29.01.2011
Au paradis des blogueurs
Jacqueline et Danielle ne se connaissaient pas mais toutes les deux aimaient les mots. Et de leurs maux elles parlaient peu, préférant cet amour partagé sur leurs sites pour l’art qu’elles magnifiaient de leurs billets. Oui, ces deux femmes se seraient parlé je crois, et j’aime à penser qu’elles auraient partagé de leurs mille envies de vivre encore un peu ; qu’elles se seraient lu quelques bons mots d’auteur en dégustant un thé bien chaud.
L’une est partie en janvier, l’autre en juin, de l'an passé; elles me (nous) manquent. En voyageant dans les mots de l’une, j’ai choisi l’un des plus beaux poèmes écrit par Léo Ferré. Puis cette vidéo qui sera ma manière de vous saluer et de vous dire que l’on vous aime, Gazelle et Océania. Et puisque l’on a bavardé un peu ici et parlé littérature, n’oubliez pas de saluer de ma part Dominique Autié au paradis des blogueurs. Lui qui écrivait il y a urgence à créer votre blog ...
Je ne vous ai jamais rencontré tous les trois mais j’ai cette chance de vous avoir connu.
Allez s'il te plaît, chante Léo pour les Coeurs purs.
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Publié dans bateau, Blog, Chansons qui m'inspirent | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : gazelle, océania, dominique autié, blog, léo ferré | 07:57 | Facebook | Imprimer
25.06.2010
Océania
"Vous confier ma peur de la faux, en filigrane menaçant.
Les dieux ne favorisent pas ceux qu'ils aiment beaucoup."
Commentaire d’Océania sur ce blogue, le 4 novembre 2008
Au revoir Danielle.
Voyage dans les Mots: Vous avez quitté hier cette bibliothèque virtuelle où j’aimais me rendre pour celle de l’éternel. Vous êtes allé rejoindre un autre amoureux des Mots là-haut. Dominique laisse des traces, des empreintes, un sillon dans lequel on sème et on s'aime écriviez-vous à son propos le 31 mai 2008.
Je n’aime pas ce "fil rompu et ce grand silence. "
Mais les auteurs ne meurent jamais n’est-ce pas et le livre est éternel.
Publié dans Blog, Texte choisi | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : blogs, océania, livres | 08:32 | Facebook | Imprimer