11.09.2009
Folies niçoises
En quelques minutes, vous aurez presque tout l’aperçu des paradoxes de la Côte d’Azur.
Le « circuit » commence à Rauba Capeu par la descente vers le Port à Nice. Laisser derrière soi la Promenade des Anglais, c’est changer complètement de décor.
04.04.2008
Rauba Capeu
Quand j'ai compris que chaque matin je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur.
Qui mieux que Matisse décrit ce que l’on ressens à cet endroit :
La méditerranée prise de Rauba Capeu
Photographies Louis-Paul Fallot - 2008
Itinéraires d’un breton en pays niçois...
Lorsque je suis arrivé à Nice dans les années 8O, je me suis vite cherché des repères afin de m’y retrouver dans cette ville qui m’était totalement inconnue. J’ai trouvé que c’était facile: Des collines séparées par de grandes voies de circulation que l’on montent ou l’on descends et en bas la mer et sa promenade que l’on longe, à droite ou à gauche.
Pour moi et pendant longtemps, le bord de mer eu pour seule dénomination « La prom ». Le point de repère sûr et qui rassure. Il suffit de se laisser guider le long des palmiers et des grands hôtels d’un côté, des plages de galets et des corps dénudés de l’autre avec en fond de décor une mer immuable puisque – presque- sans marée .
Ce n’est que plus tard en jouant durant mes temps de repos au touriste que j’appris qu’à partir de l’aéroport -qui marque le début de la ville de Nice- j’allais d’abord emprunter une première promenade- Corniglion-Molinier - puis celle des Anglais et enfin le quai des Etats-Unis. Et là, au pied d’un château que je cherchais en vain et dont il ne reste plus qu’une colline, j’allais, au bout de ses rochers (Les ponchettes, li pouncheta en niçois ) pouvoir enfin admirer toute la baie des Anges. J’étais sur le quai Rauba Capeu. Aujourd’hui, mes promenades dans la vieille ville se terminent presque toujours par ce bout de "Prom " .
Quai des Etats Unis : Cette appellation commémore depuis 1917 la participation américaine à la guerre de 1914/1918.
C’est à ce niveau que se trouve l’embouchure du Paillon
Le Château : Construit au XIIieme siècle la citadelle entourait toute la ville à partir de 1388 date à laquelle Nice abandonne la tutelle Française et Provençale pour choisir la domination Savoyarde. Le château prend de l’importance stratégique et les habitants sont obligés de s’installer sur les rives du Paillon. Cet accord non reconnu par les souverains Français entraînera de nombreux conflits. Réputé imprenable le château fut pris par les troupes françaises en 1706 et rasé sur ordre de Louis XIV.
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04.07.2007
Sur la place Masséna à Nice
Masséna : place maintenant aux Niçois titrait le quotidien Nice-Matin et le Maire d’ajouter « Nous allons observer comment ils (les Niçois) vont s’approprier ces installations nouvelles. »
Voici donc quelques-uns unes de mes constatations, c’était 12 jours après l’inauguration :
Retour sur la place, la nuit venue. Là, c’est beau comme une ville la nuit, on s’attarde un peu pour comprendre cette architecture originale de bancs et de dalles. Certains bancs sont squattés par de gentilles bandes de jeunes étrangers - désolé mais toujours pas de Niçois - .encore habillés des serviettes de plages D’autres bancs luisent sous les projecteurs, il est temps d’en essayer le confort.
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