21.07.2014
S'il pleuvait des larmes (Boris Vian)
J'ai déjà publié ce texte le 19 juin 2009; malheureusement, je le trouve bien d’actualité en ces jours. J’ai changé la photo d’illustration.
Illustration: Sculpture de Colette Hayoz, Galerie Art Seiller à St Paul de Vence
Photographie Louis-Paul Fallot - 2014
S'il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un amour
S'il pleuvait des larmes
Lorsque des cœurs sont lourds
Sur la terre entière,
Pendant quarante jours
Des larmes amères
Engloutiraient les tours.
S'il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un enfant
S'il pleuvait des larmes
Pour rire des méchants
Sur la terre entière et glacée
En flots gris et glacés
Des larmes amères
Rouleraient le passé.
S'il pleuvait des larmes
Quand on tue les cœurs purs
S'il pleuvait des larmes
Quand on crève sous les murs
Sur la terre entière
Il y aurait le déluge
Des larmes amères,
Des coupables et des juges.
S'il pleuvait des larmes
Chaque fois que la mort
Brandissant ses armes
Fait sauter les décors
Sur la terre entière
Il n'y aurait plus rien
Qu’les larmes amères
Des deuils du destin.
Boris Vian
Extrait de "Textes et Chansons", page 116 - Christian Bourgois Editeur, 1975
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20.06.2009
Samedi 20 juin 2009
Publié dans Photo, Promenades fleuries, Provence | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : boris vian, fleurs, provence | 06:10 | Facebook | Imprimer
19.06.2009
S'il pleuvait des larmes
S’IL PLEUVAIT DES LARMES
S'il pleuvait des larmes
S'il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un amour
S'il pleuvait des larmes
Lorsque des cœurs sont lourds
Sur la terre entière,
Pendant quarante jours
Des larmes amères
Engloutiraient les tours.
S'il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un enfant
S'il pleuvait des larmes
Pour rire des méchants
Sur la terre entière et glacée
En flots gris et glacés
Des larmes amères
Rouleraient le passé.
S'il pleuvait des larmes
Quand on tue les cœurs purs
S'il pleuvait des larmes
Quand on crève sous les murs
Sur la terre entière
Il y aurait le déluge
Des larmes amères,
Des coupables et des juges.
S'il pleuvait des larmes
Chaque fois que la mort
Brandissant ses armes
Fait sauter les décors
Sur la terre entière
Il n'y aurait plus rien
Qu’les larmes amères
Des deuils du destin.
Boris Vian
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Extrait de textes et chansons, page 116
Christian Bourgois Editeur, 1975
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