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16.05.2006

Message d'espoir

 

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Dimanche soir, Marina Vlady a parlé de son livre sur France 3.
 
Elle a écrit pour elle, pour sans doute ne pas mourir.
 
C'est un ami proche qui lui a dit de le publier "pour les autres"
 
Pour l'espoir, je dirais.
 
Elle était là, vivante et souriante,  « rescapée »  de « l’homme en noir »
Et consciente qu’il n’est jamais bien loin.
A « nous »« de le fuir comme la peste.
Ensemble, il ose moins s’aventurer.
 
 
Post-Scriptum :
 
Sur le plateau, il y avait beaucoup de sérénité.

L'HOMME EN NOIR SUR LA PLAGE
d e : Marina Vlady chez Fayard, 2006

« Le portail du jardin à peine claqué, je me précipite clopin-clopant vers la cuisine où déjà m'attend mon complice vêtu de noir. Les premières heures des retrouvailles sont toujours aussi apaisantes. Le manque de la présence aimée, la rage où me met sa disparition, le silence qui toujours répond à mes suppliques, l'épouvante devant une insupportable solitude s'enrobent gorgée après gorgée d'un miel visqueux. Et voici que se faufilent, l'une après l'autre, toutes les douleurs un temps évanouies. Comme autant de tentacules, grouillent autour de vous regrets et remords, manques, absences, désirs d'un son de voix, d'une caresse, questions auxquelles il ne sera jamais plus donné de réponse. »

 

26.03.2006

Nouvelle vie

 

alcoolisme,dépendance,abstinence,cabris,calme,maladie alcooliqueJe pourrais consacrer un livre, tout un blog à ce village perché au dessus de Grasse. Une autre fois, peut-être, j'écrirais d'autres lignes, d'autres mots. Aujourd'hui, ces quelques photos prises il y a peu. Pour beaucoup, Cabris doit rester comme un souvenir de vacances ou de ballade. Pour moi, c'est le lieu qui a changé ma vie. J'y retourne 2 à 3 fois l'an, la tête pleine de souvenirs et surtout le coeur plein de gratitude.

 

ECRIT EN COMMENTAIRE LE 30/03/2006:

A propos de ma note  « Nouvelle vie » et de Cabris Mes mots viendront plus tard  mais je me rend compte en relisant cette note du dimanche 26 mars que je dois vous donner quelques précisions sur l’endroit ou, à Cabris,  j’ ai passé 29 jours en septembre 2003.
A propos du lieu :
« Chaque C.A.L.M.E. est implanté près d'un petit village. Dans une "Maison" au sens où un enfant peut comprendre ce mot, et dans le sens où l'idée de "Maison" s'oppose à l'idée de Cité.Nous croyons nécessaire de nous installer dans des endroits proches de la terre, des arbres et des jardins (nous pensons qu'un banc dans un jardin a une valeur thérapeutique. (…) L'alcoolique est investi, jusqu'à épuisement, de rapports sociaux mal vécus et terrifiants parce que mal vécus. Tout ce qui rappelle l'écrasante pesée de l'appareil social, et en particulier de l'appareil administratif, ne peut susciter chez lui qu'un réflexe de fuite. (…)L'alcoolique doit se trouver, pour rebâtir, de nouveaux repères aux dimensions humaines et personnelles, voire tribales. (…).

A propos de la connaissance de soi : « Nous n'avons rien inventé, depuis Socrate le "Connais-toi toi-même" est une des clefs du bien vivre. (…) Cette connaissance s'acquiert en groupe de psychothérapie : les séances commencent dès la fin du sevrage (après avoir levé l’aliénation artificielle, chimique), avant que des systèmes de défense ne se soient mis en place et dès que les bienfaits de la désintoxication se font sentir.La confrontation des expériences amène vite au constat du côté dérisoire des faux-fuyants et des défenses intellectuelles.(…) La localisation progresive du déficit narcissique va, d’une part, diminuer considérablement son potentiel anxiogène, d’autre part permettre de le prendre en compte au lieu de la nier ou de le compenser artificiellement. Ils peuvent alors  reconnaître leurs véritables peurs, renoncer à projeter sur l’entourage et à utiliser l’alcool comme un écran protecteur entre les aspérités du réel et leur sensibilité.(…).
A propos du but du Calme : Le but profond du C.A.L.M.E  est qu'une non consommation d'alcool, absolue et définitive, ne soit que la conséquence d'une façon plus claire, plus libre, plus vraie et surtout plus joyeuse d'affronter la vie."

Ces quelques lignes sont extraites du site du C.A.L.M.E, encore merci à toute l'équipe. Pour conclure(provisoirement) cette note, il n’y pas UNE solution à la maladie alcoolique, il y a SA solution, à SOI. Encore faut-il savoir que l’on est malade et surtout rompre avec le déni. C’est un long cheminement.