12.02.2011
D’une terre à l’autre (le 8 000 ème commentaire)
Ici, c’est la fin de terre, Finistère. Nous sommes à la pointe du Van.
Devant, quelques phares posés sur la mer et en cette fin d’une chaude journée d’été, la brume de l’autre pointe d’à côté, celle Raz.
Ici, dans cette nature préservée, il est difficile de mettre des mots sur les sentiments que l’on éprouve. En face, derrière la chapelle, l’océan ce géant maritime et atlantique qui mène en d’autres terres, celles d’Amérique.
C’était en juillet 2010, juste après avoir choisi une carte postale de Douarnenez, mon pays natal. La carte partira vers ces Etats-Unis d’Amérique, en Iowa précisément.
Quelques mois plus tard, le 11 février 2011 à 0 heure 20 heure française, là-bas, de l’autre côté de l’océan, dans les terres de son « beau pays » (Le nom de l’État Iowa vient d’un mot amérindien ), Joye lit un poème sur ce blogue et écrit des mots très agréables sur son clavier. Elle ne sait pas qu’elle vient de déposer ici le 8 000 ème commentaire. Merci à elle et à travers ce billet, je vous remercie, vous toutes et tous qui passez et déposez quelques mots. Merci aussi de vos avis (ressentis) sur ma précédente Note....inachevée . Belle fin de semaine.
LIEN: IOWAGIRL, Le blogue de Joye.
Finistère, juillet 2010, la pointe du Van et la chapelle St They
Photos Louis-Paul Fallot
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11.02.2011
La Note inachevée
L’idée de ballade commence avec le petit-déjeuner. Lecture d’une double page consacrée - dans le quotidien régional - à un musée resté dans cette liste mentale des "il faudra un jour y aller …" Voilà, ce n’était pas prévu ; c’est bien ainsi de se retrouver sur la route, et tant pis si le temps se met au gris ! Direction le Var.
La presqu’ile est presque déserte, pas besoin de se garer sur le terre-plein parking payant à l’entrée du village ; une affiche qui fait un peu regretter de n’être pas venu à l’automne ; un immense chantier, l’impression de vide va-t-elle se confirmer sur le port ? (…)
Voilà je publie, en l’état. Parce que toute ces notes inachevées sont-elles compatibles avec l’idée d’un carnet « d’ici et maintenant »?
Parce que j’aimerais tant finir (Merci de ne pas vous moquer) ces notes qui racontent mon séjour au pays natal…de l’été dernier ! Entre autres.
Parce que je suis peut-être un peu trop perfectionniste. Parce que si mes idées sont spontanées, je mets parfois beaucoup de temps à les coucher sur un clavier. Où bien qu'il m'en vient d'autres et que je diffère...Que je veux "trop bien faire"?
Peut-être pour plein d’autres raisons que j’ignore moi-même.
Questions « existentielles » de l’auteur d’un blogue qui commence à dater ?
Actes manqués ? Je ne sais, je ne sais plus.
Alors je vous livre ces questions, réflexions en toute simplicité, honnêteté. Je sais, il y a des choses bien plus importantes à débattre, à discuter, à commenter. Que la vraie vie n'est pas dans le virtuel mais justement, ce "carnet", il me semble bien réel. Mais peut-être que les pages sont pleines, annotées, raturées; peut-être faut-il le refermer, en changer?
C’était important pour moi d’en parler. Parce qu’en écrivant ces quelques mots à la suite de cette Note inachevée, j’ai comme l’impression de m’être enlevé l’un de ces « petit » truc pesant qui vous pourri l’esprit. Et puis, un blogue, c'est aussi ce qui se passe une fois que l'on a cliqué sur "publier". Je vous lirais avec beaucoup d'intérêt.
Publié dans Blog, Nouvelle Vie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : blog, question, note | 00:31 | Facebook | Imprimer
29.01.2011
Au paradis des blogueurs
Jacqueline et Danielle ne se connaissaient pas mais toutes les deux aimaient les mots. Et de leurs maux elles parlaient peu, préférant cet amour partagé sur leurs sites pour l’art qu’elles magnifiaient de leurs billets. Oui, ces deux femmes se seraient parlé je crois, et j’aime à penser qu’elles auraient partagé de leurs mille envies de vivre encore un peu ; qu’elles se seraient lu quelques bons mots d’auteur en dégustant un thé bien chaud.
L’une est partie en janvier, l’autre en juin, de l'an passé; elles me (nous) manquent. En voyageant dans les mots de l’une, j’ai choisi l’un des plus beaux poèmes écrit par Léo Ferré. Puis cette vidéo qui sera ma manière de vous saluer et de vous dire que l’on vous aime, Gazelle et Océania. Et puisque l’on a bavardé un peu ici et parlé littérature, n’oubliez pas de saluer de ma part Dominique Autié au paradis des blogueurs. Lui qui écrivait il y a urgence à créer votre blog ...
Je ne vous ai jamais rencontré tous les trois mais j’ai cette chance de vous avoir connu.
Allez s'il te plaît, chante Léo pour les Coeurs purs.
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Publié dans bateau, Blog, Chansons qui m'inspirent | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : gazelle, océania, dominique autié, blog, léo ferré | 07:57 | Facebook | Imprimer