05.11.2017
Le Café ‘Ino (M Train de Patti Smith)
M Train (*) débute au 'Ino, le petit bar de Greenwich Village où elle va chaque matin boire son café noir, méditer sur le monde tel qu'il est ou tel qu'il fut, et écrire dans son carnet.
Café 'Ino, Bedford Street, 2013
Photographie © Patti Smith
Sources et liens :
Site de Patti Smith
Site de Robert Miller Gallery,
Patti Smith "Eighteen Stations"
Publié dans Livre, Photo, Texte choisi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : patti smith, m train, livre, photo, café 'ino | 00:07 | Facebook | Imprimer
29.11.2014
Des rêves et des pensées
C’était cette semaine dans l’émission La Grande Librairie. L’animateur de l’émission, François Busnel nous invitait à la découverte des nouveaux quartiers de New York et à la rencontre avec cinq écrivains : Parmi eux, Patti Smith dont "Glaneurs de rêves" vient de paraître en France aux éditions Gallimard. Et, dans son studio d’écriture situé dans le quartier populaire du Queens, elle nous offrit ce beau cadeau en récitant People Have the Power
Je rêvais, dans ma rêverie d’une idée radieuse et juste. Et mon sommeil fut brisé, mais mon rêve, lui, a perduré…
J’ai acheté "Glaneurs de rêves" dès sa sortie en librairie. "Dans ce récit autobiographique bref et lumineux, Patti Smith, qui a été distinguée par le National Book Award, revient sur les moments les plus précieux de son enfance, les convoquant avec un réalisme saisissant qui confine au fantastique.(…)" peut-on lire en 4ème de couverture de ce livre "dont l’écriture a été achevée le jour du quarante-cinquième anniversaire de Patti Smith, dans le Michigan et qui a été initialement publié aux États-Unis sous la forme d’un mince volume. Vingt ans plus tard, le texte est réédité et paraît enfin en France dans une version augmentée, complétée de fragments inédits et accompagnée de nouvelles photographies et illustrations."
Je vous en livre quelques extraits. Je les ai choisis en pensant à mon enfance, à notre enfance –frère et sœurs-, à ma famille. Et à ma sœur, partie en cette fin novembre d’il y a trois ans déjà; elle aurait bien aimé je pense entendre Patty Smith réciter People Have the Power.
"C’est tout cela qui forme le nuage. Et c’est ainsi que le ciel ressemble à l’opéra humain. La promenade turbulente. Il attire l’œil paresseux. Il apaise les cœurs las en un jeu de mouvements qui annoncent la simplicité." (Quadrille, page 33)
"Tu lèves les yeux, les nuages se forment et se reforment.
Ils ressemblent – à un embryon, un ami défunt qui repose à l’horizontale. Ou à un bras immense, charitable comme un printemps, qui sur ordre soulèvera ce sac de lin et tout ce qu’il contient, ne serait-ce que l’âme d’une idée – la couleur de l’eau, le poids d’une colline." (Art céleste, page 72)
"J’ai fouillé les nuages en quête d’augures, de réponses. Ils se mouvaient à toute vitesse, trame délicate, en forme de dôme. Le visage de l’art, de profil. Le visage du déni, béni." (Un adieu, page 97)
Publié dans Art, Famille, Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : semaine bleue, rêves, glaneurs de reves, patti smith, ciel, nuage, enfance, christine | 07:58 | Facebook | Imprimer