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30.06.2016

Un après-midi à Cabris

 

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La fontaine et la place du village de Cabris

Photographie Louis-Paul Fallot, 27 juin 2016




Voilà qui ressemble à un village provençal comme vous pourrez en visiter cet été si vous séjournez ou passez dans le Sud de la France.  Pourtant, ce n’est pas pour moi un village comme les autres, il tient une place à part ici. J’écrivais il y a dix ans- c’était le tout début de ce blogue que je pourrais consacrer un livre, tout un blog à ce village perché au dessus de Grasse. Pour beaucoup, Cabris doit rester comme un souvenir de vacances ou de ballade. Pour moi, c'est le lieu qui a changé ma vie. J'y retourne (2 à 3 fois l'an à l’époque)  la tête pleine de souvenirs et surtout le cœur plein de gratitude.
Mes visites à Cabris depuis se sont espacées, j’ai en d’autres lieux poursuivi mon chemin de rétablissement, de ce que j’ai nommé ma "Nouvelle vie". Cette semaine, j’y suis retourné avec Catherine pour un projet photographique qui devrait se concrétiser l’an prochain. Après une séance de prises de vues un petit peu en dehors du village, dans un atelier d’artiste, nous sommes allés tous les trois  prendre un café sur cette place du village, lieu de vie paisible sous les grands arbres.  Nous nous sommes installés en terrasse, près de la fontaine et il y avait juste à côté de nous un groupe de ces "curistes" pas comme les autres.
En 2012,  l’existence de ce centre du CALME était menacée, j’avais tout de suite publié ce message: 
 N’oublions pas celles et ceux qui souffrent. C’est l’occasion pour moi de  rappeler qu’il existe un  village  pas comme les autres, et c’est pour cela que mon appel à soutenir le CALME restera en haut de ce site le temps qu’il faudra.   

Dans cette série de Notes que je consacre toute cette année au dixième anniversaire du Blog de Louis-Paul, je suis heureux d’évoquer ce village et d’y avoir vu en cette fin juin 2016 et l’espace d’un moment, des personnes qui je l’espère trouveront dans la Maison du CALME - comme moi  à l’époque de cette  fin d’été 2003 -   l’aide physique et psychologique nécessaire à entamer une nouvelle existence.  



Lien: Mes Mercis de Nouvelle vie

25.04.2012

Appel à soutenir le C.A.L.M.E de Cabris

  A mes lectrices et lecteurs :

Association  soutien au CALME de Cabris.JPGSans aucune hésitation, je diffère mes Notes en attente sur ce blogue pour reproduire  ici l’intégralité de l’éditorial de l’Association de Soutien au CALME de Cabris. Car je ne serais pas ici   à écrire ces lignes sans l’équipe du CALME. C’est à Cabris que j’ai pu un jour de septembre 2003 mettre un début de fin à ma souffrance et entrer dans cette Nouvelle vie que j’évoque si souvent. Cette (re) naissance  a commencée dans « La Maison du CALME ». J’ai de la chance, beaucoup de chance d’être en vie aujourd’hui. Mais combien de malades sont encore dans la souffrance ? Combien existent-ils de lieux d’espoir comme celui du CALME dans notre pays ? Sa disparition serait dramatique pour combien de malades et leur famille ? Et pas seulement dans les Alpes-Maritimes ! C’est pourquoi je vous demande de lire attentivement le texte qui suit et de relayer  l’appel de l’Association   de Soutien au CALME de Cabris ainsi que la soutenir: Le C.A.L.M.E a besoin de nous !

 

Le C.A.L.M.E de Cabris  a besoin de vous - Editorial de l'Association de soutien au C.A.L.M.E 

Le C.A.L.M.E. (Centre d’Action et de Libération des Malades Ethyliques) de Cabris est un établissement médico-psychologique (agréé et conventionné avec la Sécurité Sociale et les mutuelles, et, certifié par la Haute Autorité de Santé) fondé en 1981 dans les Alpes-Maritimes dans le but de soigner des patients dépendants de l'alcool (avec souvent d'autres addictions associées) au moyen de cures de 29 jours.
Le C.A.L.M.E. n’est pas une association à but non lucratif, ni une œuvre philanthropique, ni une organisation humanitaire, pourtant il tient un peu de tout cela. C’est pourquoi la Société perdrait beaucoup à la disparition de l’établissement de Cabris – disparition prévisible sans un solide soutien.

LE C.A.L.M.E. de CABRIS EST EN DANGER.

L'organisation administrativo-économique qui régit les établissements de santé n’a pas prévu son existence telle quelle dans ses classifications, et sa tarification n’est donc pas adaptée. S'y ajoute l'absence de valorisation d'une qualité des soins pourtant reconnue par toutes les certifications.

POURTANT le C.A.L.M.E. EST UNE ENTITÉ UNIQUE :

Une clinique de trente travailleurs, gérée en coopérative, la seule de France : modèle d’économie sociale et solidaire, l’objectif de notre SCoT n’est pas l’enrichissement d’actionnaires mais le maintien d’un outil de travail au service de la qualité des soins ; une prise en charge des patients ayant des conduites addictives centrée sur la thérapie institutionnelle et associant sevrage et soins résidentiels complexes sur un même séjour comme le préconise la Société Française d'Alcoologie.
Une solide et longue expérience, à l’efficacité reconnue : plus de 17 000 patients ont ainsi été pris en charge depuis l’origine. Depuis, plusieurs équipes en France, y compris en Hôpital public, appliquent cette approche. La Haute Autorité de Santé a classé notre mode de prise en charge en « action exemplaire ».

