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20.01.2010

Haïti

La misère des uns érigée en spectacle pour les autres m’écœure!

Le tsunami télévisuel du moment aussi.

 

Plutôt qu’une longue Note sur le sujet, je vous livre ici un texte lu hier soir et un lien.

 

Le texte est extrait d’un livre "paroles de photographes " d’Olivier Delhoume aux Editions Alternatives. Dans le chapitre consacré  à Gisèle Freund et à la question "Comment avez-vous vu évoluer notre civilisation ?"  elle répond :

On dit que l’on vit dans une civilisation de l’image et c’est vrai mais on est empoisonné par les images. On s’y noie, notamment à cause de la télévision qui n’existerait pas s’il n’y avait pas eu l’invention de la photographie. Aujourd’hui, chaque être humain passe des heures devant la télévision et se laisse envahir par des images de toutes sortes et, malgré cela ou à cause de cela, on ne voit plus la réalité. Les images finissent par l’occulter. Sans cela, d’ailleurs, on ne pourrait pas supporter ce que l’on voit. Tous les jours, on est bombardé d’images de catastrophes et de grands malheurs mais ce ne sont que des images et pas la réalité de ces tristes évènements.

De plus, l’image est très dangereuse, elle est utilisée pour mille choses et surtout pour ne pas dire la vérité.(*)

 

 

(*) J'ai maintenu cette dernière phrase pour garder l'intégralité de la réponse de la photographe mais il faut bien sûr la replacer dans la suite de cet interwiew de juillet 1986 où elle précise ses pensées.

 

 

 

 

Le lien, c’est sur le Blog de  Rosa qui nous donne des nouvelles de ce pays grâce aux échanges par courriels avec les siens et dont les Notes sont empreintes de cette  vérité, modestie et humilité qui tranche   avec cette mobilisation médiatique qui n’aura d’égal à son indécence que son caractère éphémère. Heureusement, quelques journalistes et chroniqueurs de la télé et de la presse  nous incitent à une réflexion plus avancée sur tous les autre maux dont souffrent les habitants de ce pays et sur les aides dont ils auront besoin sur le long terme.

 

Le partage des messages d’espoir  est  une des raisons à  la tenue de  mon Blog, je termine en recopiant cette phrase écrite d’Haïti et qui termine un courriel que publie Rosa:  

« Toutes ces ondes positives nous aident et nous soutiennent !"

 

 

 

LIEN :

 

Les passages de Rosa :

Haïti : survie après le séisme

 

16.01.2010

Sous la pluie

Il  pleut sur Nantes...Il pleut sur Nantes-Photos Louis-Paul Fallot-2009 (10).jpg

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12.01.2010

La vie en Rouge

Il est des moments où, en allumant son ordinateur, sa radio ou la télé, on se demande sur quelle nécrologie on va encore tomber. Ces derniers jours, c’est tous les jours! Et ce soir, c’est quelqu’un que je connaissais.

 

Affiche années 70-PhotosLP.JPGBien sûr, cela remonte à "longtemps" mais j’ai souvent  l’impression que c’était hier. C’était du temps de mes premiers pas parisiens et aussi ceux des luttes des foyers de jeunes  travailleurs, officiellement pour protester contre l’augmentation des loyers, en fait et surtout pour un peu plus de dignité. J’ai un peu écrit sur cette période et j’en ai gardé de si bons souvenirs. Ce mot partage, inconsciemment, je l’ai appris en ces années.   

 






J'arrivais de Bretagne et je l’écoutais durant des heures, avec son accent si chantant du Sud-Ouest.
Je me rappelle surtout sa gentillesse et  - très important pour moi -  son ouverture d’esprit. Son non-sectarisme et croyez-moi des sectaires, j’en ai rencontré dans ces années !
C’était pour moi un   ainé , de ces "grands" qu’évidemment j’admirais , eux qui avait "vraiment" fait 68 à la Sorbonne et au quartier latin quand je n’étais encore qu’un collégien de province.
Dernièrement, je l’ai revu à la télé, après le soir 3 chez Taddeï  je crois. Et de suite, j’ai retrouvé chez lui ces qualités que j’avais appréciées dans ces années 70 et qui sont saluées dans les lignes que publie le journal Libération. Il est des hommes qui gardent leur conviction mais ne refuse pas  l’évolution ! Voilà, j’ai écris ces mots d’une traite mais avec le langage du cœur. Salut Daniel!

 

 

Liens:


Un portrait de Daniel Bensaïd
d’avril 2004 signé Emmanuel Poncet et  que republie Libération

 

C’était hier, une de mes Notes sur "mes années  70" .

 

Illustration:  

Photo de l'une des affiches d'époque, réalisée par les Comités de soutien aux Jeunes travailleurs en lutte dans les foyers de la région parisienne.