole dans sa... énième édition ! (Lire ma Note du 28 janvier 2011).
Crédit photo:
Stephane Hessel au Salon du Livre 2012
pour l'ouvrage co-écrit avec Edgar Morin
"Le chemin de l'espérance".
Photo © BestImage
Celui qui écrit ces lignes - et dont le grand-père fût de cette résistance et en paya le prix de sa vie - fût heureux de lire ces lignes d’espoir écrit par le vieux monsieur. Je n’ai jamais voulu polémiquer sur tel ou tel aspect de ce livre, l’important était pour moi ailleurs. Page 12 par exemple "Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l'histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun." Vous étiez jeune d'esprit Monsieur Hessel, merci de votre témoignage, de votre engagement, de vos messages d’espoir.
Un dernier extrait (page 20) de votre livre pour vous rendre hommage:
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23.11.2012
Dis quand reviendras-tu...(Note spéciale Barbara)
Et je me souviens
Le ciel de Nantes…
Nantes, photo Louis-Paul Fallot
Je ne vais pas ici lister tous les hommages, de la réédition du numéro spécial de Télérama aux émissions de radio et de télévision, à la sortie de l’intégrale de son œuvre…Aux multiples hommages qu’il y aura également sur la blogosphère.
Chaque fois qu’on parle d’amour
C’est avec « jamais » et « toujours ».
J’ai choisi de vous mettre en lien « Barbara en noir et blanc », une série d’émission de Francis Legault diffusées cet été sur France Inter et disponible en écoute (jusqu’en mai 2015).
Avec un grand coup de cœur pour celle consacrée à l’enfance de Barbara: « L'enfance de Barbara, née Monique Serf. Une petite fille qui rêve de piano et de chansons. Les années de fuite durant la guerre. A Tarbes, la nuit de l'irréparable... avec : Juliette Gréco, Bernard Serf, Marie Chaix, Jacques Chancel, Barbara, Jérôme Garcin et Boris Cyrulnik »
Pour mieux comprendre….la solitude de la grande Dame brune qui nous manque tant.
Je n´ai pas le goût du malheur.
Va t-en voir ailleurs si j´y suis!
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille
J'irai me réchauffer à un autre soleil…
Les paroles en italiques sont extraites des chansons "Nantes", "A chaque fois", "La solitude" et "Dis, quand reviendras-tu?". Paroles et Musique Barbara.
Ma photographie en hommage, la gare de Nantes n'est pas loin...
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19.09.2012
Un breton peu ordinaire
L’épicier de Landerneau s’en est allé.
Celui qui failli devenir prêtre ouvre finalement une petite épicerie en 1949 au numéro 13 de la rue des Capucins. Il vend des biscuits qu’il va directement acheter à un producteur de Pontivy mais les vends un tiers de moins que ses commerçants de voisins !
L’épicier investit dans un hangar à son nom et distribue de plus en plus de produits. Et quand ses congénères font pression sur les fabricants pour qu’ils cessent de le livrer, il en appelle à l’Etat. Le gouvernement est confronté au mal de l’inflation et le ministre des Finances et des Affaires économiques prend un décret le 9 août 1953 pour lutter contre les pratiques commerciales restrictives, comme le refus de vente.
En août 1957, son « mouvement » compte neuf centres distributeurs, tous bretons. Pas de contrat ni lien financier entre Édouard Leclerc et ces « nouveaux » épiciers qui ont pour seule obligation commerciale de grouper leurs achats à Landerneau.
Tout le monde ou presque connaît la suite…
J’ai rassemblé quelques souvenirs pour rédiger ce billet et pris beaucoup d’infos sur le site Wikipédia sur lequel pour pourrez lire la page complète consacrée à Édouard Leclerc.
J’ai grandi en même temps que grandissaient les enseignes Leclerc mais surtout le visage du pionnier français de la distribution indépendante a été de ceux qui ont marqué mon enfance. Peut-être est-ce pour cela que je me suis arrêté devant ce portrait cet été à Figeac, sur la route de ma Bretagne natale…Pour le reste - la vie de l’homme, ses méthodes ou ses « zones d’ombre » - je laisse à d’autres le soin d’écrire l’histoire. Ce sera en tout cas celle d’un breton peu ordinaire.
LIENS
Vidéo: Cliquez sur ce lien ina.fr pour visionner un reportage des actualités françaises de 1959 sur le "système Leclerc".
Interview : Sur Libération.fr , Frédéric Carluer-Lossouarn, journaliste spécialiste de la grande distribution au magazine Linéaires, auteur de Leclerc : enquête sur un système (éd. Bertrand Gobin, 2008) revient sur le parcours et les idées de ce patron atypique.
Publié dans Actu, Bretagne, Vu, lu, entendu dans les médias | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : edouard lerclerc, bretagne, épicerie, hommage | 04:16 | Facebook |
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