LE CALME DE CABRIS EST DANS L’IMPOSSIBILITÉ DE FINANCER LES BESOINS FONDAMENTAUX SUIVANTS :

La mise en conformité aux nouvelles normes S.S.R. de l’ensemble du bâtiment; c’est la priorité temporelle : en Octobre 2012 il nous faut impérativement présenter à l’ARS (Agence Régionale de Santé de la Région PACA) un projet – coût prévisionnel : 600 000 €.
La pérennisation de l’activité, par l’embauche de salariés nécessaires, l’amélioration des réserves de trésorerie, la mise à niveau des salaires – besoin annuel nécessaire : 400 000 €.
L
a mise en conformité aux nouvelles normes pour les Personnes à Mobilité Réduite pour 2015 (nécessité d'un ascenseur, chambres adaptées, accessibilité du jardin,etc.) : 500 000 €.

POURQUOI ?

Le C.A.L.M.E. est classé en Soins de Suite et de Réadaptation (SSR-Addictologie), alors qu’il pratique, systématiquement et dans l’ordre : le sevrage (et pourrait donc être classé en Médecine) et la thérapie intensive (et pourrait donc être classé en Psychiatrie) ; mais le C.A.L.M.E. n’a droit qu’au tarif des « SSR indifférenciés », autrement dit des simples « maisons de convalescence ». Avec ce tarif, il doit se conformer à toutes les normes en vigueur (même si certaines lui sont inadaptées voire contraires à la thérapie) et employer un nombre, très supérieur aux normes, de salariés très qualifiés et spécialisés. La Haute Autorité de Santé n’impose pas de traduire dans les faits la certification :
Le C.A.L.M.E. se situe dans les premiers établissements les mieux classés en qualité, mais dans les derniers en termes de crédits alloués; la prise en charge est reconnue comme « action exemplaire », mais non traduite par l’Agence Régionale de Santé (ARS) par un meilleur prix de journée.

LES SOLUTIONS EXISTENT MAIS...

Aucun décideur régional ou national ne consent à les mettre en œuvre, parce qu’elles nécessitent imagination, audace, souplesse, et parce qu’elles peuvent paraître déplacées dans le contexte actuel de réduction des dépenses publiques – or il est facile de démontrer qu’au contraire un C.A.L.M.E., par son efficacité, fait économiser beaucoup d’argent à la Sécurité Sociale et aux Mutuelles! Parmi ces solutions, on peut citer, par exemple :
L
a plus logique : appliquer au C.A.L.M.E.de CABRIS (Alpes-Maritimes) le même tarif qu’à celui d’ILLIERS-COMBRAY (Eure-et-Loir), qui n’est pas dans la même difficulté car sa chance est simplement de dépendre d’une autre Région ; les plus inventives : classer différemment le C.A.L.M.E., par exemple en « établissement pilote » ou « expérimental », ou combiner une autorisation MCO+SSR (Médecine Chirurgie Obstétrique + Soins de Suite et de Réadaptation) en s’affranchissant de certaines normes inadaptées… Toutes ces idées sont en possession des instances régionales mais personne ne décide de secouer les cadres rigides issus des textes pour en appliquer une. Pourtant, cela fait plus de dix ans que l’équipe du C.A..L.M.E. de Cabris interpelle ces instances ! Devant l’immobilisme des tutelles et l’urgence des investissements, le C.A.L.M.E. de Cabris est contraint de faire appel au public : vous pouvez l’aider à continuer d'exister et à poursuivre ses missions:

Je signe la pétition nationale !
J’écris au directeur de l’Agence Régionale de santé PACA
Je soutien financièrement le C.A.L.M.E de Cabris en effectuant un don à l’A.S.C Cabris.

Pour accompagner et légaliser cette action de soutien, une Association Loi 1901 à but non lucratif vient d’être créée, association dont vous trouverez les statuts sur cette page. Au fur et à mesure, nous communiquerons sur l’évolution de la situation et répondrons sur ce site aux questions les plus fréquemment posées.

Vous pouvez en savoir plus sur le CALME en consultant son site.

RAJOUT:
Vous trouverez ci-dessous en commentaires l'actualité et LIENS intéressants pour suivre l'actualité de toutes les ACTIONS de soutien au C.A.L.M.E. Un bandeau de soutien avec lien direct vers cette Note restera en page d'accueil de ce blogue le temps nécessaire.

 

19.03.2012

La Maison du CALME

"Chaque C.A.L.M.E. est implanté près d'un petit village. Dans une « Maison » au sens où un enfant peut comprendre ce mot, et dans le sens où l'idée de « Maison » s'oppose à l'idée de Cité.(…) Pour se reconstruire, l'alcoolique doit trouver de nouveaux repères aux dimensions simplement humaines et personnelles."

Extrait de la présentation : Le cadre thérapeutique du site Internet du CALME

 

Le CALME à Cabris-PhotosLP Fallot.jpg

 

 Nous pensons qu'un banc dans un jardin a une valeur thérapeutique. »

Le Centre du CALME à Cabris

PhotosLP prise avec un "jetable" argentique en 2003 (septembre/octobre)

 

Le dimanche 26 mars 2006, je publiais ma deuxième note sur Le Blog de Louis-Paul, intitulée Nouvelle vie. Elle commençait par ces mots :

 

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